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Modérateur: Dunandan
Dionycos a écrit:Dans Inglourious Basterds, l'histoire est changée dans une salle de cinéma, lors d'un carnage incendiaire provoqué par l'inflammation de vieilles bobines. Ce que fait Tarantino, c'est un rêve de gosse. Celui de changer l'histoire en tuant Hitler. Et pour se faire, il utilise le cinéma dans toutes ses formes. A la fois en situant l'action dans cette salle de ciné et en inflammant les bobines, mais aussi, tout simplement, en réalisant ce film.
Ce que nous dit le réalisateur, c'est que le cinéma est tellement puissant qu'il peut, l'espace d'un instant, transcender la réalité et la modifier, et qu'il permet de réaliser l'impossible. C'est une merveilleuse déclaration d'amour au 7eme art.
Jipi a écrit:Montrer un homme se faire massacrer à coup de batte c'est de l'art ça?
Jipi a écrit:En plus cet opus a t'il besoin de dénaturer autant par ses scènes de scalps un être humain qui n'en a vraiment pas besoin. Merde nous ne somme pas des bêtes. C'est de la violence gratuite et infondée. Kant et Hegel doivent se retourner dans leurs tombes eux qui ont tant bataillés pour nous fabriquer une raison.
Alegas a écrit:Jipi a écrit:Montrer un homme se faire massacrer à coup de batte c'est de l'art ça?
Autant que montrer Kirsten Dunst pisser sur une pelouse chez Lars Von Trier, autant que montrer une femme bouffer de la merde avec une cuillère chez Pasolini, autant que montrer des gens se foutre des marteaux dans la tronche dans le cinéma coréen, autant que filmer une feuille chez Malick, autant que filmer un viol en plan-séquence chez Noé ou autant que filmer le vide chez Tarkovsky. Oui c'est de l'art.
Merde nous ne somme pas des bêtes
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