[Caducia] Mes critiques en 2012

[caducia]

c'est sur mais c'est trop loin tout ça.

[osorojo]

J'dois vraiment pas être fait pour l'HF

[Dunandan]

Les Ailes de l'enfer

Réalisé par Simon West Avec Nicolas Cage, John Malkovich, John Cusack action -usa- 1h50 -1997

9/10

Synopsis

Con Air, c'est la division aeroportée de la police fédérale américaine qui assure le transport des detenus à travers le pays pour comparution devant la cour, urgence médicale ou transfert de prison à prison. Cameron Poe, récemment libéré sur parole, prend place à bord d'un de ces avions pour retrouver sa femme et sa fille, qu'il n'a encore jamais vue. A bord egalement, Cyrus Grissom, surnommé le virus et quelques-uns de ses comparses, qui doivent rejoindre un nouveau quartier de haute sécurité.

Critique

Un pur d'action réalisé par l'excellent Simon West qui derrière son coté film d'action bourrin se révèle vraiment bien fichu offrant une brassée d'acteurs hétéroclites, un script solide qui manque certainement de subtilité qui nous offre un spectacle ininterrompu de scènes d'action qui s’enchaînent de façon efficace pour le plaisir des spectateurs amateurs du genre.
Mélangeant action à gogo et humour de façon assez bien équilibrée ainsi que des protagonistes où le camp des gentils et des méchants est un peu plus complexe que d'habitude permettant quelques rebondissements qui tombent à pic.
Casting excellent avec des têtes d'affiche (Cage, Malkovich) mais aussi quelques fameuses sales gueules du cinéma qui rendent les prisonniers particulièrement crédibles et qui sont pour une fois utilisés à leur juste valeur. Nicolas Cage est à un tournant de sa carrière et se prend un peu pour Bruce Willis qui doit se sortir d'une situation impossible seul contre tous, et donne de sa personne (avec un Cage qui savait encore jouer avec une certaine retenue et des biscotos). Malkovich au contraire en fait des tonnes et excelle en psychopathe manipulateur sans pitié.
Une brochette d'acteurs excellente qui offre une palette de personnalités et de détraqués allant d'un pseudo Hannibal Lecter à une petite frappe pour des scènes bien décalées et des répliques cultes !
Coté réalisation, ça envoie du lourd, même si je trouve que les couleurs ne sont pas très clinquantes avec une lumière un peu terne (mis à part quelques plans enflammés ou un final à Vegas qui claque bien !), les plans sont fluides lisibles.
Une avalanche de testostérone à prendre au second degré tout comme son pendant de 2012 "the expendables II" qui derrière son coté bourrin décérébré n'est pas si basique que célà avec un coté déjanté parodique volontaire qui donne un capital sympathie indéniable avec ces prisonniers qu'on aime détester.
Spectacle pyrotechnique, surenchère d'action, d'humour et de clins d'oeil pour un résultat savoureux qui ne fait pas dans la finesse.

[Jimmy Two Times]

Quel panard ce Con Air! Dans mes souvenirs, il ne valait pas tripette mais la redécouverte cette année fut salvatrice! Le temps lui fait même du bien, je trouve!

Edit: si un amateur de testostérones passe dans le coin, qu'il fasse une critique et hop, dans le top.

[caducia]

heatmann il pourrait s y coller.

[Jimmy Two Times]

Il l'a déjà critiqué et un poil radin sur le coup

[caducia]

Hamlet

Réalisé par Franco Zeffirelli Avec Mel Gibson, Glenn Close, Alan Sir Bates drame -usa- 2h15 -1992

4.5/10

Synopsis

Hamlet, le prince du Danemark, découvre que son oncle Claudius a tué son père pour accèder au trône, et décide de se venger ...

