SILENT HILL : RÉVÉLATION - Michael J. Bassett (2012)
Si vous avez aimé le premier film, que vous êtes fan de la saga sur consoles ou tout simplement si vous aimez le cinéma, préparez vous car Michael J. Bassett, déjà responsable de Wilderness et Solomon Kane, vient de livrer ni plus ni moins que l'étron filmique de cette année 2012 !
Alors que le film de Christophe Gans, bien que perfectible, avait totalement réussi à capter l'essence de ce qui faisait la force du jeu, cette suite tardive et profondément remaniée (le scénario a d'abord était écrit par Roger Avary, basé sur le scénario du jeu Silent Hill 3) s'impose comme un monument de suite ratée et un massacre en règle d'un univers pourtant propice à une belle réussite.
Alors que le film de Christophe Gans, bien que perfectible, avait totalement réussi à capter l'essence de ce qui faisait la force du jeu, cette suite tardive et profondément remaniée (le scénario a d'abord était écrit par Roger Avary, basé sur le scénario du jeu Silent Hill 3) s'impose comme un monument de suite ratée et un massacre en règle d'un univers pourtant propice à une belle réussite.
Amputé des deux tiers de son budget (20 millions contre 60 pour le premier), on croit souvent être devant un dtv d'horreur tourné en Bulgarie, avec sa mise en scène dyslexique, ses CGI mal intégrés, ses acteurs pitoyables (Sean Bean et Carrie Ann Moss ne s'en remettront pas), ses dialogues consternants et ses scènes chocs limitées à des jump scares pour gamins de six ans et quelques effets gores numériques de très mauvais goût (les doigts coupés qui sortent de l'écran en 3D ).
Mais le pire dans tout ça, c'est la facilité avec laquelle le réalisateur et scénariste de cette immondice sur pellicule se fout du matériau de base. Entre un scénario pour teenagers lobotomisés qui massacre celui, pourtant brillant, du 3ème jeu et un univers qui n'est plus qu'un décorum se limitant à un défilé de freaks vus dans les jeux ou pompés chez d'autres (merci Clive Barker), il est clair que les fans vont pleurer des larmes de sang.
Et que dire des figures mythiques de la saga comme Alessa, qui a maintenant la même tronche que la gamine aux cheveux gras de chez Takashi Shimizu. Ou encore Pyramid Head, tout juste bon à faire la bête de foire ou à livrer une imitation de Connor McLeod qui restera dans les annales (à ce titre le climax du film va faire bander les mecs de Nanarland).
Mais le pire dans tout ça, c'est la facilité avec laquelle le réalisateur et scénariste de cette immondice sur pellicule se fout du matériau de base. Entre un scénario pour teenagers lobotomisés qui massacre celui, pourtant brillant, du 3ème jeu et un univers qui n'est plus qu'un décorum se limitant à un défilé de freaks vus dans les jeux ou pompés chez d'autres (merci Clive Barker), il est clair que les fans vont pleurer des larmes de sang.
Et que dire des figures mythiques de la saga comme Alessa, qui a maintenant la même tronche que la gamine aux cheveux gras de chez Takashi Shimizu. Ou encore Pyramid Head, tout juste bon à faire la bête de foire ou à livrer une imitation de Connor McLeod qui restera dans les annales (à ce titre le climax du film va faire bander les mecs de Nanarland).
Je pourrais continuer longtemps comme ça tant le film accumule les tares, je savais plus ou moins à quoi m'attendre avec les premières critiques mais je ne pensais pas qu'on pouvait faire un film aussi mauvais avec une si bonne base. Malheureusement si !
1/10