[Caducia] Mes critiques en 2012

[Dunandan]

Non mais ça c'est le style de Way, le ressenti est 2x plus important que "l'objectif" (tu peux toujours vérifier quand même on ne sait jamais ...). Perso, je ne peux pas varier ma note de plus d'un demi-point sans revisionnage (sauf Casshern je crois, mais bon 1/370 critiques ça pèse pas lourd ).

[Heatmann]

ok, merci pour ces éclaircissements, ça ne sert à rien de donner son avis si celui-ci est déformé juste après.

??
c'est pas juste apres, y a genre au moin 2/3 ans entre ces critique , pis entre 7.5 et 9 c'est un revision a la hausse qui peut se comprendre , ca arrive souvent .

donc toi tu decouvre un film , et pouf , ton avis il est celler, tu a plus le droit de le changer apre ?

[caducia]

ah non, je parlais de quelqu'un d'autre qui change ta note. On a tout à fait le droit de changer d'avis. En général, ma première impression reste la meme par la suite, mais il y a des fois où je redécouvre des trucs bien sur.

[Heatmann]

je croit que la on c'est pas compris mutuellement .

la note de Way , c'est lui qui l'a changer lui meme , mais il a juste pas reecrit sa critique quoi , personne a changer sa note pour lui

Films revus:

1 - Les Incorruptibles (bluray-vostfr) : 7/10 (- 0.5 pts)
2- Le 13 ème guerrier (bluray-vostfr) : 9/10 (+ 1.5 pts)
3- Le Bon , la Brute et le Cinglé (bluray-vostfr) : 7.5/10 (- 1.5pts)
4- Open Range (bluray-vostfr) : 8.5/10 (+ 1.5 pts)
5- Inception (bluray-vostfr): 9/10 (+ 2.5 pts)
6- I saw the devil (bluray-vosta) : 7.5/10 (-1.5 pts)
7- Apocalypse Now (bluray-vostfr): 10/10 (+1 pt)

[Waylander]

Ouais j'avais revu le film en bluray et j'ai grave kiffé mais j'ai rien réécrit et dans ma critique du film j'avais mis la note comme d'hab en bas à la fin mais là j'ai pas pensé à la retirer. Caducia lis mes critiques je kiffe j'ai une touche.

[Mark Chopper]

Et voilà, une ambiance de pays occupé règne sur BoM

Tout le monde se méfie...

[caducia]

Le Chocolat

Réalisé par Lasse Hallström Avec Lena Olin, Juliette Binoche, Johnny Depp Comédie, romance -UK/USA - 2h01 2000

6/10

Synopsis

Durant l'hiver 1959, Vianne Rocher s'installe avec Anouk, sa petite fille, à Lansquenet, une petite bourgade française. En quelques jours, elle ouvre une confiserie à proximité de l'église. C'est une chocolatière hors pair : elle devine la gourmandise cachée de chacun et adapte ses recettes raffinées pour combler ses clients. De nombreux villageois s'abandonnent rapidement à ses irrésistibles friandises et succombent à ses délices sucrés.
Mais la bourgeoisie huppée de la ville ainsi que le Comte de Reynaud sont outrés de voir les habitants envoûtés par les chocolats de Vianne. Craignant que ses friandises n'amènent les gens au péché et à l'oisiveté, le Comte s'oppose vivement au commerce de Vianne et, afin de causer sa faillite, interdit à quiconque de s'y rendre. La venue d'un autre étranger, le beau Roux, va bouleverser la donne. Il aide Vianne à tenir tête à ses détracteurs.

Critique

Film assez indigeste, normal étant donné son titre. C'est vraiment un film pour touristes qui est bourré de clichés et est censé se passer dans un petit bourg en France sauf que le casting est composé d'acteurs US ou britanniques mis à part Juliette Binoche qui est la seule frenchy du lot.

Néanmoins le casting est excellent avec une brochette d'acteurs à tronches : Peter Stormare, Alfred Molina , Judi Dench, Lena Olin, Carrie-Anne Moss et Depp (juste une apparition sans intéret). Cette excellente distribution reste le seul intérêt du film car cette galerie de personnages truculents forment un univers particulier, et chacun a un rôle à jouer et trouve sa place dans le récit.

