[Waylander] Mes critiques en 2011

Modérateur: Dunandan

Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Mar 30 Aoû 2011, 16:47

Ah mais Miami c'est prévu mais j’attende un bluray director's cut vostfr cheap. c'est quand même un film bien chiadé sur la forme et j'ai triper dessus avec un pote black et mes cheveux longs/moustache. Mais je le reverrais pas àla hausse niveau acting et scénar je pense.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Mar 30 Aoû 2011, 17:10

les changement de la "DC" c'est tres minime hein , du chipotage de mann ..
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Conan le destructeur - 4,5/10

Messagepar Waylander » Mar 30 Aoû 2011, 22:03




Pour faire court: Conan le destructeur est un ersatz du premier film de Milius. Le film peut largement passer pour une version Scary Movie de Conan le Barbara tant par son personnage principal devenu assez drôle, l'ambiance plus kitch (les décors, costumes et la photo chatoyante), le fond beaucoup moins ambigu , le ton bien plus léger, fun et qu'il se fout royalement de l’univers de Conan. Le côté authentique du premier trouve ici encore un peu de puissance mais de loin quoi. L'atmosphère n'eet plus dérangeante, il n'y pas plus ce fond assez ambigu et ce malaise des passages glauques du 1er. Ici c'est une intrigue très transparente, les péripéties s'enchainent facilement, c'est jamasi passionnant ni prenant. Reste quelques passages amusants.

Les personnages sont plus nombreux mais bien inutiles (et puis l'interprétation très fade ne rehausse pas le niveau). Le méchante du film doit avoir 5 min à l'écran. Les enjeux sont pitoyables (je vais être méchant mais on dirait un version encore plus niaise du Choc des Titans dont ce Conan reprend d’ailleurs les grandes lignes). Bon le premeir film zappait un pue le côté Lovecraft des écrits d'Howard et le second film s'y penche un peu mais quand on voit la gueule des des monstres il ya de quoi rire :eheh: (au moins Milius n'avait montré que ce qu'il pouvait à peu près faire sans gros moyens et ça passait assez bien).

Bon par contre ce second film possède son petit lots de plans sympas malgré une mise ne scène foutrement statique qui ne se permet quasiment rien alors que sur certains passages le cinéaste aurait pu se déchainer (genre l'intro qui un peu "western" ça méritait un clin d’œil plus long, plus frontal : les cavaliers au ralentit sous un ciel rougeoyant, Conan qui prie au milieu d'une clairière rocailleuse, les cavaliers qui l’entourent, le tout sans dialogues... et la scène est brisée par le voleur , le sidekick qui sert à rien et sort 3 blagues pourries dans le film). :roll:

Autre bon point, Coan parait plus entrainé, le corps plus dessiné et Scwhary est plus à l'aise avec son épée, plus rapide et même à cheval c'est flagrant qu'il a pris de l'assurance. Même les combats en général sont mieux chorégraphiés qu le 1er film et le montage est plus vif. Pour autant, le film est dénué de charisme et de talent et le souffle épique est inexistant. Le réalisateur s'empare du pan final de Milius pour le violé avec une voix-off qui raconte la même chose et une tagline inutile détruisant toute la profondeur mythique et légendaire du 1er film. L’icône de Conan devient un mec bodybuildé et huilé torse nu tout long du film accompagné par un univers devenu légèrement cheap sur les bords et un scénario aux facilités navrantes.

reste le côté attachant/nostalgique que le film peut avoir pour certains.

4.5/10
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Mar 30 Aoû 2011, 22:07

ouai voila tas pas tort dans le fond mais moi les defaut me saute pas autant au yeux et ne me gache pas autant le plaisir , bon rien avoir avec le milius mais il me deplait pas celui la , kalidor non plus tfacon :mrgreen:
et oui ta derniere phrase pese sont poid evidement ...
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar alinoe » Mer 31 Aoû 2011, 08:52

Je viens de le revoir et je plussoie ton avis sur le film (sauf pour la musique que j'aime beaucoup). Pour moi l'effet nostalgique fonctionne encore très bien, d'où le point supplémentaire que je lui accorde par rapport à ta note.
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Sept Mercenaires (Les) - 7/10

Messagepar Waylander » Mer 31 Aoû 2011, 22:00



Les Sept Mercenaires de John Sturge est un magnifique western sublimé par un cinemascope un peu sous-exploité et des personnages profonds, charismatiques et très attachants. Bien sur, la forme est très académique et sans grandes idées mais le film est très divertissant notamment grâce aux musiques joyeuses et entrainantes.
Quelques années avant l'arrivée de Leon et du spaghetti, John Sturge signait déjà un western atypique dans lequel préfigurait le crépusculaire et le spaghetti justement. Les cow-boys sont des anti-héros solitaires sans attaches au passé trouble et à travers la mission qui les appellent ils trouvent leur salut. Ce film est avant tout une histoire pleine d'humanisme (les villageois sont au centre du film qui marque un point définit à comparer les hommes "libres" et les fermiers dont ils reconnaissent un courage plus grande que le leur : assumer des responsabilités, femmes, enfants, bétails, cultures le tout en assumant les lois de la Nature, les pillards et la pauvreté. Les 7 Mercenaires n'est pas un western basé qu le gunfight et l’action. Le rares fusillades sont correctement réalisées, il y a de nombreuses chutes (chevaux et hommes) et le découpage est convenable. tout est lisible, c'est fluide et rythmé sur ces séquences.

