[Caducia] Mes critiques en 2012

[Heatmann]

desoler alegas mais la tu soutient une logique ou on peut pas faire un film , meme si ca a deja ete fait et dit ailleur , juste pour le plaisir de revoir de tel film qui sont devenue rare ? ( apres on peut ne pas aimer , mais la a t ecouter on dirait qu il faut a tout prix 1 element nouveau , original , obligatoir , sinon ca vaut rien ) ...

[Alegas]

Genre Barry Lyndon c'est vachement ancré 70's par exemple

Bah rien que la façon dont s'ancre le film dans la filmo de Kubrick, oui.

Jed, les films avant-gardistes sont, à mon sens, souvent des mélanges de genre déjà existants. C'est rarement des trucs 100% originaux. (ou alors je veux bien que tu m'en cites)

Ouais mais le cinéma fonctionne sur des recettes quasi-centenaires reprises à DW Griffith ou Eisentein voire Hitchcock, à ce petit jeu, tu trouveras toujours un truc que t'as déjà vu ailleurs. Un film peut-être avant gardiste dans son propos ou même dans la forme et là, ça n'a rien à voir avec la notion de genre.

Bien entendu, mais imagine qu'un film avant-gardiste sorte 30 ans après sa sortie initiale, il ne sera surement plus qualifié comme tel et sera qualifié de rébarbatif. Dans le cas d'Or Noir c'est un film auquel j'aurais surement pu trouver des qualités s'il étais sorti des années auparavant, mais lorsque tu vois ça en 2011 bah faut pas s'étonner que presque tout le monde le trouve moyen, certains y trouveront un charme old school mais ça reste ultra subjectif.

mais la a t ecouter on dirait qu il faut a tout prix 1 element nouveau , original , obligatoir , sinon ca vaut rien

Ouais je sais que ça peut porter à confusion mais c'est pas du tout mon intention j'imagine que tu t'en doute. Comme je l'ai dis sur le topic du Hooper, ils sont nombreux les films inutiles dans mon Top 100.

[Waylander]

Je te soutiens Alegas.

[caducia]

Postman

Réalisé par Kevin Costner, Brian Helgeland Avec Kevin Costner, Will Patton, Larenz Tate aventure - USA - 2h58 1998

6/10

Synopsis

En 2013, dans l'Ouest americain, une guerre d'une ampleur sans précédent a fait voler en éclats les structures de la société et bouleverse l'écosystême. Les survivants vivent dans des hameaux de fortune sous le joug d'un général auto-proclamé du nom de Bethlehem, qui fait régner la terreur. Un vagabond anonyme croise un jour le chemin du despote.

Critique

Vu il y a très longtemps, j'en avais gardé un bon souvenir lointain. Hélas, le film est assez long et souffre de grandes irrégularités en terme de qualité et d'intéret.
Le début du film est assez bien réalisé avec une ambiance post apocalyptique vaguement inspirée de "Max Max" qui est assez crédible point de vue décors et réalisation (il y a juste le lion qui fait bizarre !). En plus, on arrive rapidement à cerner le caractère du héros qui est un homme simple qui parle à sa mule, et on est trop triste quand sa mule meurt...On va voir que le caractère solitaire et poétique du futur facteur est proche de celui du Lt Dunbar de "danse avec les loups", et celui-ci va subir un peu la meme évolution, et l'homme maladroit et naif va se durcir pour devenir un guerrier et un leader.

Après le coté présentation et bagne plutot bien amené et intéressant, on passe au coté romance avec des scénettes musicales qui annoncent le début de la fin concernant la qualité du film avec une montée d'incohérences, de manque de prise de risques, avec pas mal de longueurs.

Le long métrage prend donc un coté cul-cul avec la mascarade du postier envers les locaux, Costner essaye de faire passer des messages à travers des symboles, mais c'est empli de clichés et l'ensemble reste vraiment naïf, et dégoulinant de bons sentiments. Celà peut aussi ressembler vaguement à "danse avec les loups" avec la rencontre avec les indiens, mais ici ça n'a rien à voir, aucune trouvaille, pas d'humour, c'est très plat et plutôt répétitif avec un coté patriotique pénible. Tout celà manque d'une réelle beauté visuelle stotchante qui existait dans "danse avec les loups" et permettait d'oublier le coté longuet de certains passages.
La réalisation reste tout à fait honorable, mais il y a assez peu de panoramas contemplatifs à la "open range" de l'ouest des USA et pourtant il y aurait de quoi sublimer le film qui manque de travail au niveau des couleurs. Au lieu de ça, on a droit à énormément de plans dans les décors des patelins sans intérêt, ou à des arrières plans de cascades.
Pour les costumes, on va dire que c'est basique comme tous les films post-apocalyptiques, des fringues de clodo.
Et les phases romantiques sont dignes de "Robin Hood".

