Même rigolo c'est quand même vraiment gore et dégueu par moments... Bien que ça reste du gore "fun". C'est pas un truc dérangeant et glauque façon Hostel ou même La colline a des yeux... Bon c'est le mélange de tout ça qui rend le film intéressant. M'enfin 9 c'est très généreux, même si les filles sont jolies dedans... d'ailleurs elles le sont nettement moins quand elles sont couvertes de sang et démembrées Sinon j'ai pas encore revu le film en "plat", mais la 3D en salle, comme souvent, m'avait gâché une partie du plaisir du film... donc tout à y gagner à le voir sans lunettes...
J'ai rarement vu un film qui mélange aussi bien le gore et le fun. A revoir et vite, a plat aussi si possible, c'est vrai que la 3D m'avait moi aussi un peu gâché le film.
francesco34 a écrit:M'enfin 9 c'est très généreux, même si les filles sont jolies dedans... d'ailleurs elles le sont nettement moins quand elles sont couvertes de sang et démembrées
John Lawrence a écrit:Dans cette même optique, je n' ose pas non plus visionner La colline à des yeux
The Hills Have Eyes (2006) est une pure tuerie sans contestation possible. Mais là, on est dans de l'Horreur sérieux, glauque, malsain et encore bien Gore. Cerise sur le gâteau : on a même droit à un petit pamphlet socio-politique... Cultissime !! Fonce !!
Eikichi Onizuka a écrit:ouai enfin on critique les notes de momo quand c'est abusé mais la on vous file du cul, du sang et de la zic en bateau et bim 9/10 tout à fait normal
Pourquoi les Séries B n'auraient-elles pas droit à de hautes notations ??? Va voir le Film et après tu pourras t'exprimer...
Seconde partie de la 'Trilogie des 3 Mères' de Dario Argento...
Révision (je ne l'avais pas revu depuis nombre d'années) assez "difficile" dans la mesure où le rythme du Film a difficilement eu tendance à me tenir éveillé, cela étant dû à mon avis à un scénario trop peu prenant ainsi qu'à une interprétation peu consistante. Pourtant, l'introduction s'offre à nous avec les meilleurs augures, on assiste à une descente -aux enfers- "sous-marine" d'Irene Miracle dans une cavité extraordinaire gorgée d'eau et d'antiquités très diverses. La mise en scène, à ce moment précis, est parfaitement menée de main de maître Argento. Les effets sonores, discrets mais "tape à l'oreille", font également leur petit effet bénéfique. De plus, gratifiée de plans assez sexy de l'héroïne (on n'est pas dans l'élection de "Miss Tee-Shirt mouillée" dans Piranha 3D mais c'est correct pour l'époque ), cette première scène nous plonge d'emblée dans l'ambiance du métrage faisant suite à Suspiria. Mais la suite ne confirmera pas totalement cette ouverture réussie...
Graphiquement parlant, Suspiria avait mis la barre très haute en nous proposant de véritables "cartes postales" toutes les 5 minutes. On retrouve, ici, une similitude avec la résidence hébergeant l'école de danse de Fribourg. Normal me direz-vous étant donné que, dans l'histoire, le même architecte a construit les 3 demeures de Fribourg donc, de Rome et de New-York en la personne de 'Varelli'. Donc, que ce soit des décors intérieurs ou extérieurs, la transition avec Suspiria est parfaite. Là où la différence se fait principalement ressentir, c'est au niveau de la photographie volontairement plus terne. Les couleurs sont moins chaleureuses que dans l'Oeuvre pré-citée (un mélange rose/bleu en est ici la composition principale) et le grain est bien plus présent dans Inferno. Je ne connais pas la différence de budget séparant les 2 Films mais il se fait clairement sentir que ce dernier ait pâti d'une certaine négligence pécuniaire. Ajouté à cela un choix de cadre à 1.85, on prend visuellement moins notre pied que dans Suspiria tout en restant dans le plus que correct...
