[Dunandan] Mes critiques en 2011

Modérateur: Dunandan

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar Alegas » Dim 27 Nov 2011, 22:36

dunandan a écrit:Tu parles du 9.5 ou de mon 6 ? :mrgreen:


Ton 6 y'a pas de problème mais c'est en effet les notes de Zack qui me font marrer à chaque fois. :eheh:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar Dunandan » Dim 27 Nov 2011, 22:53

Et encore j'ai failli foutre 5.5, mais quand j'ai vu certains qui aimaient, je me suis un peu retenu :mrgreen: !
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar Alegas » Lun 28 Nov 2011, 00:07

Oh tu sais pour les films avec Cornillac nul besoin de se retenir tu choqueras personne. :mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Fureur du Dragon (La) - 4,5/10

Messagepar Dunandan » Lun 28 Nov 2011, 03:17

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La fureur du dragon, Bruce Lee (1972)

Les films avec Bruce Lee ça vieillit beaucoup, et La fureur du dragon n'échappe pas à la règle : un gros nanar que je trouve même inférieur à The Big Boss. Ce film frise avec la caricature à chaque instant, avec Bruce Lee dans le rôle d'un naïf petit chinois envoyé de Hong-Kong pour aider sa famille et qui fait de l'humour avec les toilettes (?), les étrangers dotés d'un accent abominable rivalisant de méchanceté et de mauvais goût vestimentaire, la patronne chinoise (assez mignonne) qui ne veut pas que ses employés se battent dans son restaurant jusqu'à ce qu'elle voit Bruce Lee maîtriser ces brutes en poussant un petit "Hooooo" d'étonnement, cette Rome de cartes postales, ce voyou chinois homosexuel à qui on a envie de mettre deux baffes à cause de ses manières douceâtres, les poils rajoutés à la poitrine et au dos de Chuck Norris pour contraster avec le corps superbement sculpté de Bruce Lee, certains combattants qui poussent des "humm ?" (traduction : tu veux te battre ?).

Le seul éclat de génie réside dans le duel final dans l'arène du Coliseum, cet endroit de légendes rassemblant deux stars mondiales des arts-martiaux, Bruce Lee et Chuck Norris. Derrière ce cadre épique, on entend une musique mélangeant le Western italien et les tambours chinois. Entre ces deux combattants, un chaton se mêle au décor, alter-ego étrange de Bruce Lee qui pousse comme lui des miaulements aigües et joue avec sa proie. Malheureusement, je trouve que ce duel n'atteint pas toutes ses promesses. Mis à part ce combat, et surtout son ambiance, on retient également quelques réflexions sur les arts-martiaux dont on reconnaît l'empreinte du maître, et les nombreuses incompréhensions vécues par le personnage de Bruce Lee qui sont probablement inspirées de la vie de ce dernier. Bref, pas terrible, une séance qui ne vaut que par la rencontre mythique de deux grands de la scène d'arts martiaux.
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Auteur: Zeek

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Messagepar Kakemono » Lun 28 Nov 2011, 13:56

Le combat final avec l'arrachage de poil vaut a lui seul le détour. Le reste est sympa mais anecdotique c'est vrai.
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Messagepar Scalp » Lun 28 Nov 2011, 14:03

C'est anecdotique comme tout les Bruce Lee.
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Messagepar Dunandan » Lun 28 Nov 2011, 14:22

Oui, les films de Bruce Lee sont vraiment surcotés, et devraient appartenir là où est leur place : dans nos souvenirs d'enfance. Depuis la sortie des SB, des films d'arts-martiaux avec Jet-Li, et d'autres stars du milieu, on a vu beaucoup d'autres choses bien plus intéressantes dans le genre. Pour moi, ne reste que la personnalité incroyable de Bruce Lee, et son talent réel mais tellement mal exploité au cinéma.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar pabelbaba » Lun 28 Nov 2011, 14:48

On ne peut pas tout jeter et dire que ça ne vaut que pour le côté nostalgie. La Fureur de Vaincre est largement à la hauteur même si ça n'est pas un chef d’œuvre.
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar Dunandan » Lun 28 Nov 2011, 14:50

Oui, c'est le seul à qui j'ai mis une note respectable :mrgreen: ! Opération Dragon pas encore revu.
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Messagepar Pathfinder » Lun 28 Nov 2011, 14:56

Bruce ça titille juste l'affect sinon ça vieillit très très mal!
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Messagepar Dunandan » Lun 28 Nov 2011, 15:39

Merde, je viens de découvrir que Le serpent est un remake avec Yul Brynner et Henri Fonda !

