[Caducia] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar zack_ » Mar 13 Nov 2012, 16:17

N'importnawak :chut:
zack_
 

Pulp Fiction - 8,5/10

Messagepar caducia » Mar 13 Nov 2012, 21:48

Pulp Fiction

Réalisé par Quentin Tarantino
Avec John Travolta, Samuel L. Jackson, Uma Thurman
Policier , Thriller - usa - 2h291994

8.5/10



Image



Synopsis


L'odyssée sanglante et burlesque de petits malfrats dans la jungle de Hollywood à travers trois histoires qui s'entremêlent.



Critique

Film culte, une des plus grandes de réussites de Mr Tarantino avec cet univers atypique de personnages hauts en couleur et bien dérangés jouant sur le décalage de fond ou de forme, avec des histoires entremêlées et sa narration non linéaire faite d'épisodes qui démarrent en général en milieu de conversation aux dialogues tarantinesques. Pulp Fiction est un film très bavard, je ne suis pas forcément la fan N° 1 de ces fameux dialogues car cette fameuse marque de fabrique s'est altérée avec le temps au fil de sa filmo (ce qui nous permet de mieux en apprécier les rares silences). Ici, on retiendra quand même quelques phrases cultes et des répliques qui servent globalement l'histoire où le cinéaste met sur le même plan de futiles détails que d'autres faits plus importants, ce qui n'est plus trop le cas dans les derniers opus du maître.
Une construction zapping qui déstabilise le spectateur et relance l’intérêt pour le film avec un sentiment de découverte totale ou de déjà-vu pour une surprise permanente.
Un des piliers du film c'est sa galerie de personnages qu'il ne met pas 3 heures à présenter, mais qu'on peut cerner assez rapidement incarnés par les acteurs récurrents de QT.
Tous les protagonistes ont la même importante pour le script, aucun ne se détache vraiment (ils ont tous deux neurones) et chacun est un engrenage pour le déroulement de l'histoire.
Bien entendu, le scénario repose sur un milieu de trafics en tous genres entre corruption, matchs truqués, braquages ou tueurs à gages sans compter les détraqués sexuels...qui promettent pas mal de rebondissements, situations cocasses sur fond de quotidien d'une grande banalité. Changement d'ambiances et de rythmes font le succès du film, on passe d'une conversation à rallonge à un meurtre sanglant ou d'une danse endiablée à une overdose, avec des références cinématographiques distillées deci delà. Les personnages sont plutôt désinvoltes, ont toujours la phrase qui tue à déclamer au bon moment, et un plan B sous le pied grâce à leur réseau ce qui leur permet de se sortir de la panade mais pas toujours. Contraste permanent entre banalité du quotidien et catastrophes en série qui reprennent vite leur petit train-train comme si rien ne s'était passé.

La réalisation est vraiment d'un très haut niveau avec un sens du détail extrême, découpage intelligent et cohérent, pas mal de plan séquences avec une caméra située derrière le personnage pour suivre ses déplacements et belle fluidité de mouvement. Scène de danse mythique, ou boucheries bien sanglantes, Tarantino distille des accessoires récurrents dans sa filmographie, avec un hommage aux années 60 et 80, la culture asiatique ou les films de gangster.

Le film fait un peu penser à l'effet papillon où le moindre détail modifié à une influence sur le reste du monde, dans cette histoire faite de coïncidences et de rencontres. Une des meilleures BO du cinéma. Et un Tarantino qui gardait une certaine part d'humilité et se regardait moins le nombril en faisant moins d'effets de style. Un film sous forme de montagnes russes où les héros passent par des moments de gloire ou d'humiliation...
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar francesco34 » Mer 14 Nov 2012, 08:39

Ouais ça reste toujours un film marquant.
Par contre je vais jouer le mec chiant et chipoter sur un point, mais j'aime aps quand on parle de BO sur un film de Tarantino. Vaut mieux parler de bande son. Une BO (O=Originale) sous-entend une musique écrite pour le film, je crois pas que Tarantino ait jamais fait appel à un compositeur pour lui écrire une musique originale.
Au moins en anglais on a fini par différencier les termes, avant on ne parlait que de soundtrack, mais depuis que le terme a été galvaudé par les maisons de disques pour vendre des compiles de tubes, on parle de score quand on fait référence à une musique originale.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Mer 14 Nov 2012, 13:57

Soundtrack ça se dit toujours.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar francesco34 » Mer 14 Nov 2012, 15:22

