City on fire - Ringo Lam ( 1987 )
Bon déjà on va commencer par parler de ce qui fait une gentille polémique, oui ça parait évident que Tarantino avait vu le film avant de tourner
Reservoir dogs. M'enfin après faut quand-même être de mauvaise foi pour n'y voir qu'une vulgaire copie, on va plutôt dire que Tarantino a surtout pioché quelques idées dans le scénar et quelques plans ici et là ( principalement dans les dernières minutes ) et qu'il a développé là dessus avec ses propres idées et son style pour livrer un film quand-même très personnel. En tout cas si le Tarantino se la joue cool attitude le Lam lui est carrément plus rock'n roll. Ça déborde d'énergie et on ressent grave l'urgence des situations, que ce soit le braquage bien vénère du début, la longue et hallucinante course que doit mener Chow Yun-Fat ou la fusillade final,
City on fire c'est du cinoche méchamment fiévreux! Lam opte pour un traitement sec et réalisme où dans une ambiance noire et urbaine on va peu à peu perdre les repères qui séparent la frontière entre le bien et le mal. Un traitement assez proche de ceux de cinéastes comme William Friedkin ou Michael Mann.
Le seul reproche que je peux faire au film c'est un petit manque de développement dans l'intrigue, je trouve que l'infiltration se fait quand-même un peu trop facilement et pareil pour la relation entre Chow Yun-Fat et Danny Lee, j'ai pas vraiment ressenti l'amitié et la confiance naissante entre les 2 hommes, ce qui pose quand-même problème vu l'importance fondamentale que ça a dans l'histoire.
Enfin là c'est vraiment juste pour chipoter mais ça reste une bonne grosse tuerie que personnellement je place juste derrière le démentiel
Full contact.
9/10