Critique

Une adaptation vraiment ratée et qui a très mal vieilli. Malgré un casting bluffant, la sauce ne prend pas du tout avec un sacré loupé en ce qui concerne les décors et la mise en scène.
Ainsi malgré un Mel Gibson totalement habité et investi de ce rôle Shakespearien crève l'écran mais ne peut pas trop se défaire de ces décors d'une finition très basique, peu raffinée, qui donne un aspect général plutôt brute et château en carton où 2 malheureuses tentures font guise de déco. Peut être que l'aspect minimaliste des décors est fait pour mieux mettre en avant ses acteurs hélas la réalisation est assez mauvaise avec uniquement des plans fixes qui alourdissent un peu plus l'oeuvre.
Coté casting féminin, on n'a pas à faire à des canons de la beauté, entre la mère Glenn Close qui est juste dans son jeu mais plutôt fade et Helena Bonham Carter en Ophelia qui fait donc morbide et "petite chose" n'offre aucun charisme en comparaison de Gibson se faisant voler la vedette, et ne donne aucun effet d'attirance physique ou de fascination envers le public.
Une version bien poussiéreuse et peu inspirée d'un classique qui est un vrai gâchis.

[caducia]

The Baytown Outlaws

Réalisé par Barry Battles Avec Eva Longoria, Billy Bob Thornton, Paul Wesley Action , Comédie -usa- 2h00 -2012

7.75/10

Synopsis

Trois frères plutôt ploucs du milieu des Etats-Unis décident d'aider une femme à récupérer son fils de son père soi-disant abusif.

Critique

Un film bien punchy mais il ne faut pas se fier à l'affiche mensongère car les 2 têtes d'affiche (E.Longoria et Billy Bob Thornton) ne font que de courtes apparitions, et c'est tant mieux pour E Longoria. Le film repose donc sur des acteurs que je ne connaissais pas du tout qui campent 3 frères bien barrés, de vraies têtes brûlées sudistes, très soudés qui agissent avant de réfléchir qui font penser aux pires débiles issus de l'univers de Tarantino.
Des vrais anti-héros déglingués sur qui on ne mise pas un sou mais qui nous réservent de sacrées surprises.
Un film haut en couleur de part ses personnages et qui est ponctué de nombreuses références de genre pour un résultat plus qu'à la hauteur. Ainsi, on a droit à une ambiance western assez marquée par des fusillades dans les bars, chevauchées en voitures, un coté tarantino par des pensées philosophiques de haute volée, un coté Mad Max concernant un séquence, et pour les amoureux des bombes en petites tenues il y a de quoi faire.
Un mélange explosif d'action entêtante quasi interrompue, laissant des moments plus soft mais non moins inintéressants sur les liens de fraternité ou la différence. Une fratrie digne des Bondurant "des hommes sans loi", soudés et quasi-indestructibles en beaucoup plus déjanté.
Un spectacle jouissif par son coté action décérébrée mais aussi par son coté auto-parodique assez prononcé, et pas trop moralisateur.
Réalisation tout à fait honorable avec un beau travail des couleurs, pas de shaky cam, une merveille bien délirant et décomplexé.

[caducia]

Critiques express :

Dreamscape : 4/10



Une bonne idée général, du sous "Inception", mais des effets spéciaux très laids qui ont pris un sacré coup de vieux et une psychologie à deux sous.

Butter : 2/10



Comédie vraiment idiote pleine de bons sentiments, malgré un casting tout à fait honorable qui n'arrive pas à remonter le niveau de cette comédie 100% US caricaturale.

[Alegas]

L'Homme aux poings de fer

Réalisé par RZA Avec RZA, Russell Crowe, Lucy Liu Action , Aventure -usa/HK- 1h50 -2012

7.5/10

Synopsis

A son arrivée dans un village de la Chine féodale, un forgeron est contraint à se battre pour lui-même et pour les villageois, qu'il est amené à défendre contre de redoutables guerriers...

Critique

Un très bon divertissement qui néanmoins est loin d’être le film le plus intelligent de l'année qui rend hommage aux classiques asiatiques des années 50 avec quelques gadgets innovants et une BO décalée.
Le film ne brille pas non plus par son histoire qui est des plus simple, un revenge movie au parfum d'asie qui offre de superbes décors et des costumes à tomber qui permettent de cacher quelques armes secrètes à en faire pâlir Mr Bond.
Ainsi, on est loin de Kill Bill avec ses combats aux katanas des plus classiques, ici on a droits à des acrobaties peu crédibles et autres voltiges aériennes avec des effets spéciaux assez visibles.

