[Alegas] Mes Critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Lun 04 Juin 2012, 08:00

Putain t'est en forme ce matin , 2 fois de suite que je me marre sur tes 2 commentaires :lol: , ca fait du bien en se levant pour commencer la journer et oublier la deception de cette nuit en nba :super:

sinon ben moi j aime pas trop la haine , je prefere comme un aimant 8)
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Logan » Lun 04 Juin 2012, 08:02

Scalp a écrit:Logan fait des cauchemars devant ce film.


Grave c'est tellement mauvais que le film hante mes rêves :eheh:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Killbush » Lun 04 Juin 2012, 09:29

Regarde Ma 6-T va cracker, tu vas comprendre ce que c'est un mauvais film sur la banlieue :mrgreen:
Starting to see pictures, ain't ya?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Logan » Lun 04 Juin 2012, 09:47

Non c'est bon j'ai déja vu Menace 2 Society :eheh:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Lun 04 Juin 2012, 09:48

Et ton poste à casquette il aime les Hughes bro ?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Logan » Lun 04 Juin 2012, 09:48

Je sais pas il est pas trop ciné. :eheh:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Jed Trigado » Lun 04 Juin 2012, 11:53

Killbush a écrit:Regarde Ma 6-T va cracker, tu vas comprendre ce que c'est un mauvais film sur la banlieue :mrgreen:

La Vengeance l'a détrôné depuis. :eheh:
Jed Trigado
 

Août avant l'explosion - 6/10

Messagepar Alegas » Lun 04 Juin 2012, 23:41

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August, A Moment Before The Eruption (Août avant l'explosion) de Avi Mograbi

(2002)


Quatrième long-métrage d'Avi Mograbi et bien entendu on reste dans le genre documentaire cher à son auteur, bien qu'ici on retrouve la même notion de confrontation entre le réel et la fiction qui était au centre de Happy Birthday Mr Mograbi. En revanche, là où ce dernier se perdait un peu trop et finissait par perdre totalement son spectateur, Mograbi livre ici un métrage où les limites de réalité sont bien définies, cela donne ainsi deux aspects très différents au film : d'un côté des micros-trottoirs révélant toujours un aspect cruel de la population israélienne ainsi qu'une violente critique sur la liberté d'expression par la captation des événements par une caméra, de l'autre des séquences comiques assez déstabilisantes où Mograbi se multiplie par la force du montage et procède à une sorte de jugement personnel. Ce second aspect aura donc clairement de quoi surprendre ceux qui ne sont pas habitués au style du réalisateur, les autres y verront une suite logique de sa façon de concevoir ses films, dans tout les cas personne ne peut rester insensible devant les séquences réelles du métrage (de loin les meilleures du film, celle captant les réactions des passants devant une manifestation en choquera plus d'un puisque l'on voit même des jeunes enfants prôner l'ultra-violence envers le peuple palestinien) qui, hélas, montrent plutôt bien à quel point l'objet de captation filmique est souvent vu d'un mauvais œil en société, la caméra devient alors une arme supposée entre les mains d'un Mograbi qui est obligé de répéter sans cesse la légitimité de ses actes devant la loi, et ce même devant des policiers qui ne veulent rien entendre, préférant créer la loi plutôt que de la suivre à la lettre. Bien que la forme soit un peu trop expérimentale pour être totalement convaincante, on se trouve ici devant un film franchement intriguant à analyser, clairement pas le meilleur de Mograbi mais comme dit plus haut il est intéressant de voir à quel point il est la suite logique de son travail et de ses intentions.

NOTE : 6/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Criminale » Mar 05 Juin 2012, 22:09

Cte poster horrible
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Ordre et la Morale (L') - 8/10

Messagepar Alegas » Mer 06 Juin 2012, 17:58

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L'Ordre et la Morale de Mathieu Kassovitz

(2011)


