[Bonk] Mes critiques en 2011

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Re: [Bonk] Mes critiques en 2011

Messagepar jean-michel » Dim 18 Sep 2011, 14:55

J'aime bien tes critiques ! la féline dispose d'un casting et d'une atmosphère qui me convienne à merveille!! excellent ! continu ! :super: :mrgreen:
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Re: [Bonk] Mes critiques en 2011

Messagepar zack_ » Dim 18 Sep 2011, 15:50

De rien. C'est toujours un plaisir de cotoyer des nouveaux passionnés

Ps: met un avatar (panneau de l'utilisateur) c'est encore mieux
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Re: [Bonk] Mes critiques en 2011

Messagepar Bonk » Dim 18 Sep 2011, 16:19

jean-michel a écrit:J'aime bien tes critiques ! la féline dispose d'un casting et d'une atmosphère qui me convienne à merveille!! excellent ! continu ! :super: :mrgreen:


Merci à toi :)

Ps: met un avatar (panneau de l'utilisateur) c'est encore mieux


c'est fait !

( ça y est, j'ai rien d'autre à faire après ça, c'est bon là ? sûr ? :lol: )
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Re: [Bonk] Mes critiques en 2011

Messagepar zack_ » Dim 18 Sep 2011, 16:30

Non reste à prendre plaisir ;)
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Peur bleue (1985) - 4/10

Messagepar Bonk » Jeu 22 Sep 2011, 22:10

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A la vision de ce premier film de Daniel Attias, on comprend que ce dernier ait rapidement délaissé le cinéma pour la TV et ses feuilletons.
En adaptant un roman célèbre de Stephen King -ps: meilleur écrivain que cinéphile, soit dit en passant- il y avait sans doute matière à réaliser un solide film de loup-garou. Mais c'était sans compter les effets spéciaux de maquillage assez médiocres de Carlo Rambaldi, et surtout la mollesse de Attias davantage à l'aise pour mettre en scène les petits heurts familiaux (la dispute entre la mère et l'oncle pseudo-alcoolo de Marty) ou le chagrin d'un père en deuil après le massacre de son fils. En dehors de ces passages qui sonnent à peu près justes, les scènes censées faire peur sont à peine risibles. Ainsi, la séquence de la chasse au loup-garou à laquelle vont se livrer les habitants de Tarker's Mill est particulièrement nanardesque: registre "redneck" exacerbé pour nos justiciers apeurés, et un loup-garou rampant sous un lit de brume qui clôt une séquence déjà improbable par un merveilleux arrachage de tête en vilain caoutchouc-mousse... Rambaldi sauve un peu la mise dans la scène finale où l'on peut voir un peu mieux son loup-garou -ou plutôt son ours-garou- mais on apprécie autant les vols planés que ce dernier inflige à l'oncle Red dans le salon familial (Gary Busey un peu trop cabotin et bavard en tonton incrédule).
Quant à la partition musicale passablement new-age avec ses envolées de pipeau et de pads "Ushuaï-esques", elle est non seulement fade mais en décalage complet avec la thématique du film...

Alors que reste-t-il de positif ?
Quelques bribes du roman original; la bonne bouille de feu-Corey Haim -que l'on appréciera davantage dans Génération Perdue- ; une chaise roulante motorisée de compétition bricolée par un super oncle-mécanicien comme on aurait aimé en avoir dans la famille; Everett McGill en révérend parfois énigmatique; un mini clin d'oeil à Hurlements (le cerf-volant avec le smiley); et c'est à peu près tout.
Pour le reste, le film se traine et se nanardise progressivement, plombé par trop de maladresses de mise en scène et de trucs éculés.
Finalement, ce que je préfère cinématographiquement-parlant dans ce film, c'est son année de production : 1985 !
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Trauma (1976) - 6/10