Une ambiance de bagarre généralisée bordélique qui part dans tous les sens où tout peut arriver, qui sont mises en valeur par une réalisation innovante qui démultiplie les plans de caméras pour un rendu lisible, une ambiance qui se rapproche d'une nuit en enfer de Tarantino avec un brin d'élégance en plus. Ce qui m'a déplu ce sont les morceaux de rap en fond sonore qui gâchent vraiment le climax de certaines scènes. Sinon des split screens à l'ancienne bien gérés.
Joli travail de la photographie, avec un accent sur les contrastes entre les guerriers et paysans et un univers sombre qui s'oppose à l'univers cocoon de la maison de passes tout en rose et ornée de cerisiers en fleurs.

Coté action, on pourra en avoir pour son argent pour les amateurs, il en est de même pour l'hémoglobine avec des affrontements très sanglants qui sont des spectacles à mourir de rire frôlant le ridicule et totalement décomplexé.
Un film qui ne fait pas dans l'élégance ni le raffinement qui joue sur le coté kitch et autodérision, avec pas mal de scènes dénudées mettant en scène les petites geishas de L.Liu.
Coté casting, je ne suis pas douée en asiatiques donc je dois dire que ça peut aller. Russel Crowe ressemble à une barrique est assez irrésistible dans son rôle décalé. RZA qui tient le rôle du héros manque de charisme.

A voir au 2ème degré pour un divertissement honorable mais qui ne sera pas révolutionnaire avec des effets visuels qui cachent un peu la médiocrité du script.

[Mark Chopper]

Avant-première ou week-end en Albanie ?

[caducia]

Séjour 3 étoiles en américano-albanie.

[Mark Chopper]

Je vais tout de même attendre la sortie ciné pour celui-là, même si je n'attends pas des miracles.

[caducia]

Blackbird / Cold blood

Réalisé par Stefan Ruzowitzky Avec Eric Bana, Olivia Wilde, Charlie Hunnam Thriller -usa- 1h50 -2012

8.25/10

Synopsis

Addison et sa sœur Liza sont en fuite après un casse qui a mal tourné. Suite à un accident de voiture, ils se séparent pour rejoindre la frontière canadienne alors qu’une tempête de neige se prépare. Addison sème la terreur sur son passage, pendant que Liza rencontre Jay, un ex-boxeur en route pour fêter Thanksgiving chez ses parents. Le chemin des deux fugitifs ne va pas tarder à se croiser…

Critique

Thriller assez classique mais qui jouit d'un bel équilibre dans sa répartition des personnages qui donne un ensemble homogène et touchant. Le scénario est assez brillant et peu manichéen qui rend l'histoire assez complexe ne permettant pas de prévoir le déroulement de l'histoire avec une narration de l'évolution de 2 personnages en parallèle qui chacune est intéressante mais différente malgré un point de départ commun.
Casting 3 étoiles qui lui aussi est bien équilibré. Kris Kristofferson et Sissy Spacek qui jouent les parents courageux ayant des problèmes relationnels avec leur rejeton sont très justes même si leurs rôles sont assez basiques.
Olivia Wilde est presque méconnaissable d'un film à l'autre avec un jeu beaucoup plus subtil que d'habitude et un personnage ambigu.
Eric Bana tire son épingle du jeu avec le bad guy très charismatique et son interprétation investie impressionnante qui vous glace le sang d'un simple regard.
De seconds rôles très honorables, un script classique mais qui ménage le suspense.
On pourra reprocher un abus des CGIs concernant les flocons de neige qui font vraiment too much surtout en début de film, néanmoins l'ambiance glaciale qui rend la progression des protagonistes difficile a un rôle dans l'intrigue mais n'est pas exploitée à fond comme dans Insomnia ou Fargo, mais elle n'est là que pour contraster le coté chaleureux des rapports humains.
Le coté action et le coté psychologique un peu approfondi sont donc réussis dans "Blackbird", les acteurs livrant des interprétations solides.

[Scalp]

Il a l'air bien celui là.