[Alegas] Mes Critiques en 2012

[Alegas]

BILAN NOVEMBRE 2012

Films vus :

264 : War Of The Arrows, Kim Han-min, 2011, Ciné VOST : 7,5/10
265 : The Taste Of Money, Im Sang-soo, 2012, Ciné VOST : 5/10
266 : Looper, Rian Johnson, 2012, Ciné VOST : 7,5/10
267 : Helpless, Byun Young-joo, 2012, Ciné VOST : 6/10
268 : Two Doors, Hong Ji-you & Kim Il-rhan, 2012, Ciné VOST : 6,5/10
269 : Silenced, Hwang Dong-hyuk, 2011, Ciné VOST : 7,5/10
270 : Nameless Gangster, Yun Jong-bin, 2012, Ciné VOST : 6/10
271 : Eva, Kike Maillo, 2011, Blu-Ray VOST : 6/10
272 : Skyfall, Sam Mendes, 2012, Ciné VOST : 9/10
273 : Happy Feet, George Miller, 2006, Blu-Ray VOST : 8/10
274 : Happy Feet 2, George Miller, 2011, Blu-Ray VOST : 7,5/10
275 : Centurion, Neil Marshall, 2010, Blu-Ray VOST : 5/10
276 : Prizzi's Honor, John Huston, 1985, Ciné VOST : 3,5/10
277 : Argo, Ben Affleck, 2012, Ciné VOST : 7/10
278 : Sinister, Scott Derrickson, 2012, Ciné VOST : 6,5/10
279 : Tora! Tora! Tora!, Richard Fleischer & Kinji Fukasaku & Toshio Masuda, 1970, Blu-Ray VOST : 5,5/10
280 : End Of Watch, David Ayer, 2012, Ciné VOST : 6,5/10
281 : Pearl Harbor, Michael Bay, 2001, DVD VOST : 7,5/10
282 : Jagten, Thomas Vinterberg, 2012, Ciné VOST : 6,5/10
283 : The Raid, Gareth Evans, 2011, Blu-Ray VOST : 7,5/10
284 : Lo Imposible, Juan Antonio Bayona, 2012, Ciné VOST : 8/10
285 : From Dusk Till Dawn, Robert Rodriguez, 1996, Blu-Ray VOST : 7/10
286 : Carlito's Way, Brian De Palma, 1993, DVD VOST : 9,5/10
287 : Hunger, Steve McQueen, 2008, Truc VOST : 7/10
288 : Mission To Mars, Brian De Palma, 2000, DVD VOST : 2/10
289 : The President's Last Bang, Im Sang-soo, 2005, Truc VOST : 5/10
290 : The Raven, James McTeigue, 2012, Blu-Ray VOST : 5,5/10
291 : Rundskop, Michael R. Roskam, 2011, Truc VOST : 7,5/10
292 : Populaire, Régis Roinsard, 2012, Ciné VF : 6,5/10



Découverte du mois :




Autres découvertes marquantes :

Les Beautés du mois :

Kim Hyo-jin (L'Ivresse de l'Argent)


Salma Hayek (Une Nuit en Enfer)

[Alegas]

The Raven (L'Ombre du Mal) de James McTeigue

(2012)

A la fois déçu et surpris étant donné que je m'attendais à un ratage intégral vu le nombre de critiques négatives depuis sa sortie. On est pas non plus devant une injustice totale comme Ninja Assassin qui avait reçu plus ou moins le même accueil, mais en l'état, et malgré le fait que The Raven soit clairement le moins bon film de James McTeigue, il faut lui reconnaître quelques qualités. Sur le papier, le film avait de quoi créer l'attente, puisque l'on utilisait une figure célèbre de la littérature macabre en la personne d'Edgar Allan Poe pour créer une sorte de thriller dans le Baltimore du 19ème siècle, le tout en jouant sur le mystère des derniers jours de la vie de l'écrivain. Néanmoins, malgré cette excellente idée de départ, force est de constater que The Raven n'exploite jamais assez les possibilités immenses qui étaient à sa disposition. Entre une ambiance déjà vue (on pense à From Hell en moins réussi), un script finalement assez linéaire et des allusions à l’œuvre de Poe qui sont incluses dans le récit telles des clins d’œils, on est loin du grand film gothique espéré. Et si le film fonctionne très bien dans son ensemble jusqu'à la séquence du bal masqué, il faut reconnaître qu'à partir de l'enlèvement de la bien-aimée de Poe, le métrage suit un traitement peu original de traque qui peine à devenir palpitante.

The Raven est aussi le premier film de McTeigue sans l'aide des Wachowski à la production, et cela se voit véritablement en terme de mise en scène. Là où V For Vendetta et Ninja Assassin s'imposaient d'eux-même via quelques séquences inspirées et des effets de style qui fonctionnaient, on est ici devant un travail assez plat et qui ne fait jamais ressortir une séquence du lot. Certes, la réalisation fonctionne, mais là encore on attendait clairement mieux vu un tel sujet. Il reste néanmoins quelques bonnes idées venant de ce film inégal, notamment la volonté d'inclure une relation entre Poe et un policier joué par un très bon Luke Evans. Un personnage qui, malgré son manque de profondeur, se révèle vraiment intéressant. Enfin, le choix de John Cusack pour interpréter Poe n'était pas forcément un choix évident mais l'acteur se révèle vraiment excellent, d'autant plus que le héros n'est jamais traité comme un personnage cool et invincible tel le Sherlock Holmes de Guy Ritchie, un choix vraiment appréciable pour le coup. Au final, un film inégal et clairement pas mémorable qui me conforte dans l'idée que V For Vendetta et Ninja Assassin devaient beaucoup à la présence des Wachowski comme consultants. Alors certes, on est loin d'être devant une daube infâme, mais ce n'est pas avec ce film que McTeigue prouvera qu'il est un réalisateur à suivre désormais.