Là où Inferno prend le spectateur à contre-pied, c'est dans la direction vers laquelle nous amène Dario Argento lors de la première demi-heure. Il semble que sa 'Trilogie de l'Enfer' ne soit en fait qu'un simple diptyque puisqu'on nous présente à la fois 'Mater Lacrimarum' (avec au passage la divine Ania Pieroni ) et 'Mater Tenebrarum'. On se dit alors que le metteur en scène Italien va faire d'une pierre deux coups mais non, l'intrigue repartira et se terminera à New-York où, il faut le reconnaître, l'Oeuvre va perdre en intensité. Argento se la joue à la Hitchcock dans Psycho en donnant le témoin à un nouveau personnage principal de son intrigue. Leigh McCloskey devient, à ce moment-là, l'interprète numéro 1. Ce dernier peine d'ailleurs à donner le meilleur de lui-même, surtout que le rythme du Film tend à diminuer encore se permettant, de plus, de nous réserver des scènes pas forcément utiles et réussies (l'antiquaire et les rats). D'ailleurs, j'attends qu'on m'explique l'intervention du cuisinier avec son schlass, euh là j'vois pas hein ?! Bon c'est vrai qu'on nage souvent en plein ésotérisme avec Dario donc on dira que ce n'est guère important. Ce qu'on peut lui reprocher par contre, c'est son montage que je trouve par instant très limite. Ca n'a jamais été le 'King' de l'exercice mais là il y a certains passages où on se dit que l'enchaînement des scènes n'a été supervisé que par un seul type, souffrant de surcroît de cécité...
Enfin, ce que j'avais reproché à Suspiria à l'époque -à savoir un final trop basique et surtout une 'Mater Suspiriorum' pas du tout effrayante- se retrouve ici à nouveau dans Inferno. La peur suscitée par la présence et la transformation de la Mère des Ténébres fait autant flipper qu'un tour de Train Fantôme à la Foire du Trône. Donc, à nouveau déception pour la fin...
Terminons par une note positive et, selon moi, "LA" scène qui m'avait marqué étant jeune et qui me scotche encore aujourd'hui. Comment magnifier la virtuosité de la mise en scène d'Argento orchestrée par le "Nabucco" de Giuseppe Verdi ? La réponse ci-dessous en quelques minutes. Scène Culte pour une Oeuvre qui ne l'est pas...
Au niveau du Gore (plus soft que d'habitude) et de l'absence des Goblin , on peut également proclamer un certain désappointement. Je me rend compte qu'en nombre les points négatifs de ma Critique dominent largement les positifs et ma note aurait plutôt dû tourner autour de 5.5/6. Seulement voilà, la nostalgie aidant, l'ambiance unique des Films du cinéaste Italien et surtout les quelques points positifs (décors, bases de l'intrigue, Scènes sous-marine et du "Nabucco") sont de gros atouts. Au final, bien moins abouti que Suspiria, Inferno reste néanmoins une Oeuvre importante dans la filmographie du Magicien de la peur...
Oue le film souffre vraiment de gros défauts rédhibitoire pour pouvoir être un bon film, mais le début et la scène que tu as mit c'est vrai du grand Argento.
Une critique que je rejoins à 100%. Par contre pour la scène du couteau dans le coup mouais c'est pas terrible. Par contre le fin de suspirira était top comparée à celle-ci qui du du cul quand même. La mère de Suspiria avait une de ces gueules bien dégueulasse. La gitane de Raimi dans Drag me to Hell fait penser à elle mais en moins dark et réussie. Critiques toujours agréables à lire ViCo avec des paragraphes bien scindés et des captures sublimes.
Sympa mais au 2nd visionnage je n'ai pas aimé comme au ciné par qu'en salles ça donne super bien. Celà dit c'est un film qui vaut le détour avec une ambiance excellente à l'humour noir dévastateur et Raimi se lâche surtout pour conclure son film.
