[Hannibal] Mes critiques en 2011

[jean-michel]

texte agréable a lire! j'aime bien cette humour! un genre qui me rebute pas!

[Heatmann]

peros j aime pas du tout l humour , ou le second degree, ou la derision ou legereter dans un western ( qui and the dead, maverick ect.. ) mai alors la c est l exeption qui confirme la regle , et pis la mise en scenes est au rendez vous , c est pas juste des gag de cowboy

[Hannibal]

T'aimes pas Quick and the dead? Ni Maverick?
Alors là tu me déçois Heatmann

Merci Jean-Mi, tout pareil

[Heatmann]

non , 2 film qui me font aucun effet , l'humour et la caricature me rebute a ce niveau la , impossible de rentrer dans ces films , vraiment pas ma came sorry , le raimi c est trop parodique pour moi , et maverick c'est cul cul a mort

[Hannibal]

moi je les aime bien ces deux-là mais je comprends ce qui te rebute dedans.

[Waylander]

Et mais moi j'aime bien parler des trucs que j'aime pas.

Sur ce débat je suis forcément d'accord avec Jeff. C'est un peu facile de reprocher à Aronofsky alors que Tarantino fait ila même et SUR TOUS SES FILMS tandis qu'Aro excuse moi à part sur son dernier quand il a pompé de manière flagrante ? (et le ocup de fimer de dos il a fait ça 2/4 films)

Bon voilà Tarantino ça lui tu sais direct d'où il pompe et surtout dans quels styles de films il pompe et c'est ultra mais alors vraiment ultra grave surligné. et la grosse différence c'est qu'Aro pour Blacvkswan il s'en ai jamais caché alors que Tarantino lui il pense que ce qu'il fait ça tue et qu'il invente tout.

[Scalp]

Euh Aro il a fait style que son film il avait pas pompé quand même et quand tu pompes faut améliorer ce que tu pompes et pas rendre une copie de cancre.

[Killbush]

Ouais, et puis pour trouver toutes les influences citées dans Kill Bill, faut quand même une culture cinématographique assez poussée. Et techniquement, y'a pas photo entre Aro et QT

[Alegas]

L'homme qui rétrécit de Jack Arnold

Dans l'homme qui rétrécit, adapté du roman du même nom, Scott Carey, touché par des particules radioactives lors d'une balade en mer, se voit rétrécir de plus en plus jusqu'à devenir complètement microscopique. Le film se déroule en deux phases. La première est la transformation à proprement parler qui dure bien 30 minutes de film. L'histoire prend son temps pour bien détailler toutes les étapes de cette transformation et balayer toutes les solutions envisagées pour tenter d'enrayer le processus.
Cette partie même si elle peut paraître longue (le spectateur attend avant tout la deuxième partie avec les supers effets spéciaux) est néammoins indispensable pour bien appréhender toute la psychologie du personnage.
Il est en effet un homme ambitieux, conquérant et dans la force de l'âge et se voit réduit à l'état de nabot complètement dépendant des autres ce qui est pour lui très dur à accepter. Pour ce faire il va développer un caractère insupportable pour tenter de sauver les apparences en dominant sa femme.

Malheureusement pour lui, la transformation est inévitable et on arrive à la deuxième phase du film qui se concentre sur un personnage minuscule livré à lui même dans un environnement qui est soudainement devenu hostile. La moindre marche devient une montagne à franchir, le chat de la maison est un danger permanent et une insignifiante araignée devient un ennemi terrifiant. Cette deuxième partie est vraiment très réussie grâce notamment à des effets visuels de très grande qualité. Même encore aujourd'hui, ils ne sont absoluement pas ridicule.
On assiste alors à de vrais scènes de bravoure car Scott doit apprendre à apprivoiser ce nouveau monde, il lui faut se nourrir, se trouver un abris et dominer l'environnement sauvage qui l'entoure.
Il est seul et livré à lui-même, la narration passe donc par une voix off de Scott qui décrit toute sa nouvelle vie et ses sentiments. On voit alors bien les différentes phases par lesquels il passe pour aboutir à un final à des années lumières des habituels happy end pour les films de cette époque et qui lance un message philosophique étonnant sur la nature de l'être humain.

Ce film est donc une très belle russite grâce à des effets spéciaux de qualité qui fonctionnent encore aujourd'hui.