NOTE : 5,5/10

[Scalp]

Je fais pas de critique, j'ai trouvé ça nul à chier, mais vraiment, c'est cheap, chiant, mal joué, enfin ça cumule tout ce qu'il faut pour rater un film, McTeigue confirme que c'est un gros tacheron.

[Alegas]

Mal joué t'exagères, Cusack et Evans sont vraiment bons. Par contre Gleeson c'est vraiment trop con c'est un putain d'acteur et là il sert à rien quoi.

[Scalp]

Cusack je l'ai trouvé mauvais, mauvais et mauvais, Evans a la rigueur ça passe mais bon 1 acteur sur tout le film

[Heatmann]

cusak et pourtant je suis super fan de l'acteur , mais alors la jme suis marrer , sont poe c'est quoi .. enfaite il ne joue pas du tout poe , il fait juste du cusak quoi .

[Scalp]

T'es méchant, y de la réal quand même, des supers effets CGI à la saw

[Heatmann]

ben ca fait meme penser a un sherlock holmes moin friquer quoi

[Scalp]

Comment c'est horrible tout ces effets de style bien cheap, la scène de meurtre j'étais consterné, le film on dirait une version scary movie de From Hell.

[Alegas]

Rundskop (Bullhead) de Michael R. Roskam

(2011)

Vraiment une très bonne surprise. Pour le coup, l'engouement critique est bien justifié, et moi qui m'attendais à du cinéma typé auteuriste j'ai été pour le moins surpris devant ce polar à forte tendance dramatique. La première chose qui surprend avec ce Bullhead, c'est évidemment la forte ressemblance avec le cinéma des débuts de Nicolas Winding Refn (et notamment la trilogie Pusher), la mise en scène à l'arrache mise de côté. On est donc ici dans un récit où l'on suit avant des personnages brisés par le destin et qui, dans une recherche du bonheur, vont finalement s'autodétruire par la violence et la force des illusions. Les vingt premières minutes du métrage sont là pour poser l'univers du trafic d'hormones via plusieurs protagonistes qui auront tous leur rôle, minime ou pas, à jouer dans l'intrigue qui se lance réellement avec un flashback pour le moins percutant et qui a le mérite d'éclairer en quelques secondes toute la profondeur tragique d'un anti-héros voué à la destruction. Le scénario, malgré quelques storylines moins intéressantes que d'autres, se révèle vraiment prenant, et c'est véritablement la relation entre les deux anciens amis séparés par un trauma qui va apporter un plus énorme, notamment dans les dernières minutes du métrage qui dénotent particulièrement avec ce qui a précédé malgré la conclusion logique.

Pour un premier film, autant dire que ça en met plein la vue. La mise en scène ne cherche jamais le tape à l’œil, préférant un travail évident sur une ambiance presque mystique (le premier plan), des compositions de cadre à haute teneur symbolique (le plan du christ, es nombreux flous artistiques) ou encore une gestion du hors-champ particulièrement intéressante, notamment dans une séquence d'une violence étonnante. Enfin, le casting se révèle particulièrement bon (à l'exception de la femme rêvée qui sonne faux sur la plupart de ses scènes), avec des gueules de redneck qui ne donnent clairement pas envie d'aller faire un tour en Belgique. Et que dire de la prestation de Matthias Schoenaerts qui s'impose rapidement comme la révélation masculine de cette année 2012. Un très grand acteur à suivre de près. Bullhead, certainement l'une des plus jolies surprises de l'année, en espérant que le film annonce la naissance combinée de deux grands talents.

NOTE : 7,5/10

[osorojo]

Ah , je pensais l'avoir critiqué celui là, grosse baffe pour ma part. Un putain de film avec comme tu le dis la naissance d'un acteur bien charismatique. J'espère qu'on le verra dans d'autres rôles bien bourrus ^^

Par contre, cette affiche, euh, elle est quand même pas tip top

[Mark Chopper]

Si je regarde l'affiche sans lire la critique, j'ai l'impression qu'il s'agit d'un porno gay arty.

[Alegas]

Ah , je pensais l'avoir critiqué celui là, grosse baffe pour ma part.

Avec une note au-dessus de 8 il pourrait rentrer dans le Top.

[Jimmy Two Times]

Ouais, bah tu pourrais faire un effort de ton côté. T'es un peu radin vu ce que tu en dis...

[Alegas]

Le film vieillit bien en tête donc à voir pour plus tard, en plus j'ai découvert le film avec une qualité visuelle loin d'être irréprochable (par contre le prix du BR c'est abusé, Ad Vitam style).