Oui on dit toujours soundtrack, mais maintenant habituellement c'est un terme associé à la compile de chansons, ou toute musique qui existait avant le film.
Mais depuis quelques années (je dirais les années 90) de plus en plus souvent pour faire le distingo quand on parle de la musique originale on dit score. Bon l'appellation Original Motion Picture Soundtrack est toujours utilisée également.
Mais c'est vrai qu'en français on parle toujours de BO et y'a pas vraiment de second terme pour distinguer les 2, ce qui a tendance à m'agacer :eheh:

y'a plein de définitions sur le net qui reprennent ce distingo:
score/soundtrack
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Hannibal » Mer 14 Nov 2012, 15:23

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:mrgreen:
Mark Chopper a écrit:La mode des années 2010 consiste à faire des suites de merde qui permettent de réévaluer des purges.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar francesco34 » Mer 14 Nov 2012, 15:29

T'as pris des notes Hannibal? demain y'a interro :eheh:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Mer 14 Nov 2012, 19:51

francesco34 a écrit:Oui on dit toujours soundtrack, mais maintenant habituellement c'est un terme associé à la compile de chansons, ou toute musique qui existait avant le film.
Mais depuis quelques années (je dirais les années 90) de plus en plus souvent pour faire le distingo quand on parle de la musique originale on dit score. Bon l'appellation Original Motion Picture Soundtrack est toujours utilisée également.
Mais c'est vrai qu'en français on parle toujours de BO et y'a pas vraiment de second terme pour distinguer les 2, ce qui a tendance à m'agacer :eheh:

y'a plein de définitions sur le net qui reprennent ce distingo:
score/soundtrack


Ok, msieur, on fera gaffe ! :super: ça reste de la bonne zik en gros. :mrgreen:
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12 Hommes en Colère (1997) - 8/10

Messagepar caducia » Mer 14 Nov 2012, 21:36

12 hommes en colère

Réalisé par William Friedkin
Avec Courtney B. Vance, Ossie Davis
drame - usa - 1h57 1997

8/10



Image



Synopsis


Un jeune homme d'origine modeste est accusé du meurtre de son père et risque la peine de mort. Le jury composé de douze hommes se retire pour délibérer et procède immédiatement à un vote : onze votent coupable, or la décision doit être prise à l'unanimité. Le juré qui a voté non-coupable, sommé de se justifier, explique qu'il a un doute et que la vie d'un homme mérite quelques heures de discussion. Il s'emploie alors à les convaincre un par un.



Critique

Remake d'un grand classique que je n'ai pas vu hélas.En général, les films de prétoire peuvent rebuter par un coté lourd et indigeste mais on en est bien loin avec un résultat tout à fait honorable et Friedkin parvient à nous tenir en haleine avec un huis clos tendu, ou comment rendre des délibérations de procès qui se prolongent sans jamais tourner en rond ni ressentir une once d'ennui.
Le film assure niveau casting avec sa palette de jurés aux origines et caractères divers pour une bonne ambiance assurée, ainsi qu'un mélange de générations, mais Friedkin donne de la vie et du dynamisme à cette pièce par sa réalisation qui permet de magnifier les dialogues.

Un script prenant avec un retournement de situation invraisemblable où le spectateur suit au plus près les délibérations des jurés pouvant se faire sa propre opinion et choisir son camp au fil des démonstrations.
On assiste donc à de nombreuses confrontations, et comme le jury est constitué uniquement d'hommes, ce sont des conversations plutôt musclées et tendues qui sont à l'honneur avec pour thématique le doute, le sens des responsabilités, la logique...

On compte le clan des vieux qui ont un certain respect envers leur prochain, certains osent monter le ton et clairement gueuler pour se faire entendre (ce qui n'est pas forcement la meilleure méthode) et d'autres utilisent l'humour ou la simple démonstration pour convaincre.
Coté jeune génération (melting pot), on a des ritals, un latino et des blacks qui sous entendent des propos racistes (comme un islamiste radical), mais n'ont pas d'avis très tranchés et sont beaucoup plus influençables.
On peut dire que le casting est vraiment monstrueux, stupéfiant avec George C. Scott, Hume Cronyn, Jack Lemmon dans le clan de la vielle école et parmi les jeunots William L. Petersen, James Gandolfini , Edward James Olmos , Tony Danza ... chaque acteur apporte une part de charisme incontestable avec un bel équilibre général où personne ne vole la vedette.
Film intemporel très bavard, c'est bien entendu le principe, mais le métrage bénéficie d'un très bon rythme avec quelques moments forts (on pense que les jurés vont se mettre sur la gueule d'un moment à l'autre par moments) et un suspense bien géré où la vie d'un homme est en jeu une tension omniprésente, ce qui n'est pas rien, avec une belle mise en scène qui met en valeur ses acteurs et leurs rapports de force.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Alegas » Mer 14 Nov 2012, 21:49

