Holocaust 2000 de Alberto De Martino ( 1977 )
Un ingénieur chargé de la construction d'une centrale nucléaire dans un pays du Tiers Monde décide de stopper ses travaux à la suite de la mort mystérieuse de tous les opposants au projet. Après la découverte de signes maléfiques sur les lieux même du site, l'ingénieur est persuadé qu'il travaille à l'oeuvre du Malin...Bein c'était un peu con mais na bien aimé.
Bon alors c'est pas super bien écrit, y a plus de trous dans le scénario que dans un morceau de gruyère et une gestion du temps carrément approximatif ( le film se déroule sur une dizaine de mois mais on a l'impression que ça se passe sur une semaine ), le montage est à la ramasse, Kirk Douglas à l'air un peu couillon quand il court sur une plage la bite au vent, on a parfois l'impression que le preneur de son à laissé tomber son micro dans un verrre d'eau et faudrait quand-même rappeler au cameraman qu'une vitre ça reflète mais n'empêche c'est vachement bien!
Et c'est là que c'est quand-même fortiche puisque malgrés les clichés, la naiveté de l'ensemble et le ridicule de certaine scènes le film est quand-même vraiment éfficace et perso j'ai trouvé ça souvent passionant et j'ai carrément adhéré à ce mélange entre le bis rital bien assumé ( le film est une coproduction anglo/italienne ) avec quelques scènes vraiment mémorables comme celle où un mec se fait arracher le crâne par l'hélice d'un hélicoptère ( aie ça pique un peu! ) et d'un autre coté c'est également un film d'enquête vraiment prenant et une relecture sur la venu du diable clairement dans la veine de
La malediction ( sortie un an plus tôt ) mais vu sous un angle différent puisqu'ici la cause de cette venu se trouve dans les méfaits du nucléaire.
Ajoutez à ça un petit bonus boobs, une sympathique partition de Morricone et un final bien pessimiste ( même si on reste un peu sur sa fin ) et le plaisir est total. Non sans déconner j'attendais vraiment rien de ce film mais sérieux j'ai quand-même été très agréablement surpris, surtout que mine de rien c'est assez chaud en jongler avec le ridicule, le fascinant, le très sérieux, l'un peu couillon, tout en maintenant non stop l'intérêt du spectateur. Mouais!... Bravo les mecs!
7/10