Manque de réalisme dans ce chaos où les gens sont propres comme un sou neuf, mais ont des fringues percées et de la bouffe à volonté. Un ajout d'un peu de crasse par-ci par-là et d'une notion de souffrance des peuples pourraient ajouter un soupçon de crédibilité.

Casting assez moyen. Costner est crédible mais on l' a connu plus charismatique "open range", "Wyatt Earp", "Revenge". Giovanni Ribisi est excellent, hélas son personnage ne fait pas long feu. Sinon, tout le reste du casting est à jeter.

Niveau psychologie, celà ne vole pas très haut, des personnages très caricaturaux, un grand manque de subtilité et d'inspiration. Certaines scènes frisent le ridicule.
Le message que Costner souhaite transmettre est celui de l'espoir qui existe toujours dans le chaos le plus total, la solidarité et dénoncer les dictatures...

Film plutôt sympathique mais qui mériterait un bon montage pour n'en garder que l'essentiel. Un projet bâtard entre "waterworld" et "danse avec les loups" mais qui manque d'ampleur épique et visuelle avec un héros qui manque un peu de personnalité et ne joue pas trop son coté imposteur qui aurait pu être intéressant.
Long métrage bien gentillet qui manque de classe visuelle surtout sur la fin malgré quelques séquences plus inspirées, et un coté naïf désuet.

[caducia]

Classement 2012

Ciné

TOP 5

MIB 3 : 8/10
Cheval de guerre : 8/10

Prometheus : 7.5/10
Millenium : 7.5/10
Le territoire des loups: 7.5/10

Avengers : 7/10
La Cabane au fond des bois : 7/10
Contrebande : 7/10
Malveillance: 7/10
J Edgar: 7/10
Mission Impossible Ghost protocol : 7/10
Eva : 7/10

Bullhead 6.5/10
Detachment : 6.5/10
21 jump Street: 6.5/10
John Carter: 6.5/10
My week with Marylin: 6.5/10
La dame de fer: 6.5/10

The Descendants :6/10
Dangerous method : 6/10
Dark shadows: 6/10
Johnny English: 6/10
La taupe : 6/10
Je te promets : 6/10
Albert Nobbs : 6/10

Hunger games: 5/10
We bought a zoo : 5/10
La dame en noir: 5/10
Dos au mur : 5/10
Margin Call : 5/10
Tyrannosaur: 5/10
Blanche-Neige et le chasseur : 5/10

Perfect sense : 4.5/10
Voyage au centre de la terre II: 2 4.5/10

Extrêmement fort et incroyablement près : 4/10
Target: 4/10
Sécurité rapprochée : 4/10
Sherlock Holmes 2 : 4/10
La vérité si je mens 3 : 4/10

Bel ami: 3.5/10

La colère des titans: 3/10
Chronicle : 3/10
The Darkest Hour : 3/10
L'amour dure 3 ans : 3/10

Disparue : 2/10
Echange standard: 2/10
Cosmopolis : 2/10
American pie 4 : 2/10
Battleship: 2/10
Underworld: Nouvelle ère : 2/10

Projet X : 1/10


DTV

Get the gringo: 7/10
La doublure: 6.5/10
Reatreat: 6.5/10
Chiens de paille: 6.5/10
Le secret de peacok: 4/10
Flypaper : 4/10
the divide: 1/10

[Alegas]

[Dunandan]

Tu fais ce smiley car elle a vu pratiquement tous les films sortis ce mois-ci ?

[Alegas]

Même pas.

[caducia]

c'est pas ce mois-ci c'est cette année, faut pas déconner.

[Dunandan]

Ah oui sorry j'ai mal lu

[caducia]

Wyatt Earp

Réalisé par Lawrence Kasdan Avec Kevin Costner, Dennis Quaid, Gene Hackman western - USA - 3h10 1994

7.5/10

Synopsis

En 2013, dans l'Ouest americain, une guerre d'une ampleur sans précédent a fait voler en éclats les structures de la société et bouleverse l'écosystême. Les survivants vivent dans des hameaux de fortune sous le joug d'un général auto-proclamé du nom de Bethlehem, qui fait régner la terreur. Un vagabond anonyme croise un jour le chemin du despote.

Critique

Un vrai biopic ce film qui couvre la vie de Wyatt Earp de son enfance jusqu'à la ruée vers l'or, certes c'est intéressant mais assez long avec quelques moments dont on aurait pu se passer.
Le film couvre à la fois la vie intime et les relations familiales du personnage mais aussi sa vie publique dans le pur style western, un rythme assez lent linéaire d'où une certaine lourdeur générale et un manque d'intensité.