Plus qu'une simple analyse d'un Film... Ce qui suit est une analyse d'un genre cinématographique via une Oeuvre majeure...
« Lorsque 2 hommes sont armés, l'un avec un fusil, l'autre avec un pistolet. L'homme au pistolet est un homme mort. (Vieux Proverbe Mexicain) »
Per un Pugno di Dollari (1964) by Sergio Leone
8.5/10
1964 --- Le Monde du VIIème Art assiste à la naissance d'une Oeuvre qui va engendrer une déclinaison du genre 'Western'. L'Italie est le pays à l'origine de cette déclinaison en la personne de l'immense Réalisateur Transalpin Sergio Leone. Ce fameux "sous-genre", désormais décédé mais qui reste un mouvement d'inspiration certain pour quelques metteurs en scène contemporains dont Quentin Tarantino en tête, s'offre l'appellation 'Western Spaghetti', aujourd'hui connu et vénéré par nombre de fans...
On a souvent parlé de la fameuse 'Trilogie du Dollar' ou bien encore de la 'Trilogie de l'Homme sans nom' mais il est bon de remarquer que Per un Pugno di Dollari, qui ouvre cette fantastique Trilogie, nous décrit les aventures d'un homme avec nom incarné par l'immense Clint Eastwood. En effet, si ce dernier aura droit dans les 2 épisodes suivants à ce statut d'identité inconnue, ici il répond non seulement au surnom de 'l'Américain' mais également au prénom de 'Joe'...
En un peu moins de 100 minutes, Sergio Leone nous gratifie d'une histoire relativement simpliste (il reconnaîtra d'ailleurs plus tard s'être inspiré de l'Oeuvre Japonaise Yojimbo (1961) d'Akira Kurosawa) : un étranger au poncho arrive dans un petit village où 2 familles se rendent coup pour coup afin de "régner" sur la contrebande locale d'armes et d'alcool...
Malgré la simplicité de ce scénario, le Metteur en scène Italien arrive à insuffler à son long-métrage un souffle épique assez imposant. Grâce à une gestion presque parfaite de la mise en scène et de son art spécifique du cadrage inhérent à ce nouveau genre 'Spaghetti', Leone n'a quasiment pas besoin d'un brouillon pour façonner son univers. Tout semble clair et net dans son esprit. Sa façon de filmer les duels ou les grandes plaines arides et désertiques, les zooms sur les regards ou les mains des protagonistes ou encore certains plans en contre-plongée scellent à tout jamais un style déjà maîtrisé et qui sera, par la suite, imité, parfois égalé mais jamais surpassé...
Rajoutons à cette maîtrise de la mise en scène, une écriture des personnages pratiquement sans faille. Là se pose également le point fort de Leone. La re-visite des codes du 'Western' peut très bien se démontrer simplement grâce à cet élément essentiel. Ici, on se situe à des milles de l'image du héros chevaleresque où malgré une journée passée sur sa monture à traquer l'Apache ou le Mexicain, le pur héros rentre le soir au bercail sans que son brushing n'ait été mis à mal. Point ce genre de personnage chez Leone, bien au contraire. La galerie qui nous est proposée est une succession d'anti-héros et, ce, aussi bien chez les bons que chez les méchants. D'ailleurs, existe-t-il des bons dans l'univers du 'Spaghetti' ? Pas sûr. Niveau tronche crasseuse et "sale gueule", on est également sacrément servi et là idem, la répartition bons/méchants est très homogène. Les visages sont charismatiques au possible, souillés, négligés, scarifiés parfois, ce qui les rend au final plus humains car plus réalistes. Ils gagnent ainsi notre sympathie malgré tous leurs innommables défauts...