Messagepar Bonk » Mar 27 Sep 2011, 17:43

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Quand j'étais mome, je dévorais les Mad-Movies, Ecran Fantastique et autres Starfix. Mais parfois ma passion pour le cinéma fantastique se mêlait d'une certaine frustration, n'ayant pu voir quelques oeuvres aussi rares qu'encensées par la critique spécialisée. Pas encore né, ou trop jeune au moment de leur sortie, je ne parvenais jamais à mettre la main sur une VHS pourtant existante de ces films !
Trauma de Dan Curtis, également connu sous le nom de "Burnt Offerings" en VO, est un de ceux-là, et ce n'est qu'aujourd'hui, grâce au DVD, que je découvre enfin ce film d'épouvante des Seventies. Mieux vaut tard que jamais !

Trauma s'inscrit dans la lignée des films de maison hantée et démoniaque, au même titre que La Maison Du Diable, Amityville, L'Enfant Du Diable, Poltergeist, etc...
Réalisé par un homme de télévision, le film réunit un casting de haute volée: Oliver Reed, Karen Black, Bette Davis, Burgess Meredith. Une belle brochette de comédiens fort expérimentés, dont Curtis ne saura tirer toute la quintessence, mais je reviendrai sur ce dernier point.

Adaptation d'un roman célèbre outre-Atlantique, la principale qualité de Trauma est l'histoire et ses personnages, à commencer par l'immense demeure. Cette dernière présente l'originalité de se régénérer en se nourrissant de l'énergie mentale et physique de ses occupants ! Inutile de dire qu'il règne en ces lieux une ambiance inquiétante, intensifiée par la sobriété des évènements faussement anodins.
Qui est cette mystérieuse vieille dame enfermée dans sa chambre, et pourquoi devient-elle l'unique préoccupation de Marian ?
Ici la peur s'installe plus de jour que de nuit, et la subtile bande-son annonce le mal qui se dissimule partout...

Certaines scènes (la piscine, le rêve en noir et blanc de Ben, l'agonie de la vieille tante) font vraiment froid dans le dos et sont relativement bien filmées, mais l'ensemble pêche malheureusement par un manque de rigueur dans le déroulement, et surtout le rythme. Ainsi les évènements s'enchainent avec un manque d'homogénéité, de fluidité, et le film accuse un grand coup de fatigue à mi-parcours.
Si Dan Curtis est un habile faiseur d'images, il semble en effet moins à l'aise avec la cohésion de son script et la direction de ses comédiens. Certaines scènes sont un peu longuettes au détriment d'autres plus importantes mais courtes, survenant ainsi de façon un peu abrupte. Par exemple, la scène de la tentative d'infanticide arrive brusquement sans que le spectateur comprenne bien pourquoi, et tout ce petit monde à l'écran, bien conscient que quelque chose cloche se remet plutôt vite de ses émotions.

Ensuite, Curtis délaisse un peu trop Bette Davis dont la déchéance physique et mentale de son personnage est à peine survolée, pour se focaliser en plan(s) généreux sur un Oliver Reed qu'il laisse un soupçon cabotiner par moment -ses grimaces sont un peu trop appuyées. Même les apparitions plus ou moins fantasmées du croque-mort n'apportent finalement pas grand chose.

Plongés au coeur de l'étrangeté, les personnages perdent ainsi en crédibilité en passant d'un état psychologique à un autre plus rationnel et inversement, sans véritable étape intermédiaire -c'est pourtant dans ce cheminement que se trouve la vraie psychologie. Vers la fin par exemple, après les obsèques de la tante, la femme de Ben met la table, habillée telle une Vampirella, mais sa "possession" par la demeure, ne l'empêchera pas de retrouver ses esprits peu après, bien décidée à quitter les lieux avec sa petite famille !
A l'image de cette légère confusion dans la narration, le terrible final est un peu précipité, mais a malgré tout le mérite de surprendre le spectateur, à un cheveu d'imaginer la possibilité d'une issue positive...