Le casting est assez réussi et est cohérent avec l'ensemble du film qui se veut réaliste et ainsi on n'a pas trop d'acteurs avec des visages marqués habituels.
K.Costner endosse le rôle principal, ce qui change de ses rôles habituels de héros bien sous tous rapports avec ce cowboy bourré de défauts mais que le film tente d'expliquer. Costner est globalement convainquant, sauf en ce qui concerne la partie jeunesse où il est affublé de moumoutes à la Robin des bois ce qui dénote clairement avec le reste du film.

A noter la performance de Dennis Quaid qui est un acteur plutôt moyen habituellement mais qui est d'une grande justesse. Je trouve le cast féminin assez faiblard, mais sinon les rôles masculins sont bien distribués : Gene Hackman , Mark Harmon , Michael Madsen , Jeff Fahey , Jim Caviezel. Casting prestigieux.
Le film est assez bavard et globalement c'est une histoire d'hommes qui ne se confient pas, tout est en sous entendus ou banalités, avec un cruel manque de sentiments et de scènes fortes en émotions. Aucun personnage ne pète les plombs, se lâche et livre ses sentiments, dommage on aurait aimé assisté à quelques confessions style Open Range pour ajouter un peu d'humanité à ces cowboys. Seul le personnage du Doc est un peu moins conventionnel et reste plus marquant et plus humain.

La réalisation est tout à fait satisfaite mais classique, celà manque de plans contemplatifs paysagers et d'études de couleurs. Une réalisation qui manque un peu de nervosité ,de personnalité, de densité avec aucun plan stotchant à la "Blackthorn" ou "Open Range". Réalisation hyper calibrée classique.

Niveau action, certes il y en a mais pas tellement au cours des 3h10. Pour ma part, j'ai été déçue par ces gun fights peu impressionnants qui manquent d'ampleur. Ensuite, le western n'est pas mon genre préféré donc je ne suis pas la mieux placée pour juger, mais un film plus ramassé aurait été plus facilement accessible, et des personnages un peu moins caricaturaux et plus "humains" auraient rajoutés encore plus d’authenticité au film qui est déjà très réaliste, détaillé et consistant. Un bijou pour les inconditionnels du genre, un aspect plus documentaire pour les non initiés.

[caducia]

L'Empire du soleil

Réalisé par Steven Spielberg Avec Christian Bale, John Malkovich, Miranda Richardson guerre - USA - 2h34 1988

8.5/10

Synopsis

En 1941, la concession internationale de Shanghaï semble ignorer tout de l'occupation japonaise du reste du pays. James Graham, jeune fils d'un industriel britannique, y vit une existence protégée et pleine d'aventures imaginaires. Mais l'attaque de Pearl Harbour marque la fin de cet état de grâce, et James se retrouve séparé de sa famille. Condamné au statut d'errant, il se retrouve finalement emprisonné dans un camp de prisonniers où il doit apprendre à survivre...

Critique

Un des rares Spielberg que je n'avais pas vu. Il est bien rare d'entrevoir la guerre à travers les yeux d'un enfant. Spielberg arrive donc à mêler le thème de l'enfance qui lui est cher et celui de l'univers violent de la guerre, il arrive à montrer que sur certains points les enfants sont plus courageux que certains adultes car ils gardent un certain espoir, arrivent à s'évader à travers leurs rêves et souvenirs.

Un gosse pourri gâte interprété par le jeune Christian Bale qui confronté à l'emprisonnement dans un camp va devoir se métamorphoser en petit guerrier débrouillard et se jouer des adultes du mieux possible pour survivre.
Le cinéaste choisit la carte de l'intimiste et on ne décompte que peu de scènes spectaculaire mais la plupart du temps on suit le quotidien de Jim et de ses relations avec les adultes.
Un film assez optimiste fidèle à la vision du cinéaste qui arrive à trouver du bonheur dans les pires situations mais il arrive à nous plonger dans l'histoire malgré l’invraisemblance globale du scénario.

Le personnage central de Jim est intéressant car singulier, loin d’être un gamin ordinaire il est plutôt du style casse pieds et c'est ce qui va lui permettre d’être sauvé à plusieurs occasions et qui s'adapte à toute situation , tout en restant fasciné par les avions alliés ou ennemis. En contraste avec les adultes qui sont ancrés dans leurs habitudes comme de simples moutons dans des enclos. A noter la prestation de John Malkovich en père de substitution pour Jim, une belle ordure, pervers et individualiste.

Une réalisation plutôt sobre et claire, on est impressionné lors des séquences de mouvements de foule très réalistes, pas d’esbroufe mais de la pure efficacité. Spielberg n'essaye pas de diaboliser les japonais qu'on voit assez peu, et ne donne pas dans la caricature d'où un film assez équilibré et très humain avec des méchants presque anonymes. On a plus l'impression que les européens se laissent bercer par le destin tout au long du film, et Spielberg ne cède pas à la facilité de nous montrer une souffrance brute mais nous la suggère. Une ambiance pas si noire qu'elle aurait pu être.
Un film un peu idéalisé mais original même s'il manque de quelques rebondissements et de temps morts au milieu du film mais la film est sublime.
Il est intéressant de voir l'évolution du jeune Jim qui passe de statut d'assisté de la vie à un petit mec débrouillard, passant du courage à la lâcheté, du ridicule au respect total, du rêve à la folie, de la naïveté à la maturité.
Assez beau visuellement avec un gamin attachant mais un scénario qui manque de complexité.

