[osorojo] Mes critiques en 2011

[osorojo]

tu préfères le film bisounours qu'est les Evadés

J'suis pas un gros fan du sieur Darabont de toute façon J'peux pas encadrer la ligne verte et les évadés je trouve ça vraiment mignonnet . C'est pas un film que j'ai prévu de revoir parce que c'est pareil, les persos sont tous noirs ou blancs et pas très intéressants. J'ai pas vu The Majestic, mais on peut pas dire que je sois motivé pour le faire dans l'immédiat

[Kakemono]

Je l'ai vu récemment et j'ai été super déçu aussi. J'ai mis la même note aussi.

Pour le Almodovar :

[osorojo]

Tu l'as vu le Almodovar ? J'ai hate de lire d'autres critiques parce que franchement j'ai pris une belle gifle !

[Kakemono]

Oui je l'ai vu, je lui ai mis 8/10 au sortir du ciné, mais là a la réflexion je suis plus proche du 9. Je ferais peut être une critique si je trouve l'inspiration.

[osorojo]

Ça marche !

[osorojo]

PATHFINDER | 6/10

Après un Conan qui m'avait plus que laissé de côté, j'ai quand même cédé à ma curiosité afin de mater Pathfinder. Je cherchais un film qui envoie du bois histoire de finir le week end sans me prendre la tête et j'ai été servi à ce niveau là.

Alors faut pas s'attendre à une histoire au script ravageur mais vraiment prendre Pathfinder pour ce qu'il est, un film de Viking où les paroles sont remplacées par les heurts des épées qui s'entrechoquent. De ce point de vue là, le taff est fait et c'est avec plaisir qu'on suit les différents combats qui rythment l'ensemble jusqu'à un final original et somme toute plutôt intelligent. Un petit côté mystique vient s'ajouter à l'histoire, lui conférant un intérêt de plus, ce qui n'est pas malvenu étant donné que le reste est assez mince. Des barbares arrivent pour tuer tout le monde alors faut les bousiller. Heureusement la dernière fois ils avaient laissé l'un de leur rejeton, il va pouvoir leur donner le change ! Du coup, Nispel développe un peu le personnage en lui filant un côté torturé dans le fait qu'il ne cesse de se poser des questions sur son identité propre. Mais bon, qu'on se rassure, c'est traité rapidement parce que la réponse à ses questions, il va les trouver en coupant des carotides et en décapitant ses anciens compatriotes. Par contre, on échappera pas aux éternelles rivalités entre membres légitimes de la tribu et membre d'adoption mais Nispel prend soin d'évoquer ça assez rapidement pour ne pas plomber le film avec.

Le gros bémol du film, outre sa photographie un poil trop terne et maline pour être intéressante, ce sont vraiment les acteurs, tous hyper limités, sans exception. Ghost manque cruellement de charisme et de puissance, donnant un côté frêle au barbare tendre qu'il incarne. C'est dommage, ça enlève beaucoup de magnétisme aux différents combats qu'il entreprend. Le pathfinder est également très moyen dans son rôle de guide spirituel, à l'image de cette cocasse scène où il se frite contre un ours qui tombe vraiment à plat. Et c'est cruellement pauvre également niveau présence féminine. Ouais je sais, on est en milieu barbare, mais quand même j'aurais bien aimé genre, hum, une petite Rachel Nichols pour le quota, mince alors !

Pour conclure, Pathfinder remplira sans rougir une soirée où vous recherchez un film qui se prend pas la tête et vous divertit à coup de têtes volantes et barbares en manque de sang.

[Dunandan]

THE MURDERER | 7.5/10

Jouons franc jeu dès le début de cette critique, je suis un fan boy du cinéma Coréen quand il est survitaminé et s’affranchit de la bienséance pour nous offrir des moments de cinéma aussi addictifs qu’une bonne soupe à l’oignon au milieu d’une nuit d’excès. The Chaser, premier film de Hong-jin Na était de cette veine et marquait la naissance d’un nouveau réalisateur dont les envies de réalisation semblaient pouvoir aisément combler mes attentes.

Je suis donc allé voir The murderer, son second film, avec l’impatience et l’excitation d’un gamin de 10 ans qui attend son Picsou magazine, l’œil palpitant et le cœur emballé rien qu’à la vue des bandes annonces. Je ne savais pas, à ce moment là, que c’était parti pour 2h30 d’un marathon visuel des plus intenses, se révélant être aussi jouissif que malheureusement un poil décevant tout de même.

Composé de 4 chapitres, The murderer se révèle être une véritable épopée, celle d’un homme qui, le dos au mur car criblé de dettes, va faire le choix d’accepter de commettre un meurtre pour repartir sur de nouvelles bases. Ainsi le film, dans sa première partie se focalise essentiellement sur ce personnage, prenant le temps, pendant une petite heure, de dresser un regard assez critique sur les problèmes liés à l’émigration entre la Chine et la Corée du sud ainsi que les populations qui en souffrent directement.

Ces différentes problématiques posées, le film passe la seconde, et le marathon commence véritablement. C’est en effet parti pour une plongée dans un monde de violence extrême, de poursuites complètement surréalistes et de règlements de compte sauvages. Hong-jin Na nous agresse à coup de séquences chocs et de personnages complètement fous à l’image de Myun, un passeur, joué par l’excellent Kim Yun-Seok, qui prend son plaisir à faire le sale boulot, excellant en la matière. Véritable surhomme, il fait arme de tout ce qui lui tombe sous la main pour dévaster celui qui aura le malheur de lui faire obstacle.