Tu l'as trouvé où ?
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Mer 14 Nov 2012, 21:51

chez les roumains mais en Vo uniquement (balèze à trouver). 8)
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2012

Messagepar Alegas » Mer 14 Nov 2012, 22:07

SI t'as un billet je veux bien les coordonnées en MP. :mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Headhunters - 6,5/10

Messagepar caducia » Mer 14 Nov 2012, 23:02

Headhunters

Réalisé par Morten Tyldum
Avec Aksel Hennie, Synnøve Macody Lund, Nikolaj Coster-Waldau
Policier , Thriller - Norvège, Allemagne - 1h38 2011

6.5/10



Image



Synopsis


Un chasseur de têtes accompli risque tout pour acquérir en sa possession un tableau de valeur dont l'actuel propriétaire est un ancien mercenaire.



Critique

Une production norvégienne qui n'est autre que l'antithèse de Milenium qui parvient à nous glacer le sang avec notre héros pris dans un terrible engrenage sans pour autant être révolutionnaire. Thriller efficace qui use parfois de grosses ficelles mais qui reste globalement cohérent et parfois très sanglant mêlant second degré et violence.
Un héros qui est plutôt un anti-héros pas glamour et loin d’être le gendre idéal plutôt antipathique et matérialiste qui achète l'amour de sa femme idéale et qui se joue des apparences pour évoluer en société et à sa réputation. Sa vie bien réglée va basculer quand il rencontre Clas Greve (Nikolaj Coster-Waldau) qui lui n'a pas à ramer pour réussir et a presque tout pour plaire qui s'avérer un adversaire redoutable.
Une histoire basée sur la rédemption et la revanche avec des traits d'humour noir parsemées intelligemment permettant un changement de registre jouissif et une chasse à l'homme imprévisible et haletante où c'est uniquement sauver sa peau qui compte, prêt à tout sacrifier.
Suspense croissant avec des moments forts et gores où le héros doit se mettre dans des situations délicates mortelles et peu ragoutantes pour sauver sa peau et trouver une sorte de renaissance.
Film noir surprenant avec son golden boy ambigu qu'on aime détester tout autant que son poursuivant, n'offrant que peu de temps morts et le spectateur se retrouve en position de voyeur sadique qui suit le héros dans sa chute vertigineuse avec un mix de séquences spectaculaires et d'autres beaucoup plus intimistes.
Divertissant et surprenant malgré quelques facilités scénaristes et manque de crédibilité de certaines scènes.
Critiques similaires
Film: Headhunters
Note: 3/10
Auteur: Scalp

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Meurtre à Alcatraz - 8/10

Messagepar caducia » Sam 17 Nov 2012, 11:23

Meurtre à Alcatraz

Réalisé par Marc Rocco
Avec Christian Slater, Kevin Bacon, Gary Oldman plus
Drame,Thriller - FR-USA - 2h00 1995

8/10



Image



Synopsis

Henry, un petit délinquant, est envoyé à Alcatraz dans les années 30. Après une tentative d'évasion ratée, il est placé trois ans en cellule d'isolement, alors que le temps réglementaire y est de 19 jours maximum. Il en sort à motié fou et décidé à se venger de celui qui l'a trahi.

Critique

Drame bouleversant basé sur des faits réels et sur les tortures dans le milieu carcéral dans la prise mythique d'Alcatraz. Le réalisateur choisit de ne pas trop montrer la violence physique en la suggérant et parle surtout des répercutions psychologique de l'isolement très prolongé sans contact, ni lumière ni confort qui transforme un homme sain d'esprit en meurtrier.
Ensuite, on ne sait pas trop si Henry interprété par K. Bacon était proche de son personnage comme il est décrit car on ne le montre comme un gamin innocent qui a juste volé 5 dollars et a tenté de s'enfuir et subit une peine plutôt lourde en regard de ses "crimes" ce qui renforce un peu plus le sentiment d'injustice. On aborde aussi une comparaison marquée entre le prisonnier et son avocat qui ont le même age mais au destin totalement différent, ce qui met en avant la différence de chances de s'en sortir selon le milieu d'origine et on a aussi une réfection sur les liens d'amitié qui sont rares à l'époque entre gens issus de milieux opposés (un coté un peu too much qui alourdit un peu la narration déjà assez forte en émotion).
Ce sont donc les dommages psychologiques provoqués par l'incarcération qui sont au coeur de l'intrigue avec un Gary Oldman en parfait bourreau, qui n’apparaît pas très longtemps à l'écran mais qui laisse son empreinte par des scènes clés.
Kevin Bacon est irréprochable de part son interprétation et est quasi méconnaissable, d'une maigreur extrême et empli de tics avec un personnage ambigu tiraillé entre sa volonté de survivre pour "gagner" contre le système et mourir pour se libérer de cette torture sans fin.
Christian Slater assure aussi mais son personnage est un peu trop propret en jeune avocat inexpérimenté qui veut faire ses preuves et ne connait pas toutes les ficelles du métier. Hélas, on aura connu des acteurs mille fois plus charismatiques et crédibles que Slater qui est assez fade en avocat trop stéréotypé. La partie prétoire passe assez bien n'est pas trop présente mais reste classique peu spectaculaire. A noter de très bon seconds roles : William H. Macy, Kyra Sedgwick.