EDIT : Ah non apparemment ce n'est pas la même histoire. Sur le site où j'étais il y avait une coquille mettant un peu des deux films avec le titre de l'ancien film portant le même titre que le nouveau, mais avec le résumé du nouveau ! Putain ils sont trop forts !

Juste pour rire : lien
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Messagepar pabelbaba » Lun 28 Nov 2011, 15:41

Nan, nan, Le Serpent de Verneuil c'est un film d'espionnage pur et dur bien oldschool.
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Messagepar Dunandan » Lun 28 Nov 2011, 15:43

Oui c'est ce que je viens de voir, mais regarde plus haut mon lien, ils sont cons sur ce site ...
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Expendables : unité spéciale - 6/10

Messagepar Dunandan » Mar 29 Nov 2011, 03:19

Critique supprimée
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Trahir - 8,25/10

Messagepar Dunandan » Mer 30 Nov 2011, 03:59

Trahir

Réalisé par Radu Mihaileanu

Avec Johan Leysen, Mireille Perrier, Alexandru Repan

Drame, FR, 1h43 - 1992

8,25/10


Résumé :
Après la guerre, à Bucarest, un jeune poète roumain arrêté pour avoir écrit un article dénonçant les crimes stalinien, va sauver sa vie en acceptant de devenir un otage du régime.


Image


Trahir est le premier long-métrage de Radu Mihaileanu, connu essentiellement pour son magnifique Va, vis, et deviens. Ce réalisateur d'origine roumaine devrait être davantage connu tant ses thèmes favoris, l'exil et l'identité, ont une portée humaniste universelle.

Une très belle introduction sur l'univers protéiforme de la dictature

Les vingt premières minutes sont un modèle du genre. D'abord, la séquence d'ouverture nous montre les illusions perdues de l'enfance dans un pays sous la dictature telle qu'elle existait en Roumanie. On poursuit dans le générique avec un parallèle entre les déportés et les trains de la mort d'une part, et de l'autre une machine à imprimer les tracts de la résistance au régime de la dictature. Enfin, on nous montre les conditions misérables des prisonniers de guerre où l'on broie les âmes et les corps : cet endroit sale et jauni dont l'obscurité est à peine adoucie par un rayon de lumière symbolisant le lien étroit avec l'extérieur et la liberté ; l'écrivain qui est obligé de transcender les conditions matérielles de l'art en écrivant sur le mur avec ses doigts, mû par une nécessité intérieure de créer ; une union sexuelle forcée où les corps meurtris apprennent à s'aimer dans la tendresse et la dignité malgré la contrainte et l'humiliation causée ; et enfin la drôle de trahison à laquelle l'écrivain a droit en échange de sa liberté et de son droit de publication.

Une trahison ?

L'agent de la sécurité du parti incarne un drôle de diable en proposant au poète de coopérer non pas à balancer ses anciens collaborateurs, mais à signer des documents qui reconnaissent des actes antipatriotiques, et le poète incarne à son tour un drôle de Judas, en vendant son âme en échange de la liberté et de son droit d'écrire à nouveau. Ainsi, ce n'est pas une trahison directe, mais ici elle signifie confirmer, valider, donner une réalité d'abord administrative puis concrète à un ancien acte antipatriotique. La conséquence de cette collaboration est réelle, puisque ces signatures condamneront socialement, et parfois à la prison et à la mort, des personnes qui combattaient comme le poète pour la liberté de la patrie. Cependant, comme l'indique déjà cette méthode non conventionnelle de trahison, aucun des participants au régime n'est clairement identifié comme des bons ou des mauvais : survivre (en essayant de construire quelque chose) et avoir part à son lot de culpabilité, ou bien mourir en prison, telle est la seule alternative. La frontière entre le bien et le mal est poreuse : les amis du poète qui l'ont soit-disant abandonné l'ont aussi aidé à recommencer sa vie en lui donnant de l'argent ; le poète lui-même écrit au nom de la liberté pour la liberté, mais en même temps trahit ses proches alors qu'ils se battaient comme lui pour la liberté ; et enfin l'agent du régime avec qui le poète est obligé de collaborer aide également ce dernier à sortir du pays. Cette confusion bourreau-victime ressemble étrangement à la tragique destinée de Sophie dans Le choix de Sophie (W. Styron), elle aussi contrainte à faire des choix impossibles, et pourtant possibles quand sa propre survie est en jeu.