Le ton lorgne du coté "classique" avec les grandes musiques , la légèreté de l’ensemble, le côté tout public et commercial mais le film fonctionne parfaitement. La relecture des 7 samouraïs d'Akira Kurosawa est faite avec un certain talent d'écriture (pour la mise en scène ça reste assez basique il l'admettre) et les personnages possèdent tous un vrai relief (et un talent particulier) même si ça ne tient qu'en une ligne. Leur regard, l’aura qu’ils dégagent et leur présence (inégales certes) leurs permettent d'en imposer plus qu'une tonne de dialogues. Ici, l'action se déroule à la frontière Texas-Mexique, les héros sortent de nulle part et trimbalent tous un passé obscur. Le film possède un rythme ni lent ni nerveux. C'est rafraichissant, c'est bourré des scènes intimistes (le dialogue entre les 7 où Brunner balance les avantages à avoir la vie qu'ils sont tandis que McQueen balance les points négatifs : des plans importants et des dialogues équivoques puisque ça pose direct le fossé entre les deux personnages malgré le respect mutuel : ils représentent vraiment les deux piliers du groupe, les plus expérimentés et surtotu les plus "éveilles" sur leur statut) , les caractères sont assez développés (voir beaucoup rien que Yule Brunner et le gamin) mais le tout reste assez gentillet.

Les 7 mercenaires racontent surtout la fin d'un genre d’hommes et d'un mode de vie obsolète: la solitude, l'errance, les casses, les coups à droite à gauche, sans attaches ni femmes ni enfants ni maison. déjà avec ce film les rôles s'inversent : les protagonistes sont de ce genre d'hommes. On s'éloigne du schéma classique du gentil shérif. Un code est brisé. Pour sauver un village d'un malfrat mexicain (qui s'éloigne ici encore d'un schéma classique du bad guy qui court après l'argent: dans the Magnificient Seven il n'est question que de survie, de bétail et de de nourriture pour les hommes de Calvera. Elli Wallach en impose et possède une ou deux très convaincantes. Son entrée en cène permet aussi un monologue qui indique clairement s position (on sent que le western commence à sortir de sa période "manichéenne"). Sans trop dire de bêtises je suis prêt à parier que ce film a influencé Leone et le spaghetti tout comme il a préfiguré le crépusculaire car tous les ingrédients sont plus ou moins là. Les codes classiques sont chamboulés, le lieu de l'action est déplacé des grandes plaines au Sud limite Mexique et les héros ne sont ni tout blancs ni tout noirs même si le réalisateur préfère les montrer sous un jour finalement assez sympas. Les acteurs sont bien choisis pour ça justement: tous une gueule qui ne dégage énormément, les regards usés ou profonds, l'allure plein d'assurance, tous des pros du flingue...

Les villageois veulent se révolter mais ont peur et font appellent à des "hors la loi" un peu perdus cherchant inconsciemment leur salut. Yule Brunner en impose et crève l'écran (MacQueen est plus posé, plus transparent, plus humain et plus touchant) avec son interprétation de Chris, imperturbable , calme, solennel et très lucide sur sa condition et celle de la voie qu'il s'est choisit et qu'il sait être à la fois avantageuse et à la fois ingrate. Lui-même avoue à la fin que lui et les hommes qui lui ressemblent "perdent toujours". Ils ne se posent jamais alors qu'ils le devraient et c'est ce que comprendre jeune qui les suit. Qui voulait devenir l'un d'eux. Il reste finalement au village avec celle qu'il aime. Les deux survivants repartent.They were lonesome cow-boys comme l'illustre le plan final assez évocateur sur la fin d'un âge.


7/10
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar jean-michel » Mer 31 Aoû 2011, 22:02

Un film que je me lasse jamais de revoir!!!! :love: :love: excellente critique un peu sous noté pour moi!
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Scalp » Jeu 01 Sep 2011, 13:49

Film qui a véritablement lancé la carrière de 3 monstres de l'époque : McQueen, Bronson et Coburn.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Jeu 01 Sep 2011, 18:01

Coup de cœur du mois: Le pont de la rivière Kwai, les Spet Mercenaires et Big Lebowski
Chef d'oeuvre du mois: True Grit + L'ours
Déception du mois: Hanna et La planète des singes 2011
Surprise du mois: Insidious, Baron de Munchausen et Panic Room
Meilleurs musiques: Basil Poledouris (Conan le Barbare)
Meilleur photographie: True Grit
Meilleur scénario: L'Impasse
Meilleur acteur: Sean Penn (L'impasse), Yules Brunner (les 7 mercenaires), Michael Shannon (bug) et Jeff Bridges (True Grit et Lebowski)
Meilleure actrice: Ashley Judd (Bug)
Meilleurs notes: True Grit et l'Ours (9/10)
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Alegas » Jeu 01 Sep 2011, 18:05