L'histoire en elle-même n'a rien de passionnant et a un coté poétique et très désuet qui tend à évoquer le refus des différences (l'étrangère chocolatière rejetée par le village), les préjugés sans fondement, le rôle de l'église, les relations hommes/femmes et familiales, la tentation,la libération de soi...
Bref, derrière un petit village français tout mignon tout droit sorti d'une maison de poupées où en apparence tout va bien, se cachent de vilaines habitudes, croyances et secrets que Mme Binoche va déterrer pour remettre tout ça en ordre. Un film fait de bonnes intentions tout comme son héroïne, qui au départ s'avère assez sympathique et frais mais qui a la longue devient répétitif sans surprise et dégoulinant de bons sentiments et guimauve à souhait.

Hélas, le film sent le carton pâte et est trop caricatural, une morale de tolérance banale sans relief avec une esthétique presque parfaite à tendance publicitaire old school, empli de bons sentiments et ne propose que quelques scènes bien trouvées qui se détachent du lot.

La palette de personnages si différents mais sous le joug du maire sont comme des moutons qui sont bridés, n'ayant pas le droit de s'exprimer, ni de céder à la tentation...et chaque villageois va amener le film dans diverses pistes thématiques, mais une seule solution au problème... le chocolat. Vianne Rocher tente de les libérer avec sa liberté de ton et d'esprit et de leur ouvrir les yeux.
Un film doté d'un bel emballage esthétique niveau casting et décors mais sans trop de prises de risques avec des émotions qui sentent un peu trop le préfabriqué. Un peu trop gentillet en somme.

[caducia]

Ouais j'avais revu le film en bluray et j'ai grave kiffé mais j'ai rien réécrit et dans ma critique du film j'avais mis la note comme d'hab en bas à la fin mais là j'ai pas pensé à la retirer. Caducia lis mes critiques je kiffe j'ai une touche.

tu n'as pas le monopole de lecture des critiques, elles sont fait pour être lues, avant de poster ma critique je lis celles des autres avant...(peu importe l'auteur)

No problemo.

Idem, la fin est trop vite torchée. Ya quand même de lourds défauts. Mais faut prendre en compte les coupes de fous furieux et la galère que le film a connu. Le résultat vaut largement le coup quand même. Dan le genre de toute façon ya pas grand chose à part "Les vikings" le reste c'est de la daube : Outlander, Pathfinder etc... J'attend avec hâte "Viking" de Mel Gibson parce que là ça va tuer. En fait, pour le 13ème guerrier, c'est juste dommage de pas avoir LE film que ça aurait du être.

et mettre 9...il faut réécrire ta critique alors.

Bref...

[zack_]

Et voilà, une ambiance de pays occupé règne sur BoM

Tout le monde se méfie...

Comme quoi un simple jeu peut créer une ambiance malsaine

[Dunandan]

Bah je l'aime bien Le chocolat (un bon petit 6 de mémoire)

[Heatmann]

moi aussi mais en general j aime bien les film de hallstrom , re-

[Waylander]

Ouais j'avais revu le film en bluray et j'ai grave kiffé mais j'ai rien réécrit et dans ma critique du film j'avais mis la note comme d'hab en bas à la fin mais là j'ai pas pensé à la retirer. Caducia lis mes critiques je kiffe j'ai une touche.

tu n'as pas le monopole de lecture des critiques, elles sont fait pour être lues, avant de poster ma critique je lis celles des autres avant...(peu importe l'auteur)

No problemo.

Idem, la fin est trop vite torchée. Ya quand même de lourds défauts. Mais faut prendre en compte les coupes de fous furieux et la galère que le film a connu. Le résultat vaut largement le coup quand même. Dan le genre de toute façon ya pas grand chose à part "Les vikings" le reste c'est de la daube : Outlander, Pathfinder etc... J'attend avec hâte "Viking" de Mel Gibson parce que là ça va tuer. En fait, pour le 13ème guerrier, c'est juste dommage de pas avoir LE film que ça aurait du être.

et mettre 9...il faut réécrire ta critique alors.