Seconde vision et le film reste clairement le même choc qu'en salles (voire même plus étant donné que j'ai pu découvrir les cinq première minutes du film que j'avais honteusement raté à sa sortie), œuvre chère à son auteur et qui, pourtant, aura commencé et finit dans l'indifférence totale du public français, L'Ordre et la Morale fait pourtant partie de ces quelques films français qui sortent du lot de par leur qualité exemplaire, d'autant plus que Mathieu Kassovitz signe ici ce qui peut être considéré à raison comme son film le plus mature. Le sujet traité par le film, bien que trop méconnu, est pourtant d'une importance capitale pour l'histoire des territoires français à l'étranger car faisant écho de façon assez étonnante à ce qui a pu provoquer la guerre d'Algérie, ainsi le mal-être du peuple Kanak et l'incompréhension totale de la plupart des français face à eux est véritablement le pilier central du film, l’événement de la prise d'otages de 1988 à Ouvéa étant finalement non pas quelque chose de secondaire mais plutôt un moyen indirect pour Kassovitz de parler des sous-thèmes pertinents qui se cachent derrière cette affaire qui ne peut que provoquer l'indignation. A l'instar de La Haine, Kassovitz trouve dans ce film une force d'écriture exemplaire, le métrage ne cherchant jamais à dévoiler une version neutre et juste de l'affaire. Certains reprocheront bien entendu au réalisateur de se donner le bon rôle puisqu'il incarne ici le leader du GIGN, celui qui voudra avant tout la négociation, mais force est de constater que ce choix est un résultat logique de la note d'intention du film puisqu'il présente les actes et faits au spectateur uniquement par les yeux de ce personnage.

De par ce choix, le film se revendique alors complètement subjectif et dépendant des pensées du personnage par rapport à une situation qu'il tentera en vain de comprendre, un choix qui est sûrement la plus grande force de L'Ordre et la Morale qui, avant d'être un film sur un événement, est surtout un film sur les réminiscences d'un homme qui cherche à comprendre comment il a pu en arriver là, dans un bourbier qu'il n'a jamais souhaité et qui est à l'encontre totale de ses principes personnels. Œuvre puissante sur le choc des cultures, sur l'incompréhension des hommes entre eux lorsque une idéologie entre en jeu, film de guerre sans guerre, L'Ordre et la Morale se révèle être aussi une peinture précise et véridique de la culture Kanak et de ses revendications au milieu d'enjeux politiques et économiques qui transforment la notion d'occupation du territoire en prise d'otage pure et simple (le discours sur l'exploitation du nickel résume parfaitement la situation). Non seulement Kassovitz trouve là son meilleur script, mais il arrive à trouver une certaine maturité dans sa mise en scène, oubliant la plupart de ses gimmicks tape à l’œil qu'il avait tenté de continuer aux États-Unis pour se concentrer sur la meilleure façon de raconter son histoire. Cela donne deux plan-séquences absolument géniaux dans leurs intentions, le premier jouant sur la notion même du flash-back au sein du cadre (ce qui rappelle beaucoup la première scène de Keoma) tandis que le second joue à fond sur l'immersion du spectateur au sein d'un assaut incompréhensible, mais cela donne aussi des dialogues travaillés dans la façon dont Kassovitz les aborde (double dialogue totalement justifié, rapport d'égalité entre les êtres, etc...). Visuellement, le film jouit d'un travail de cadre étonnant et même si le film n'a jamais été tourné à Ouvéa, cela ne se voit que très rarement. Enfin, le casting est hélas un peu trop inégale, si Kassovitz, son général et les Kanaks se révèlent exemplaires, on aura du mal à en dire autant de certains militaires qui entrent dans le surjeux beaucoup trop facilement. Vous l'aurez compris, sans être un chef-d’œuvre, le dernier film de Mathieu Kassovitz ne méritait absolument pas le dédain total du public français qu'il connaît encore à l'heure d'aujourd'hui. Non seulement L'Ordre et la Morale est un des films français les plus importants depuis le début du siècle, mais en plus il capte avec sincérité et justesse le conflit difficile qu'il retranscrit. Un grand film, ni plus ni moins qui, je l'espère, sera réhabilité le plus vite possible.


NOTE : 8/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Kakemono » Mer 06 Juin 2012, 22:14

Amen. :super:
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Pat Garrett & Billy the Kid - 6/10

Messagepar Alegas » Jeu 07 Juin 2012, 08:05

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Pat Garrett & Billy The Kid de Sam Peckinpah

(1973)