Way, pendant que tu es dans ta période "je fais des critiques de ouf", ça te dirait pas de revoir Matrix ? :mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Jeu 01 Sep 2011, 18:16

J'y pensais. Peut-être quand le steelbook sortira. :mrgreen:
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Libre comme le vent - 7,5/10

Messagepar Waylander » Jeu 01 Sep 2011, 20:36






Tourné (encore) dans un joli cinemascope superbement exploité mais très statique (l'époque, les moyens...), Saddle in the wind sonne lui aussi le glas du western américain (comme tant d'autres westerns de la fin des années 50 avant de laisser Leone et le spaghetti renouveler le genre comme jamais( autant par le fond, le renouveau des codes et la forme bien plus riches, le langage cinématographique bien plus fournit).
Robert Parrish signe là une œuvre à la fois très jolie et profondément pessimiste. L’Amérique change, les guerres l'ont bafouées, les hommes changent et la violence règne. les cow-boys eux-mêmes ne sont plus les hommes de valeurs d'autrefois. Ici, le héros est un ancien as de la gâchette qui a décidé de finir ses jours dans le calme, en pleine nature sur des terres que les siens possèdent depuis longtemps. D'autres réclament ces terres et veulent poser des barricades. Pas seulement pour s’approprier la terre mais se protéger du "mal" qui l'entoure.



Robert Taylor en chemise à carreau avec le foulard autour du coup marque au fer rouge cette vision cliché et classique du cow-boy ais celui-ci dissimule un passé violent auquel son jeune frère n'a pas échapper, quitte, hélas, à vouloir suivre cette voie, comme fasciné par un frère dont il voulait suivre l'exemple. Fougueux, énergique et belliqueux, l'acteur John Cassavetes est parfait pour le rôle. Son ainé est charismatique, froid , sage et repentit. Il dégaine facilement et veut imposer sa loi. il tue son premier homme et se saoule. Le film expose vraiment bien cette histoire de frangins que tout oppose et le cinéaste s'empêche de trop surligner les émotions. Même la story line avec la femme du film reste en retrait. On aurait pu sombrer dans le trio amoureux avec le conflit entre frères (un peu ocmme dans Legend of the fall) mais , même si subtilement on sent l'attirance de l'ainé pur la femme et vice versa, le conflit fraternel ne vient pas de là. La frontière amour/haine est loin d'être grossière mais l'ensemble manque cruellement d’émotions. C'est assez froid à ce niveau-là et malgré le casting performant (en tête les deux frères , Donald Crisp et Royal Dano) et la qualité d'écriture des dialogues le film s'empêche de figer certaines émotions.


Le final est vraiment atypique avec un duel fratricide sur un tapis de fleurs (dont l'issu aurait largement mérité d'être plus appuyé parce que là c'est bien trop torché à la va vite, sas vraiment s'attarder sur l'émotion de l’instant). Si on veut interpréter le film on pourrait dire que ce western représente le combat entre la vieille Amérique et le nouvelle qui n'a pas appris les erreurs du passé et sombre encore dans la déviance. La fin d'un genre et d'une ère (les "open range" bafoués et délimités par des barbelés ; la Nature morcelée ; les bandits en quête de rédemption, la jeunesse ivre de hauts-faits au risque d'emprunter la mauvaise voie , l'emprise de l'alcool (comme on le voit au bar juste après le premier meurtre du jeune frère puis la seconde pulsion sauvage sur les "squatters" ). Le même traite vraiment bien plus de la notion de "propriété" que du reste mais c'est tout de même bien équilibré. Pour parler de la musique je dois dire que le compositeur tant reconnu et récompensé me laisse assez froid parce que je trouve souvent ses thèmes trop rythmés et trop enjoués pour accompagner ce western qui lorgne un peu vers le crépusculaire (de loin mais le passé du "héros" n'est pas anodin et on sent que les codes commencent à "muter" : le manichéisme commence doucement à s'exiler, et même le seul bandit du film n'a droit qu'à une bonne intro et se fait finalment buter comme un con dans le bar. Le conflit du film est donc familial , territorial et presque introspectif).

Quelques plans inhérents au genre et des fusillades très discrètes parsèment le film. Saddle in the wind marque surtout la fin d'une certaine liberté , d'un mode de vie, d'un genre que les USA tentèrent de renouveler avant l’arrivée des italiens, et de l'Amérique et sa violence à laquelle on ne peut échapper. Qu'elle soit morale ou anarchique.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Jeu 01 Sep 2011, 20:37

C'est quoi ce fond rouge ? :shock:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar Creeps » Jeu 01 Sep 2011, 20:39

Je crois que c'est pour les critiques en attente de référencement ça s'enlève après.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2011

Messagepar zack_ » Ven 02 Sep 2011, 06:31

C'est bon vous le verrez plus - seul les modos le voient et oui creeps c'est ça mais c'est en plus en rouge pour nous prévenir que le titre est pas dans la base et qu'on doit le rajouter ;)
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