Hong-jin Na nous en met vraiment plein la vue et pour que le spectacle soit total n’hésite pas à sortir l’artillerie lourde ainsi qu’une photographie qui se fait plaisir pour nous délivrer des scènes nocturnes vraiment superbes. On sent que The Chaser lui a mis le pied à l’étrier de belle façon et qu’il s’est véritablement fait plaisir avec The Murderer, peut être trop même. C’est effectivement par excès d’envie qu’il pêche et empêche son film d’atteindre l’aboutissement qu’il aurait mérité, se perdant par moment dans les méandres d’un script qui implique toujours plus de personnages et peine quelque peu à tous les coordonner. The Murderer est vraiment dense, et peut-être qu’une autre vision clarifiera certaines interrogations restées floues à la fin du film comme toute la trame secondaire à propos de la femme de Gu-nam qui est assez délicate à suivre.

Vous l’aurez compris, mon enthousiasme, même s’il est réel, est quelque peu entaché. Par, d’un côté, cette histoire qui veut parfois en faire trop au point de se perdre en route et, d’autre part, certaines scènes qui m'ont semblé être un peu too much (la poursuite de Gu-nam par la police par exemple). On sent également que Hong-jin Na cherche son style, en résulte certains effets pas hyper bienvenus comme les images « ghostées » lors de certains flashback ou l’abus de cette caméra tremblante qui se veut au centre de l’action. M’enfin, ne boudons pas notre plaisir, pour ma part le contrat est rempli, The murderer est un concentré de violence graphique, de scènes plus énervées les unes que les autres. Les acteurs sont tous impressionnants, Kim Yun-seok et Jung-woo Ha en tête, tous deux habités par leur rôle et réellement impliqués dans leurs personnages, certaines scènes (toutes ? ) ont du être hyper physiques à tourner. En tout cas, une chose est sure, Hong-jin Na confirme qu’il est balaise et je vais attendre son prochain film avec une impatience non dissimulée !

[osorojo]

En détails, que des films découverts, et finalement belle sélection de ma part, BOM assure, avec vos différents fils et vos avis passionnés, je suis rarement déçu !
27 films vus, et DeadWood avalée, un bon petit mois !

Incendie, Denis Villeneuve, 2011 | 8/10
Speed racer, Andy Wachowski, Larry Wachowski, 2008 | 8.5/10
L'impasse, Brian de Palma, 1993 | 12/10
Dans les ténèbres, Pedro Almodovar, 1983 | 7.5/10
Qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça, Pedro Almodovar, 1984 | 7/10
La loi du désir, Pedro Almodovar, 1988 | 7.5/10
Femmes au bord de la crise de nerf, Pedro Almodovar, 1989 | 8/10
Aniki mon frere, Takeshi Kitano, 2000 | 8/10
La soif du mal, Orson Welles, 1958 | 7/10
Young Guns, Christopher Kane, 1988 | 7/10
Blitz, Elliott Lester, 2011 | 6/10
Pat Garrett et BIlly The Kid, Sam Peckinpah, 1973 | 9/10
40 guns, Samuel Fuller, 1957 | 7.5/10
Crank, Mark Neveldine, Brian Taylor, 2005 | 6/10
Crank 2, Mark Neveldine, Brian Taylor, 2009| 6.5/10
Super 8, JJ Abrams, 2011 | 6/10
Hard boiled, John Woo, 1992 | 8/10
Apportez moi la tete d'alfredo garcia, Sam Peckinpah, 1974 | 8/10
Conan, Marcus Nispel, 2011 | 4.5/10
To live and die in la, William Friedkin, 1985 | 8/10
Victime, Ringo Lam, 1999 | 7/10
La horde sauvage, Sam Peckinpah, 1969 | 9/10
La piel que habito, Pedro Almodovar, 2011 | 9/10
Save the green planet, Jeong Jun-Hwan | 6.5/10
Pathfinder, Marcus nispel, 2006 | 6/10
The Mist, Franck Darabont, 2007 | 5/10
The Murderer, Hong-jin Na, 2011 | 7.5/10

DeadWood | Tell your God to Ready for Blood, HBO, 2004-2006, 3 saisons de 12 épisodes | 8/10

[Scalp]

Bien ta note pour le Ringo Lam

[osorojo]

Il m'a bien surpris ce petit film. Chopé pour une poignée de cacahuètes dans un NOZ je crois et je me suis laissé prendre par le script qui se révèle être assez fin au final ! Une jolie découverte ^^

[Scalp]

tu vas pas en dire 2 mots ( tout comme le Friedkin et le Peckinpah, bon par contre ton 8 à Hard Boiled c'est bon pas besoin de détailler )

[osorojo]

Je vais essayer de caser ça, ce week end ouais. Le friedkin j'ai bien envie de le défendre ouais, vu qu'il s'est un peu fait démonter et que perso j'ai adhéré au parti pris du film.

C'est pas assez 8 pour Hard Boiled ? C'est hyper ouf comme film, niveau réalisation c'est taré, mais quand c'est trop WTF genre jme prends pas une balle alors qu'il y a des badass avec des uzi partout ça me pète la motive et me fait légèrement souffler xD

[Scalp]

C'est normal, Chow Yun Fat il est intouchable

[Heatmann]

super classe ce bilan , aussi bien le contenue que l estetique

[Creeps]

Elle a l'air beaucoup mieux dans le film que sur les photos ta gazelle...