On l'a dit plus haut, Per un Pugno di Dollari a ouvert la voie au 'Western Spaghetti' et s'il existe bien un autre code qu'on retrouvera dans les autres Films du genre, c'est bien la place de la Femme ou plutôt son absence dans ce milieu où le machisme est Roi. De manière surprenante, cette Oeuvre novatrice nous dévoile la présence non négligeable de 2 personnages féminins, de surcroît totalement opposés. L'une 'Marisol', interprétée par la sublime Marianne Koch, est soumise et dévolue à 'Ramón Rodos' (extraordinaire Gian Maria Volontè) qui la séquestre par amour. Elle représente l'antithèse de 'Consuelo Baxter', femme semblant régner de main de maîtresse sur le clan du même nom et, ce, malgré le symbole de l'autorité incarné par son époux puisqu'il est, officiellement, le shérif du village. En clair, ces 2 personnages féminins ont des rôles importants dans l'avancée de la trame du scénario mais ce n'est qu'une illusion temporaire car, à l'avenir, la quasi-totalité des prochains 'Spaghetti' dénigrera purement et simplement les ladies, les reléguant entre autres au statut primaire de la prostituée...
Quoique le personnage interprété par Clint Eastwood soit, paradoxalement, meilleur (d'un point de vue éthique) que dans les 2 pseudo-suites de la 'Trilogie du Dollar' comme s'il avait atteint une certaine maturité accédant ainsi à une paix intérieure qui constituait peut-être, au final, son principal combat. Car il semble évident que Per un Pugno di Dollari est le dernier maillon de la fameuse Trilogie. Plusieurs raisons à cette hypothèse : d'un point de vue chronologique déjà, la Guerre de Sécession est terminée dans cette épisode alors qu'elle fait par exemple partie du quotidien des 3 personnages d'Il Buono, Il Brutto, Il Cattivo alors que ce dernier a été réalisé 2 ans plus tard en 1966. Ensuite cette prise de conscience de l'Homme sans nom abordée plus haut qui, subitement, se fait appeler 'Joe', retrouvant ainsi une identité absolue, le final de Per un Pugno di Dollari voit ce même 'Joe' partir du village sans récupérer une seule pièce d'or cachée dans un tonneau chez les 'Rodos' en précisant clairement que ce butin était désormais la propriété du Gouvernement. Whaouhhhh !! Il a grandement évolué le 'Manchot Blondin'. Il a réduit à néant les démons de son enfance qui le hantaient et a surtout gagné en confiance et du coup en conscience...
Chose qui m'a également surpris : on semble deviner certains détails de son passé que lui-même nous dévoile alors qu'il est plus introverti dans les 2 suites. Lors de la "libération" de 'Marisol', de son mari et de leur fils 'Jésus' et par rapport à ce dernier, on a l'impression que 'Joe' sauve l'enfant qui sommeille au fond de lui et à qui on a ôté la chance d'avoir une jeunesse stable et emplie d'amour.
« Pourquoi vous faites ça pour nous ? - Partez !! Ce s'rait trop long à vous expliquer !! »
Enfin, personnellement, je l'interprète ainsi. Au final, 'Joe' préfère sauver la veuve et l'orphelin plutôt que de repartir les poches remplies d'or. C'est une belle évolution...
Enfin, comment ne pas terminer ma Critique sans parler de la Bande Originale d'Ennio Morricone ?! On en a déjà tellement dit ici et là qu'il semble difficile de trouver de nouveaux superlatifs sans tomber dans la redondance des arguments. C'est tout simplement la perfection absolue et la confirmation qualitative ira crescendo au fil de la Trilogie. Parsemés de nombreux points culminants d'une carrière irréprochable, rarement un Compositeur de musiques de Films n'aura laissé de traces aussi indélébiles dans l'histoire du Cinéma. Peu de noms peuvent se targuer de les avoir gravés en lettres de marbre à tout jamais et Morricone en fait désormais parti depuis longtemps... En extrait, le titre le plus emblématique de Per un Pugno di Dollari, magistralement "réintégré" par Quentin Tarantino dans Kill Bill Vol. 2...
La 'Trilogie du Dollar' est lancée... Le ton est donné par Sergio Leone... Le 'Western Spaghetti' vit et vivra éternellement...