[Alegas] Mes Critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Milkshake » Mar 28 Fév 2012, 20:34

Dixit le gars qui aime pas Kurosawa :roll:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Mar 28 Fév 2012, 20:37

Han owned by Milshake, ça fait mal au cul :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Logan » Mar 28 Fév 2012, 20:38

Ouais super j'ai vu un film de Kurosawa dans ma vie ou j'étais mitigé, si c'est ton seul contre argument keep up the good work :super:

(Et puis vient pas parler Naphta avec moi sois gentil :mrgreen: )


(Bisous quand même)




EDIT: Roh ta gueule scalp :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Waylander » Mar 28 Fév 2012, 21:24

Milkshake a écrit:En terme de mise en scène j'en vois pas bcp qui proposent autant d'idées visuelle à chaque film.



Je vois pas trop de quelles idées tu parles (ah si des trucs déjà vu avant).
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Mar 28 Fév 2012, 22:47

C'est pas parce que des idées ont déjà été utilisées auparavant qu'elles n'ont plus de mérites lorsqu'elles apparaissent à nouveau dans un film.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Jeu 01 Mar 2012, 08:13

BILAN FÉVRIER 2012


Films vus :

31 : The Girl With The Dragon Tattoo, David Fincher, 2011, Ciné VOST : 8/10
32 : The Aviator, Martin Scorsese, 2004, DVD VOST : 7,5/10
33 : Warrior, Gavin O'Connor, 2011, Blu-Ray VOST : 8,5/10
34 : High Plains Drifter, Clint Eastwood, 1973, DVD VOST : 7/10
35 : Ravenous, Antonia Bird, 1999, Truc VF : 7,5/10
36 : The Man From Nowhere, Lee Jeong-Beom, 2010, Blu-Ray VOST : 8,5/10
37 : Flesh+Blood, Paul Verhoeven, 1985, DVD VOST : 3,5/10
38 : Tinker Tailor Soldier Spy, Tomas Alfredson, 2011, Ciné VOST : 6,5/10
39 : The Red Shoes, Michael Powell, 1948, Blu-Ray VOST : 9/10
40 : The Keep, Michael Mann, 1983, Truc VF : 4/10
41 : The Blade, Tsui Hark, 1995, Truc VOST : 6,5/10
42 : Assault On Precinct 13, John Carpenter, 1976, Blu-Ray VOST : 4,5/10
43 : Miami Vice, Michael Mann, 2006, DVD VOST : 8/10
44 : The Naked City, Jules Dassin, 1948, DVD VOST : 6,5/10
45 : Les Infidèles, Collectif de réalisateurs, 2012, Ciné VF : 7/10
46 : The Iron Lady, Phyllida Llyod, 2011, Ciné VOST : 3/10
47 : La Vie d'une Autre, Sylvie Testud, 2012, Ciné VF : 2/10
48 : The Thomas Crown Affair, John McTiernan, 1999, Blu-Ray VOST : 7,5/10
49 : Memories Of Murder, Bong Joon-Ho, 2003, DVD VOST : 9/10
50 : Thirst, Park Chan-Wook, 2008, Blu-Ray VOST : 8,5/10
51 : The King's Speech, Tom Hooper, 2011, Blu-Ray VOST : 7,5/10
52 : No Country For Old Men, Joel & Ethan Coen, 2007, DVD VOST : 10/10
53 : Deliverance, John Boorman, 1972, DVD VOST : 10/10
54 : Mother, Bong Joon-Ho, 2009, DVD VOST : 8/10
55 : Albert Nobbs, Rodrigo Garcia, 2011, Ciné VOST : 2,5/10
56 : Extremely Loud And Incredibly Close, Stephen Daldry, 2012, Ciné VOST : 3,5/10

Découverte du mois :

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Autres découvertes marquantes :

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No Country for Old Men - 10/10

Messagepar Alegas » Sam 03 Mar 2012, 12:48

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No Country For Old Men de Joel & Ethan Coen

(2007)


Après deux comédies sympathiques mais oubliables (Intolerable Cruelty et The Ladykillers) et un segment réussi du film Paris je t'aime, les frères Coen revenaient en 2007 sur le devant de la scène avec un nouveau film de genre avec lequel, à l'instar de Fargo, ils allaient totalement détourner les codes pour mieux les réinventer à leur façon. Ce film de genre, ce néo-western totalement crépusculaire, intemporel et démonstratif d'un mal-être américain omniprésent, deviendra No Country For Old Men, aujourd'hui certainement l'un des films les plus emblématiques du duo suite à son succès critique phénoménal. Mais il serait dommage d'oublier à quel point No Country For Old Men est une œuvre atypique de la filmographie des Coen tant elle bascule dans des parti-pris pour le moins extrême, que ce soit sur la forme ou sur le fond. Là où les deux cinéastes avaient pour habitude de toujours diluer des atmosphères particulières avec un humour toujours différent, No Country For Old Men se veut en quelque sorte comme une œuvre profondément noire, presque sordide par moment, l'antithèse total d'une bonne partie de la filmographie des deux réalisateurs. En adaptant le roman très particulier de Cormac McCarthy, les Coen font preuve d'un talent hors-pair pour ce qui est de raconter l'histoire uniquement par l'image, ainsi le film se veut presque contemplatif tant il repose presque totalement sur le contenu du cadre, le son étant un élément totalement secondaire, en témoigne l'absence presque totale de musique (la légende voudrait que le film soit dénué de partition musicale mais il n'en est rien, lors de certains passages des notes uniques sont bien audibles, notamment lors de la discussion entre Chigurh et le pompiste) et surtout la volonté de camoufler le plus sons possible (utilisation de silencieux, maintien de la discrétion, etc...).