Bref...

Tu vas m'emmerder combien de pages sur cette note à la con ?

[caducia]

non, mais c'est pour t'expliquer pourquoi je trouvais que la note ne collait pas avec la critique...t'inquiète ça na m'empeche pas de dormir la nuit.

[Alegas]

L'Ombre du mal

Réalisé par James McTeigue Avec John Cusack, Luke Evans, Alice Eve Thriller, Policier -ES/Hongrois/USA - 1h51 2012

4.5/10

Synopsis

Edgar Allan Poe n’aurait jamais imaginé qu’un de ses "admirateurs" serait assez fou pour recréer les horribles crimes nés de ses délires littéraires ; assez pervers pour l’obliger à devenir son biographe et à narrer par le menu ses sanglants exploits, mis en scène avec une précision diabolique ; assez cruel pour lui enlever la femme de sa vie et l’ensevelir en lui laissant tout juste quelques heures pour la sauver… Pour un écrivain, rien n’est plus troublant que de voir ses fictions prises au pied de la lettre, et ses personnages de fiction s’incarner dans le monde réel. Mais pour l’auteur des "Histoires extraordinaires", l’enjeu est de retrouver au plus vite son "double" démoniaque pour éviter de sombrer lui-même dans une folie sans retour…

Critique

Un thriller façon "Copycat" du 19ème siècle, un sérial killer qui s'inspire des nouvelles d' Edgar Allan Poe pour commettre ses meurtres. L'idée de base est assez originale, mais le film est empli de défauts, tout d'abord le rythme du film est assez lent, avec un ennui presque constant, même si le scénario permet de garder l'identité du tueur secrète jusqu'aux dernières minutes celà ne suffit pas à garder l'attention du spectateur par sa monotonie malgré une idée de départ prometteuse.




Le casting est globalement alléchant, John Cusack dans le rôle de l'auteur qui garde un coté poétique dérangé alcoolique et sombre et qui se sent investi par le rôle. Personnage hypersensible, torturé, dépressif au teint proche du cachet d'aspirine et bavard comme jamais.
Brendan Gleeson qui a un rôle mineur mais toujours aussi excellent, Kevin McNally, Alice Eve ...
L'ambiance générale est assurée par une photographie soignée, une réalisation assez réussie dans l'ensemble avec une belle fluidité des images mais il y a quelques effets spéciaux qui sont hyper visibles et qui dénotent par rapport à l'esthétisme du long métrage, comme l'ombre géante en scène d'ouverture,corbeaux en CGI, gouttes de sang rajoutées...néanmoins la réalisation est sobre peu inventive.

Le film offre pas mal de scènes de violence et on y voit pas mal d'hémoglobine, de meurtres et de plaies en gros plans, rien ne peut échapper au spectateur, âmes sensibles s'abstenir. De jolies scènes extérieures brumeuses à souhait faisant penser aux rues Londoniennes où aurait pu sévir Jack L'éventreur. Sinon, la plupart des scènes sont en intérieur mais avec une noirceur omniprésente, les visages sont filmés en très gros plans ce qui n'est pas du plus bel effet. Sinon, le réalisateur offre une scène de bal très classe.

Je pense que les fans de l'auteur ne doivent pas être comblés car c'est un libre mélange de références à son oeuvre et sa vie mais il y a énormément de libertés sur la vie de l'inventeur de la littérature fantastique.

Assez décevant malgré de belles interprétations de la part de Cusack et Luke Evans, quelques références aux films de genre et qui s'inspire de Seven, Copycat ou encore From Hell.