NOTE : 7/10

[Eikichi Onizuka]

True grit de Joel et Ethan Coen

Bravo les frères Coen pour avoir réalisé un bon western à l'ancienne tel qu'on les aime. L'histoire suit une jeune fille prête à tout pour venger son père lâchement assassiné. Elle va se retrouver seule dans ce monde d'hommes et de rustres qu'est l'Ouest sauvage, et, grâce à son intelligence et sa persévérance, va réussir à lancer un marshall bourru mais efficace à la poursuite du meurtrier.
L'ingéniosité du film est de mettre le point de vue de la narration au niveau de la jeune fille. Tous les événements sont donc analysés de son point de vue à elle. Ce qui donne une lecture du film très originale et terriblement efficace tant on peut s'y identifier en tant qu'étranger à ce monde. Ainsi les premières rencontres avec le marshall et et le texas ranger sont très impressionnantes. Ces deux hommes sont idéalisés par la jeune fille et cela est retranscrit dans des scènes de toute beauté. A force de les cotoyer, elle s'aperçoit que ce ne sont ni plus ni moins que des rustres un peu bas de plafond qui se chamaillent comme des gamins.
Elle arrive ainsi à prendre le dessus sur ses deux compagnons pour les amener où elle veut. C'est encore plus vrai dans la scène du marchandage où elle ridiculise purement et simplement un commerçant pourtant aguerri. On est donc bien loin de la jeune fille apeurée et sans défense. Elle fait preuve d'une assurance et d'une insolence qui déstabilise son entourage, pourtant peu enclin à se laisser manipuler facilement.
Le seul personnage qui arrive à rivaliser en intelligence avec elle est finalement le méchant Lucky Ned.

Côté acteurs, ils sont tous impeccable, Bridges livre une prestation magnifique en vieux marshall alcoolique mais qui va s'attacher à la jeune fille, la jeune actrice narratrice est absolument incroyable, elle est pour moi la vraie révélation du film tant elle est juste à tous les niveaux. Pourtant son rôle n'est pas évident car il s'agissait d'être crédible face aux monstres de l'ouest que sont Bridges et Damon. Chapeau!
J'ai bien aimé la réalisation des Coen et plus particulièrement les petites touches légères de leur univers qu'ils y ont apporté. Loin de déséquilibrer le film, elles lui donnent un cachet tout à fait remarquable (la scène de l'ours sur le cheval, le frère attardé qui imite les poules, etc...). La patte des Coen passe évidemment principalement par les dialogues savoureux la plupart du temps et plein d'humour.

True grit est un vrai bon western à l'ancienne, bourré d'humour, et visuellement très beau. Merci les Coen, ça fait plaisir de voir du western de qualité sur grand écran!


NOTE : 8,5/10

[Scalp]

[Hannibal]

Un pistolet pour Ringo de Duccio Tessari

Un pistolet pour Ringo est un western sympathique tourné au début de la vague des spaghettis. Il raconte l'histoire de Ringo un flingueur incarcéré par le shérif local et qui va se retrouver être le dernier espoir de toute une population pour déjouer une prise d'otage suite à une braquage qui a mal tourné.
Le film est intéressant pour le côté très atypique de son héros ce qui est assez rare pour un film de ce genre. En effet Ringo est un flingueur hors pair à la gueule d'ange, qui boit du lait, joue à la marelle avec les enfants et retourne sa veste autant de fois qu'il le faut si ça peut lui rapporter.
Pour le quota bad guy, on a droit à toute une bande de mexicains excités, qui violentent et assassinent sans complexe (balle en pleine tête, tir dans le dos, viol des femmes...on ne s'embarasse pas avec les codes d'honneur).
Côté femmes on n'est pas en reste non plus avec 2 beautés qui ont un rôle assez étoffé (chose rare encore une fois dans les western) : la brune troublante et dure et la blonde charmante mais rebelle.

Le rythme du film est assez enlevé sur tout le début mais il marque un temps d'arrêt lors de la prise d'otage qui instaure une unité de lieu sur toute la deuxième partie qui est parfois un peu longue. Ce western est également plein d'humour notamment avec Ringo qui fait preuve d'un détachement et d'un flegme à toute épreuve même lorsqu'il a un pistolet braqué sur la tempe. Pour l'action : les fusillades sont bien senties et la violence est assez marquée avec juste ce qu'il faut d'hémoglobine.
Enfin la musique est de Morricone même si ce n'est pas sa plus célèbre, certains passages sont vraiment réussis.

Un pistolet pour Ringo est un western sympathique avec un antihéros atypique qui donne dans l'originalité par rapport aux classiques du genre.

NOTE : 7/10

[pabelbaba]

Il est bien sympa ce Ringo. Dommage que Morricone ne se soit pas foulé un peu plus pour la BO (celle du Retour de Ringo en revanche est , alors que le film est plus anecdotique).

[Scalp]

J'ai la mémoire défaillante, me souvient même pas si je l'ai vu celui là

[pabelbaba]

T'as dû le voir, il fait partie des premiers spagh édités par seven7. Vu qu'il y a un peu d'humour, t'as dû le trouver tout moisi...