Ainsi, le film entier pourrait très bien se passer du moindre dialogue tant la maîtrise du récit par le visuel est garantie par une mise en scène extrêmement inspirée, de loin la plus réussie des Coen. Nombreuses sont les séquences qui imprègnent durablement la rétine (la plus intense étant la course-poursuite nocturne débutant dans une chambre d'hôtel pour finir en partie de cache-cache dans les rues) et même les scènes dialoguées sont passionnantes à suivre, que ce soit par la tension qui s'en dégage (la totalité des dialogues de Chigurh) ou tout simplement par ce qui est raconté au spectateur (les monologues de Tommy Lee Jones, qui reflètent en grande partie la vision pessimiste du monde d'aujourd'hui, que ce soit par des faits divers ou des rêves étranges). Enfin, le casting est tout simplement magistral tant chaque personnage campe à merveille des personnages très loin des délires coeniens habituels. Josh Brolin trouve là le rôle de sa vie, idem pour Javier Bardem qui incarne tout simplement le meilleur bad guy du cinéma post-2000. Tommy Lee Jones, malgré une présence pas forcément énorme (il disparaît au cours du récit pendant un bon moment) apporte beaucoup, notamment par sa voix qui rapproche No Country For Old Men de la fable contemporaine violente. Que dire de plus si ce n'est que ce chef-d’œuvre ultime des frères Coen est véritablement un film à voir au moins une fois dans sa vie, rarement on auras pris une claque aussi magistrale dans une salle obscure.

NOTE : 10/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Sam 03 Mar 2012, 12:53

le running gag fonctionne encore ici :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Sam 03 Mar 2012, 12:55

Et après ça vient me donner des leçons sur The Artist. :eheh:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Logan » Sam 03 Mar 2012, 13:03

:shock:

Serieux :shock:

Bon sinon obligé


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(Profite en bien ca risque pas d'arriver de si tôt)
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar zack_ » Sam 03 Mar 2012, 14:12

Alegas a écrit:Et après ça vient me donner des leçons sur The Artist. :eheh:

Et j'assume j'ai pas adhéré au film!
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Sam 03 Mar 2012, 18:59

Faudrait que je le revoie. Vu en VF et pas en de super conditions.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar comICS-soon » Sam 03 Mar 2012, 19:31

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Dame de Fer (La) - 3/10

Messagepar Alegas » Sam 03 Mar 2012, 20:22

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The Iron Lady (La Dame de Fer) de Phyllida Lloyd

(2011)


Critique express histoire de dire la vérité sur ce film qui prouve encore une fois à quel point l'industrie cinématographique américaine se complait dans des projets sans aucun risques et où l'on sait déjà à l'avance ce qu'on va voir à l'écran. Ici, on se retrouve devant un cas double, non seulement The Iron Lady est un biopic très convenu et qui ne cherche jamais à donner un point de vue original sur le personnage présenté mais en plus le projet se permet de surfer sur la succès de The King's Speech (qui pour le coup était un demi-biopic vraiment intéressant sur la forme) avec comme personnage principal une éminente personnalité politique en la personne de Margareth Thatcher. Pourtant, il y avait de quoi livrer un bon film, tant le destin du personnage a suscité à la fois l'admiration de certains et la haine profonde d'autres, mais c'était sans compter la présence à la réalisation de Phyllida Llyod à qui l'on doit l'adaptation au cinéma de la comédie musicale Mamma Mia qui était de loin l'un des pires films du genre sortis ces dernières années (en même temps faut voir la gueule de la concurrence). The Iron Lady est donc véritablement un film beaucoup trop quelconque pour susciter l'intérêt, que ce soit sur la construction scénaristique (ultra linéaire avec quelques flash-backs pour rajouter du pathos à la J. Edgar, comprenez des vieux sur lesquels on est censé s'apitoyer), la mise en scène (aucune fulgurance, même au niveau du montage) et surtout sur la façon de dépeindre le personnage, humanisé à mort sans jamais mettre en avant les conséquences directes de sa politique. Ainsi, à l'apparition du générique de fin, on pourrait presque penser que la politique Thatcher a fait plus de bien que de souffrance alors qu'il suffit de faire un minimum de recherche pour se rendre compte qu'il n'en est rien. Rajoutons à cela un message pro-féministe surligné à chaque séquence et on obtient vraiment un film très pénible à voir. Le seul bon point du film vient évidemment de Meryl Streep, très étonnante et s’effaçant totalement derrière son personnage, même avec une tonne de maquillage, mais un excellent acteur n'a jamais fait un bon film, et ça, on a trop souvent tendance à l'oublier ces derniers temps.

NOTE : 3/10
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Auteur: caducia

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Milkshake » Sam 03 Mar 2012, 22:11

Et en plus elle a réussit à choper son oscar :evil:
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