[caducia]

Platoon

Réalisé par Oliver Stone Avec Charlie Sheen, Tom Berenger, Willem Dafoe Guerre, Drame - USA - 2h00 1987

8.5/10

Synopsis

Septembre 1967: Chris Taylor, dix-neuf ans, rejoint la compagnie Bravo du 25ème régiment d'infanterie, près de la frontière cambodgienne. Chris, issu d'une famille bourgeoise s'est engagé volontairement et, plein d'idéal entend bien servir son pays. Mais la réalité est tout autre et ses illusions vont tomber les unes après les autres. Il sera également temoin de la rivalité sanglante qui oppose deux officiers qu'il admire. "J'ai eu l'idée de "Platoon" en décembre 1969 à mon retour du front. Mais personne ne voulut produire ce script "trop dur, trop noir et deprimant".

Critique

Petit chef d'oeuvre du genre où Oliver Stone souhaite donner une vision très réaliste de la guerre du Viet Nam par un récit immersif dans cette nature hostile faite de crasse, de bestioles en tous genre,chaleur, humidité et des ennemis qui se fondent au décor pour mieux en surgir nécessitant une vigilance à chaque seconde. C'est pourquoi le long métrage ne présente pas tellement de moments de détente et de déconnade entre soldats (malgré quelques shoots) mais on assiste surtout à des missions de reconnaissance, ou à des batailles sanglantes.

Oliver Stone offre une galerie de personnages mais 3 seulement s'en détachent et leur personnalité est un peu plus poussée, mais c'est largement suffisant car ce sont les éléments clé du film, et celà permet de garder une certaine clarté.
Chris Taylor, incarné par Charlie Sheen est un bleu pas comme les autres qui a choisi d’être là alors qu'il aurait pu rester à continuer ses études à l'université au sein de son milieu aisé. Incarnant un personnage plutôt intelligent, civilisé, peu expérimenté et innocent qui voit la guerre d'un oeil neuf, une voix-off permet de comprendre qu'on le laisse à l'écart et qu'il n'est pas vraiment intégré à sa section au début du film, mais devient un dès leur dès sa première blessure de guerre. Il dénote du reste du peloton qui sont issus de milieu pauvre et n'ont pas choisi leur destin et vont en quelques sortes à l'abattoir.
Chris ne sait pas trop sur quel pied danser, s'il doit rester droit dans ses bottes et se plier aux ordres les plus idiots ou faire valoir les droits de l'homme et dénoncer les dérives de certains soldats, celui-ci a virer de bord plusieurs fois et va parfois manquer de courage pour ouvrir sa gueule et dire vraiment ce qu'il pense, mais celà reste son seul moyen de survivre.

Les deux autres personnages principaux du long métrage sont le sergent Elias (Willem Dafoe) et le sergent Barnes (Tom Berenger) qui sont deux fortes têtes ayant deux points de vues différents. Elias souhaitant faire la guerre dans le respect des lois, c'est à dire si on peut éviter les morts de civils innocents ou les viols c'est pas plus mal alors que Barnes souhaite déblayer le terrain et considère que tous les Viets sont coupables de cette guerre et n'a aucune pitié. Chris assiste à cette confrontation impuissant et s'aperçoit que l'ennemi n'est pas uniquement du coté asiatique. Entre Elias et Barnes, l'un sait que la guerre est perdue d'avance mais fait bonne figure alors que Barnes s'acharne à faire le job dans l'espoir d'une victoire et est capable des pires dérives.
Coté dialogue, ils sont bien entendu bourré d'insultes à chaque réplique pratiquement, un langage plutôt franc et direct mais ils ne sont pas inutiles et servent l'histoire et rendent le récit accessible à tous.

Coté réalisation, c'est une sacrée claque avec des prises en vue au niveau des soldats, mouvements de caméras linéaires passant d'un soldat à l'autre tel le regard de l'un des leurs et quelques cadrages en caméra subjective au sein même du régiment au coeur des combats. Stone offre quelques plans de ciels, de vue à travers les cimes d'arbres qui rappellent que derrière ce pays hostile boueux se cachent quelques merveilles. La BO magnifique permet de souligner l'émotion de façon subtile et mélancolique.

L'ensemble est bien équilibré laissant place autant à l'action qu'à la réflexion d'une façon simple et efficace sans aucune lourdeur, et un film qu'on peut transposer à n'importe quel conflit restant toujours d'actualité.