Coté réalisation, on retrouve de jolis plans avec des travellings qui tournoient autour de la cellule, tantôt dans et tantôt hors de la cellule qui permet de capter l'espace et le face à face entre les deux hommes, mais cet effet de style est repris tout au long du métrage et devient un facile sur la fin. Néanmoins, on a droit à beaucoup de plans séquences de discussions fortes en émotions qui sortent du lot.
Une vraie-fausse happy-end qui est hautement symbolique mais qui n'a rien à voir avec la réalité.
Film bouleversant mais dommage que la réalité ait été trop modifiée pour rendre Henry innocent et doux comme un agneau ce qui perd un peu en crédibilité.
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Carrie - 4/10

Messagepar caducia » Sam 17 Nov 2012, 20:19

Carrie au bal du diable

Réalisé par Brian De Palma
Avec Sissy Spacek, Piper Laurie, Amy Irving
Epouvante - usa - 1h38-1976

4/10



Image



Synopsis


Tourmentée par une mère névrosée et tyrannique, la vie n'est pas rose pour Carrie. D'autant plus qu'elle est la tête de turc des filles du collège. Elle ne fait que subir et ne peut rendre les coups, jusqu'à ce qu'elle ne se découvre un étrange pouvoir surnaturel.



Critique

Un film auquel je n'accroche pas du tout...où l'action décolle enfin au bout des 2/3 du film et en attendant que ça bouge, c'est vraiment très mou basé sur la vie d'adolescents qui veulent se faire des vacheries et des brimades, et de leur fameux bal de promo à l'américaine. De plus, le film vieillit mal visuellement, même si la mise en scène est assez osée.
Une première partie vraiment insignifiante basée sur la psychologie des ados et de Carrie qui est hors du clan, hors du coup, hors de la vie, à cause de son éducation rétrograde et sera donc la tête de turc du lycée.
On découvre l'univers de Carrie et de l'emprise terrible de sa mère archaïque qui est une fanatique religieuse avec une déco de la maison digne d'une église avec plein de bondieuseries bien kitch, ou un Christ transpercé de flèches en guise d'autel de prières (symbole qu'on retrouvera vers la fin du métrage). Le film sème ainsi de nombreux symboles religieux et un clivage entre le bien et le mal, et quelques dialogues qui sont annonciateurs de la suite.

Le film reste donc intéressant uniquement par sa mise en scène qui permet des variations d'ambiances, ainsi on commence par une scène de voyeur plutôt érotique, ensuite une séquence hitckockienne ou encore des scènes d'une rare banalité entre ados pour finir avec des séances beaucoup plus fortes et fantastiques. De Palma utilise les moyens du bord pour donner vie à ses images avec des split-screens ou kaléidoscopes (rappel du miroir brisé) , jump cut, double focale, vibrations d'images pour faire ressentir les pouvoirs télékynétiques, il utilise aussi des filtres de couleurs ou des tourbillons de mouvements de caméras. C'est aussi par l'utilisation de sons stridents aux moments fatidiques que le cinéaste créée l'effroi.

Hélas, la banalité du début de l'histoire des relations entre ados d'un collège américain des seventies est vraiment peu passionnante et d'une grande banalité avec des dialogues vraiment pas exceptionnels.
Sissy Spacek reste crédible avec cette allure étrange et un look totalement dépassé, l'interprétation de la jeune actrice est tout à fait honorable sauf peut être quand elle ouvre de grands yeux pour user de ses fameux pouvoirs. Néanmoins elle arrive à jouer de son physique avec le vilain petit canard qui devient reine du bal grâce à quelques artifices.
Les autres personnages sont assez peu passionnants et caricaturaux avec des filles jalouses et des hommes obsédés.
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