Décidément, plus je poursuit ma découverte du cinéma de Sam Peckinpah, plus je me rend compte que j'ai définitivement un rapport assez étrange avec le bonhomme. J'avais déjà pu le constater en préférant son Ride the High Country au soi-disant chef-d’œuvre Wild Bunch et ça se confirme une nouvelle fois avec la vision de Pat Garrett & Billy The Kid, autre grand classique du cinéaste qui me laisse totalement dubitatif. Alors oui, le film est loin d'être mauvais, c'est clairement un western assez atypique en soi, avec beaucoup de prises de risque et un traitement original en soi. Pour du Peckinpah c'est d'ailleurs assez soft en terme de séquences violentes et le réalisateur prend un malin plaisir à prendre à contre-pied son spectateur en livrant un rythme global assez lent. Pourtant, c'est justement ce rythme qui me sort totalement du métrage, ainsi à partir de la séquence d'évasion du Kid j'ai plus eu l'impression de voir une succession de séquences qu'autre chose, la faute au rythme inégal qui ne trouve de justification que dans sa scène finale, mais aussi dans le traitement des personnages où l'on n'hésite pas à proposer des personnages inutiles qui mourront cinq minutes plus tard après leur première apparition. Néanmoins, malgré l'ennui provoqué par le film, on retiendra aisément quelques séquences qui sortent du lot et notamment les scènes de morts où Peckinpah arrive à atteindre une certaine grâce cinématographique, utilisant la lenteur de son montage,le silence et la symbolique des éléments (les reflets de Pat Garrett) pour dire ce qui n'a pas besoin d'être dit, le tout avec une beauté graphique indéniable. Et si la bande-originale de Bob Dylan (excellent rôle par ailleurs) sonne souvent hors-propos dans la plupart des séquences du film, il faut tout de même bien avouer que Knockin' on Heaven's Door sur une mort avec coucher de soleil ça a forcément de la gueule. Le casting est plutôt bon dans l'ensemble, la prestation qui sort du lot est évidemment celle de James Coburn, excellent en Pat Garrett, Kris Kristofferson en Billy The Kid est, en revanche, beaucoup moins convaincant, et on a même Jason Robards et Harry Dean Stanton en seconds rôles. Déception donc, la surprise a sûrement joué mais en l'état, j'ai quand même du mal à voir où est le grand film souvent acclamé.

NOTE : 6/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Jeu 07 Juin 2012, 08:14

T'as écorché le prénom de Bob Dylan !

Pour ma part, il s'agit d'une de mes B.O. préférées...
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Jeu 07 Juin 2012, 08:18

Oups.
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Re: Pat Garrett & Billy the Kid - 6/10

Messagepar Logan » Jeu 07 Juin 2012, 10:02

Alegas a écrit:
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Pat Garrett & Billy The Kid de Sam Peckinpah

(1973)


Décidément, plus je poursuit ma découverte du cinéma de Sam Peckinpah, plus je me rend compte que j'ai définitivement un rapport assez étrange avec le bonhomme. J'avais déjà pu le constater en préférant son Ride the High Country au soi-disant chef-d’œuvre Wild Bunch et ça se confirme une nouvelle fois avec la vision de Pat Garrett & Billy The Kid, autre grand classique du cinéaste qui me laisse totalement dubitatif. Alors oui, le film est loin d'être mauvais, c'est clairement un western assez atypique en soi, avec beaucoup de prises de risque et un traitement original en soi. Pour du Peckinpah c'est d'ailleurs assez soft en terme de séquences violentes et le réalisateur prend un malin plaisir à prendre à contre-pied son spectateur en livrant un rythme global assez lent. Pourtant, c'est justement ce rythme qui me sort totalement du métrage, ainsi à partir de la séquence d'évasion du Kid j'ai plus eu l'impression de voir une succession de séquences qu'autre chose, la faute au rythme inégal qui ne trouve de justification que dans sa scène finale, mais aussi dans le traitement des personnages où l'on n'hésite pas à proposer des personnages inutiles qui mourront cinq minutes plus tard après leur première apparition. Néanmoins, malgré l'ennui provoqué par le film, on retiendra aisément quelques séquences qui sortent du lot et notamment les scènes de morts où Peckinpah arrive à atteindre une certaine grâce cinématographique, utilisant la lenteur de son montage,le silence et la symbolique des éléments (les reflets de Pat Garrett) pour dire ce qui n'a pas besoin d'être dit, le tout avec une beauté graphique indéniable. Et si la bande-originale de Bob Dylan (excellent rôle par ailleurs) sonne souvent hors-propos dans la plupart des séquences du film, il faut tout de même bien avouer que Knockin' on Heaven's Door sur une mort avec coucher de soleil ça a forcément de la gueule. Le casting est plutôt bon dans l'ensemble, la prestation qui sort du lot est évidemment celle de James Coburn, excellent en Pat Garrett, Kris Kristofferson en Billy The Kid est, en revanche, beaucoup moins convaincant, et on a même Jason Robards et Harry Dean Stanton en seconds rôles. Déception donc, la surprise a sûrement joué mais en l'état, j'ai quand même du mal à voir où est le grand film souvent acclamé.

NOTE : 6/10


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Même Jésus que je connais très bien te prends pour un petit marrant Alegas.
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