En conclusion, c'est du cinéma globalement efficace mais un tantinet fébrile, la faute à un montage en "montagnes-russes", entre mollesse et fulgurances, qui n'exploite pas toutes les idées qu'il ambitionne.
Si les épaules de Dan Curtis étaient donc un peu frêles pour supporter le poids d'un tel projet, ses maladresses n'enlèvent rien à la présence d'un mystère effrayant parcourant le film de bout en bout...

A mon sens, Trauma n'est donc pas le chef-d'oeuvre annoncé par certains, mais reste un bon film d'épouvante au dessus de la moyenne.
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Imaginarium du Docteur Parnassus (L') - 6,5/10

Messagepar Bonk » Dim 02 Oct 2011, 17:25

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"Vivement le prochain Gilliam !" (ndrl: à l'époque je croyais encore que ça serait Don Quichotte, mais non!)
Telle est la première réaction qui m'est venue après la projection de L'Imaginarium du Docteur Parnassus, dernier film à ce jour de Terry Gilliam.
D'un côté l'oeuvre me conforte dans l'idée que Terry n'a rien perdu de son inspiration visuelle délirante ni de son sens du nonsense, de l'autre j'ai l'impression qu'il s'est un peu empêtré dans les méandres d'un scénario alambiqué.

Il faut dire que l'accouchement du film s'est fait dans la douleur. Avec la disparition brutale, à mi-tournage, de l'acteur principal, c'est une tragédie qui s'abat et rappelle aussi à quel point la poisse harcèle la carrière de Gilliam. Entre sa brouille avec les producteurs de ses films (Brazil, Les Frères Grimm); les cafouillages de financement et de surcoût pharaonique (Le Baron De Munchausen); le congé-maladie de son Don Quixote de 2000 (Jean Rochefort) précédé de l'engloutissement de son plateau de tournage sous des torrents de boue, l'ex-Monty Python trimballe une sacrée réputation de cinéaste mafré...

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Bref, une très grande incertitude sur la survie du Docteur Parnassus s'ensuivit, car comment remanier le scénario en l'absence d'Heath Ledger ? Dans un tel contexte, Gilliam s'en est bien sorti, heureusement aidé par Depp, Farrell et Jude Law qui se succèdent pour reprendre le rôle de Tony. Les trois beaux gosses du Box Office ont quasiment offert leur (courte) prestation par amitié pour Gilliam et pour rendre hommage à leur copain défunt.
L'idée n'est pas absurde, après tout: si passer à travers un miroir magique permet de se retrouver dans un rêve, alors même le visage peut changer selon la facette d'une même personnalité ! La pirouette est astucieuse bien que le remaniement forcé reste perceptible. C'est un peu le paradoxe du film: l'idée séduit mais le traitement est assez improvisé.

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En même temps il y a tellement d'énergie, de bonne volonté déployées dans ce film, et chaque comédien(ne), chaque personnage, y est savoureux... Difficile d'en vouloir à Gilliam que l'on sent dans l'urgence, écartelé entre peine et passion, incertitude et détermination. Cet Imaginarium ne fait pas exception à la règle: le pouvoir des rêves reste le thème de prédilection du cinéaste, ou comment mieux comprendre, voire soigner, son réel par l'imaginaire.
Le petit théâtre errant et décrépi du docteur Parnassus est un pied de nez au pragmatisme d'une réalité funeste et matérialiste -incarné par le Diable himself !
Cette roulotte surélevée défie toutes les lois de la physique (et du dieu Castorama); chacune de ses apparitions dans quelques bas-fonds londoniens est un moment de poésie qu'aucun des mondes imaginaires du miroir ne parvient à surpasser.

Le théâtre ambulant et son miroir magique constituent la clé d'un pacte, une lutte acharnée entre le Diable et le Conteur, tous deux en quête d'âmes à rallier à leur cause... Une entreprise extrêmement difficile et incertaine, souvent au bord du précipice, ou carrément dans le décor (au sens propre)... A l'image de l'entreprise humaine vacillante qui, dans la tempête, a donné vie à ce film étrange... Peut-être culte, demain.
Putains d'années 2000.
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