[Alegas]

Blanche-Neige et le chasseur

Réalisé par Rupert Sanders Avec Kristen Stewart, Chris Hemsworth, Charlize Theron Fantastique, Action, Aventure - USA - 2h06 2012

6.5/10

Synopsis

Dans des temps immémoriaux où la magie, les fées et les nains étaient monnaie courante, naquit un jour l’unique enfant d’un bon roi et de son épouse chérie : une fille aux lèvres rouge sang, à la chevelure noire comme l’ébène et à la peau blanche comme neige. Et voilà précisément où l’histoire que vous croyiez connaître prend fin et où la nouvelle adaptation épique et envoutante de ce célèbre conte des frères Grimm débute. Notre héroïne, dont la beauté vient entacher la suprématie de l’orgueilleuse Reine Ravenna et déclencher son courroux, n’a plus rien d’une damoiselle en détresse, et la cruelle marâtre en quête de jeunesse éternelle ignore que sa seule et unique rivale a été formée à l’art de la guerre par le chasseur qu’elle avait elle-même envoyé pour la capturer. Alliant leurs forces, Blanche-Neige et le chasseur vont fomenter une rébellion et lever une armée pour reconquérir le royaume de Tabor et libérer son peuple du joug de l’impitoyable Ravenna.

Critique


Malgré quelques jolis effets spéciaux très originaux qui peuvent faire penser à du T2 sur certains aspects, le scénario est n'est pas très élaboré.
Pour le casting, à part Charlize Theron à qui la personnage de la sorcière lui colle parfaitement à la peau pour un personnage marquant et réussi meme si elle est un peu en mode "surjeu" parfois, les autres protagonistes sont à oublier le plus vite possible. Kristen Stewart n'est pas du tout crédible, aucun charisme, aucun charme et qui a un besoin urgent de prendre une douche.

Chris Hemsworth use de sa grosse voix mais est plus ridicule qu'autre chose. Une romance entre les 2 personnages pas du tout crédible qui tombe comme un cheveu sur la soupe.
Mis à part le personnage de la reine Ravenna (C. Theron) qui est un peu plus développé, on survole totalement les autres personnages. Les nains ont rarement été aussi ratés (mais sont les plus attachants), ce qui fait tache car l'esthétisme des images est assez cohérent et poétique avec une certaine modernité et une imagination graphique qui ressemble un peu au film de T. Gilliam "Les Frères Grimm" et certaines créatures issues du "labyrinthe de Pan" ou "Princesse Mononoke" et une noiceur Burtonienne.
Aucun personnage attachant parmi ces stars hollywoodiennes et aucune émotion à l'arrivée, le spectateur reste impressionné mais pas impliqué avec ce rythme maladroit provocant un fort ennui.

Le script aurait pu être un peu plus élaboré et l'action plus présente, 2 scènes de bataille maximum façon "Seigneur des Anneaux" peu impressionnantes, assez mal mises en scène. Une histoire très banale sans aucune prise de risque monotone, tout le budget du film ayant été sur la partie visuelle, décors et effets spéciaux particulièrement beaux.

[erferf]

Merde, encore une bande annonce trompeuse

[caducia]

Private Resort

Réalisé par George Bowers Avec KRob Morrow, Johnny Depp, Emily Longstreth Comédie - USA - 1h22 1987

3.5/10

Synopsis

Deux adolescents sont invités pour le week-end dans une station balnéaire de Floride, dans le but avoué de rencontrer des filles... .

Critique

Petite comédie assez distrayante dé^paysante dans le style "les bronzés" façon US, avec pas mal de femmes dénudées sous le soleil de la Floride. Quiproquos, poursuites infernales dans les couloirs de l’hôtel de luxe, blagues à 3 sous. Le film ne vole pas très haut et reste du niveau de Police Academy ambiance "Cocktail".
On y retrouve le jeune J. Depp avec une voix trop ridicule en VF qui vient cachetonner, Hector Elizondo (le psy de Monk entre autres) assez burlesque.
Pas mal d'autodérision, de ridicule, de scènes cocasses et de filles en bikini à gogo aux formes parfaites pour le plaisir de ces messieurs. L'ambiance 80's est assez agréable à voir, très relax sans prise de tête. Un film assez idiot en soi mais qui peut détendre et se changer les idées en cas de besoin.