[Waylander] Mes critiques en 2011

[Milkshake]

De mémoire la partie adulte du récit fait retombé le soufflé alors que le début avec les gamin est assez marquant.

[Scalp]

La partie adulte est traité avec des couilles, on se tape pas d'happy end hollywoodien.

[Waylander]

Ouais et ça fait pas une morale à deux balles sur la vengeance. Limite le message est très atypique pour un film américain. Là où la majorité des Vigilante te contentement à de la violence à outrance, de la sauvagerie et une remise en question, une doute, une ambiguïté bah Sleepers déjà c'est une vengeance à part, judiciaire, bien montée, et on sauve quand même deux malfrats de la taule en exusant bien sur leurs actes par le background des sévices etc..Mais Sleepers c'est un pur film sur l’amitié : la vraie, qui se passe des rangs sociaux et des divergences d'opinions, de vies etc..C'est un film où un prêtre sauve des tueurs de la prison, aide des petits cons, un avocat et un journaliste restent étroitement liés à des malfrats avec qui ils ont grandit, le tout dans un univers quais mafieux. L'amitié n'a pas de barrière. Super film.

[Heatmann]

ouai pis c est excellent comment l eglise par le perso de De niro est utiliser et montrer comme plus laxiste et comprehensive que les lois elle meme , j ai bien aimer aussi cette aspect etonant pour un "gros" film comme ca

[Waylander]

Sympathique ambiance à la Hammer avec cette brume spécifique de l'époque, les chouettes décors studios de l’époque, les acteurs toujours à en faire un tout petit trop - les dialogues paraissent parfois récités et les réactions souvent trop appuyées et peu naturelles-mais on sent déjà que certains se donnent plus que d'autres comme Lon Chaney mais le caméo de Lugosi est très décevant. L'histoire permet de mettre an avant un mythe du loup-garou qui parait documenté alors que finalement c'est une relecture du véritable mythe puisqu'ici il n'est jamais question de pleine Lune. C'est d’ailleurs toute la force du film que de ne reposer que sur un mix entre la définition purement psychologique/philosophique de la lycanthropie tout en préservant le côté fantastique du mythe en l'enrichissant d'un poème mis en gardant des bases importantes (se faire mordre par un loup ou un loup-garou).


La courte durée du film et le format encore 4/3 n'empêchent pas le réalisateur de bien bougé sa caméra lors de lent et courts travelling ni d’offrir quelques plans superbes (la demeure Talbot,l’Église, les bois fantastiques). Le fond aurait pu y perdre mais au final c'est bien géré. The Wolfman ne verse pas dans la surenchère d'apparitions de la créature et préfère développer un minimum ses protagonistes, et leurs relations. L'histoire d'amour est subite mais pas niaise : la femme trompe presque son mari, Talbot n'a pas de remords à la courtiser, le mari ne voit rien...Le film se aussi confronter deux mondes : la science et le surnaturel. Le père qui refuse de voir la vérité en face, le fils qui au départ se présente comme un jeune fils immature et coureur de jupons finit par croire aux histoires des Tsiganes et combat malgré lui son dédoublement de personnalité au point de l’accepter et l’avouer pour aider ses prochains, les policiers terre-à-terre...

Bon la scène tant attendue de transformation est pas terrible en elle-même et le costume est étrangement différent du vrai loup que devient Lugosi au début. Ici le design penche plus du coté humain que bestial. Lors de la mutation on ne voit que les poils qui poussent très vite sur les jambes puis on passe direct à une vision entière dans les bois. Aucun mystère ni vraie suspens. La tension est inexistante. Pour voir un vrai morphing précurseur assez réussit il faut attendre la fin du film, très sombre et sans concessions où le père tue son fils, lui qui ne croyait pas à ses divagations sur les loup-garous. Seul le père et la femme sont au courant de la vérité et devront vivre avec.

La course poursuite finale ressemble (en moins bien) à celle de Frankenstein traqué par des hommes avec des torches (inhérent au genre : on voyait la même scène dans la Belle et la Bête où l'Homme se comporte plus violemment que la Bête elle-même qui ne cherche qu'à fuir) mais c'est hélas bien trop court et peu ambitieux surtout comparé à son ainé de 10 ans où le final assez grandiose pour l'époque (comme la traque du Comte Zaroff) laissait présagé un Wolfman plus féroce. Ténébreux le film toutefois. c'est marrant devoir que pour l'époque , les films de genre étaient bien plus lucides et moins formatés que les classiques Hollywoodiens venant du drame, de la comédie ou le film d'aventure. Il y aussi un coup d'essai à noter : les fondus enchainés et effet psychédéliques annonçant la transformation en loup-garou : pas du plus bel effet mais c'est sympa, occulte et presque inquiétant :

[Pathfinder]

Ca file vraiment envie de le remater! Bravo !