Un film imparfait

Après la sortie de prison du poète, le film contient parfois quelques défauts de développement (l'insonorisation de la chambre de l'écrivain car ses voisins sont gênés par ses cris pendant son sommeil - ça aurait pu faire un lien entre son traumatisme et la population - ; les tziganes mis à l'écart de la société - c'est à peine évoqué -), des maladresses de traitement (le communisme comparé à un match de tennis perdu sans concession, c'est un peu léger) et quelques raccourcis narratifs. Par contre la réalisation est maîtrisée surtout grâce aux choix du cadre, puis les thèmes regorgent de symbolique, et surtout, les acteurs sont tous impeccables sans tomber dans le pathos malgré un sujet difficile.

De nouveau libre ?

On découvre que l'écrivain n'est pas plus avancé hors de prison qui ne l'était à l'intérieur (et va même regretter une fois d'en être sorti) : bien qu'étant libre d'écrire et de publier dehors, il est quand même obligé de collaborer avec le parti, et doit faire attention à ses faits et gestes car il est sous écoute. De plus, il doit vivre avec ce sentiment d'avoir trahi son pays et son idéal de liberté absolue : cette dualité suit chez cette personnalité une trajectoire bien complexe et contradictoire. Deux libertés sont en fait à distinguer : la liberté de l'homme, et celle de l'artiste. Une question en suspens : l'une contamine-t-elle l'autre, ou bien demeurent-elles étrangères l'une à l'autre ? Selon moi, la seconde prédomine, mais à la sortie de prison, la part humaine lutte pour sa propre liberté, qui ne sera jamais complètement recouverte même en pays étranger lorsque l'exil politique sera prononcé, et la presse se contentera de rappeler cruellement cette absence de liberté totale qui est le prix à payer de la trahison.

Deux plans, un univers qui déroule

Selon moi deux plans résument l'essence du film, dont le thème unificateur sont des mains. D'abord, les mains de l'écrivain resserrées autour d'un crayon peu avant sa sortie de prison symbolisent son activité, sa réalité matérielle de création, la mise en forme de la libre essence du poète. Ensuite, la main du poète qui prend celle de son fils représente sa reconquête de la possibilité d'aimer. Le lien entre ces deux images puissantes se construit à partir de la personnalité duale du poète et traître. En effet, il est d'abord pris par l'absolue nécessité d'écrire, car il se sent témoin de l'Histoire. Mais cette obsession, monnaie d'échange de sa trahison qui lui a enlevé toute dignité d'homme, le condamne au sérieux, et l'empêche ainsi d'aimer sa femme et son fils : l'écriture est tout pour lui, son seul univers, sa seule raison d'exister et d'être utile pour le monde. Cependant, il (re)découvre un aspect en lui, cette part de l'enfance qu'il avait perdu et dont le début du film conserve une trace, grâce à une intermittente du spectacle tzigane (tout le symbole d'une liberté et d'un mode vie authentique impérissables) qu'il rencontre au gré du hasard et qui lui apprend à faire rire les enfants (malgré l'aspect allégorique extrêmement sérieux de son histoire sur les loups et les moutons, symbolisant la dictature et ses victimes). Ainsi, par le comique et la légèreté, il fait le lien entre les générations, entre le passé et l'avenir : il touche l'histoire dans la totalité de son cycle. Et en se redécouvrant enfant, il se retrouve en tant qu'homme, et ainsi il est de nouveau capable d'aimer.


Un superbe film de conscientisation sur la manière dont la dictature peut broyer les âmes et les corps, qui comporte quelques imperfections formelles, mais dont l'adhésion l'emporte largement par l'interprétation des acteurs et les thèmes à la symbolique forte, particulièrement les dialectiques entre trahison et liberté, créer et aimer.
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