[Heatmann]

ah je l aime bien ce wolfman moi , ca va dit donc , pour un vieux machin de 41 t'as plutot apprecier

[Waylander]

Ah bah j'ai kiffé Frankenstein aussi. Et je kiffe King Kong et Zaroff. Je les notes pas super haut à cause de certains points un peu lourds (mais l'époque le veut) ; cela dit globalment je kiffe ce genre de films.

[Heatmann]

ouai ouai je sais t inquiete je me souvient bien de tout ca t'est largement recuperable toi au moin

d'ailleur te connaissant, je peut me tromper , mais je suis a peut pres sur que tu trouverai plein plein de truc qui te plairais dans le tresor de la sierra madre

[Waylander]

Je l'ai téléchargé. (fin je crois )

[Heatmann]

bon ben je t en dit pas plus , j attendrai de voir ce que tu en penseras si tu le mate j'espere quand meme que tu kifferas

[Scalp]

j'espère que tu l'as en VO.

[Waylander]

Je ne vais certainement pas m'étendre sur cette merde.
Bon déjà faut savoir : c'est une parodie ou un film sérieux non parce que tout le final c'est du pur Joe Dante dans la folie mais niveau réalisation c'est vraiment mal foutu. On retrouve pas son petit génie de finals bien barrés : le film ne devient sympa que sur les 250 dernières minutes avec tout un tas de loup-garous improbables mais alors le reste du film c'est vraiment le zéro pointé avec un scénario ridiculement chiant (d'ailleurs je vais pas être menteur : j'ai rien suivit de l’histoire, je ne sais même plus quels étaient les enjeux) avec des personnages en cartons (putain l'actrice viscérale de Cujo quoi ! elle fout quoi là ? Ses scènes sont les plus basiques et les plus ennuyeuses (d’ailleurs c'est le protagoniste principal et on la voit pas tant que ça tellement le film s’éparpille à droite à gauche sans liens vraiment très concret ni passionant). Et alors son plan final "yorskshire-garou" Trop de ridicule tue le ridicule. Ça m'a décidément empêché de mettre plus de 3. Dante précipite prend son temps mais ne raconte rien et précipite trop son final en dévoilant tout d'un coup : navrant ; tout comme le sont ces bêtes de la nuit qui ici se transforment en plein jour...Le mythe du loup-garou est à peine survolé, clin d’œil TV à The Wolfman de 1941 mais Dante laisse sa relecture de côté en délaissant complètement le spectateur face à des créatures trahissant bêtement le manque d'imagination du scénariste.

Bon le film parait foutrement anecdotique quand même. Ok c'est les débuts du cinéaste mais bon. Son segment de Twilight Zone est vraiment plus réussit.

Niveau loup-garou faut quand même noter une scène de transformation assez glauque et réussie (bon ça a vieillit c'est normal mais dans l’ensemble on croirait la version "the thing" d'un loup-garou : l'effet est le même, l'ambiance similaire (même technicien sur les SFX c'est normal). C'en est presque repoussant et effrayant si ce n'est le design final un peu muppet show (les mouvements et déplacements du monstre sont très limités) et la gestion du monstre vraiment ratée : sans tension, sans mystère, sans suspens...J'ai lutté pour finir le film. Les bois de nuit sont à l'ouest: on se croirait jamais en plein jour, la brume est sympa , on est bien évidement pus immergé que dans les scènes dans les sous-bois à la Hammer mais le tout dégage 10x moins de charme qu'un Wolfman de 1941.

Le mélange meurtre en série, fantastique, secte occulte et loup-garou à gogos c'est un peu trop grand guignol et drôle involontairement. Putain quand on voit l'affiche on s'attend à un truc de dingue et en fait Dog Soldiers, 20 ans plus tard, réussit un film bien plus violent et épique en basant son final sur le même principe et les loups-garous ont un design similaire mais un poil mieux foutus (mais moins original).

1 pts parce que c'est le début de la carrière de Dante et 2pts pour la transformation net le final "marrant". Le reste ça mérite rien.

[alinoe]

Je me souvenais pas qu'il était aussi long ce film

On retrouve pas son petit génie de finals bien barrés : le film ne devient sympa que sur les 250 dernières minutes avec tout un tas de loup-garous improbables mais alors le reste du film c'est vraiment le zéro pointé avec un scénario ridiculement chiant.

Je suis bien d'accord, un film de loup-garou ennuyeux et ridicule par bien des aspects.

[Milkshake]

Dis donc ça donne pas envie toutes ces histoires de loup-garou.