[Waylander] Mes critiques en 2011

[Waylander]

Critiques à refaire un jour :


King kong 2005
Lettres d'iwo jima
la planète des singes
blade runner
le labyrinthe de pan
zodiac
apocalypse now
thx 1138
the fountain
apocalypto
ed wood
the dark knight
avatar
sunshine

[moricenlive]

J'vais t'aider :

King kong 2005 Bien
Lettres d'iwo jima Pas bien
the thing Bien
la planète des singes Pas bien
blade runner Bien
le labyrinthe de pan Pas bien
zodiac Bien
apocalypse now Pas bien
the fountain Bien
apocalypto Bien
the dark knight Bien
avatar Bien
sunshine Bien

[Eikichi Onizuka]

The fountain fut une torture mentale et physique lorsque je l'ai vu au ciné.

[Waylander]

J'vais t'aider :

King kong 2005 Très bien
Lettres d'iwo jima Masterpiece
the thing masterpiece
la planète des singes bien
blade runner masterpiece
le labyrinthe de pan très bien
zodiac masterpiece
apocalypse now très bien
the fountain mtrès bien
apocalypto très bien
the dark knight très Bien
avatar Bien
sunshine Bien

J'ai dit refaire pas faire

[Alegas]

apocalypse now Pas bien

[Waylander]

SOLOMON KANE

Passé le visuel très charmant du film et la photographie très fantastique/fantasy très plaisante à contempler, le film s'enlise dans un scénario ultra prévisible sans aucune surprise et où le suspens est superbement abandonné pour imposer des climax réguliers totalement farfelues. Les facilités scénaristiques sont si énorme que pendant la vision on devine aisément absolument tout sur la futur intrigue et le background du perosnne est étonnement très mal mis en scène. En une pauvre intro de 5 min on torche tout un aspect de Solomon Kane. Du tueur sanguinaire qui ne vivat que pour la bataille on ne saura rien à part quelques bribes de détails inutiles et quelques scènes de boucheries "soft" au début du film.

Par la suite,ça se laisse aisément regarder mais l'ennui pointe vite le bout de son nez. Visuellement c'est joli mais ça pompe à droite à gauche: le Pacte des Loups, Van Helsing (dont l'acteur ressemble à s'y méprendre à Hugh Jackman), Willow et même vite fait le Seigneur des Anneaux. (on ressent tout ça sur la colorisation numérique, sur le design de certaines armes,certains plans, ambiances etc....)
La musique est mal torché, mal utilisé et on a vraiment ici affaire avec un super film raté d'un genre qui est entrain de s'enliser à mort dans la redondance visuelle et formelle. Solomon Kane aurait pu être un film puissant, violent, adulte , mature, tragique et profond mais ici on a un divertissement qui ne scotche que par la texture de l'image et la photo.

Malgré tout i l y a quelques bonnes idées de cadrages et de compos mais même le character design est fainéant: ça pompe sur Texas Chainsaw Massacre (pour le masque du bras droit du vrai bad guy) et pour le reste on dirait Krull à la fin, on pense à Legend etc...enfin ça m'a parut tellement grossier et évident toutes ces courses que le film perd énormément d'impact.

Les combats n'ont rien de transcendants, tout va bien trop vite et l'ambiguïté et la complexité de l'âme damné de Kane est totalement transparente.
Quelques SFX font illusion sur un film qui a tout d'une œuvre vide et sans paire de couilles.

3/10

[groo]

Le scénario n'a effectivement rien de révolutionnaire, mais visuellement ce film est tout de même une sacrée réussite. Un production design qui masque parfaitement une relative faiblesse de moyen, et préserve la noirceur de l'univers Moorcockien, quelques plans joliment troussés. Pour ma part, je ne m'étais pas du tout ennuyé devant Solomon Kane (mais c'est vrai aussi que je suis très sensible à tout l'attirail visuel en général, et sur la thématique heroic fantasy en particulier).

[Waylander]

(mais c'est vrai aussi que je suis très sensible à tout l'attirail visuel en général, et sur la thématique heroic fantasy en particulier).

Moi aussi mais bon le film visuellement il pompe tellement partout qu'il n'a rien de personnel ni de très original. C'est beau , c'est de qualité ok mais derrière ? L'inspiration est trop appuyée et trop facilement décelable. Ya des détails grotesques quand même.

et tu parles de Moorcock mais c'est pas l'univers de cet auteur là : Solomon Kane c'est celui qui a écrit Conan. Robert E.Howard. Le film ne lui rend absolument pas justice. Ah c'est clair que les yeux sont ravis mais c'est tout.

de toute façon en fantasy on a pas grand chose de très grande qualité. Souvent en littérature ce genre s'offre des milliers de pages et au cinéma ça dépasse rarement 2h. La fantasy est un genre très riche et souvent profond et le 7ème art n'arrive pas encore à atteindre des sommets en adaptant ces romans. A part Peter Jackson et bientôt Bilbo et la série du Trône de fer le reste c'est souvent bâclé, tout en surface niveau perosnnage et c'est tellement facile de réussir visuellement ce style de films que ça commence à bien faire ! Nan mais !

[groo]

Navré pour l'inversion Moorcock/Howard. Je pensais bien à ce dernier (le fait est que j'ai découvert ces deux auteurs à la même période, il y a bien longtemps, d'où, à l'occasion, cette confusion entre les noms). Je suis hélas coutumier du fait. C'est moins grave à l'oral...

[Scalp]

Bein pourri effectivement ce Solomon, sinon Way ton nouveaux avatar y déboite

[Godfather]

Dixit le gars qui a son avatar tout déformé

[Waylander]

Bein pourri effectivement ce Solomon, sinon Way ton nouveaux avatar y déboite

Quand je me le suis mis je pensais à toi et Milkshake et je me marrais comme un con en imaginant votre réaction.

[Milkshake]

Quand tu mettras chuwbaka, là tu seras un homme

[Waylander]

[Waylander]

ONDINE

Neil Jordan réalise ici un film touchant au doux parfum poétique traversé par un visuel lugubre et habité par des personnages au destin tragique , monotone et douloureux dont les cicatrices d'une vie agitée se rouvrent peu à peu.
Ondine est un conte vécut par des protagonistes qui ont littéralement "besoin" de vivre quelque chose d'étrange et de merveilleux pour palier leurs troubles affectifs. Colin Farell en père ex-alcoolique qui menait une vie de débauche avec sa femme (qui elle ,continue de dégringoler la pente avec un mari peu recommandable) avant que naisse leur petite fille handicapée aujourd'hui rêveuse, curieuse cultivée tout mignonne et fragile ; Ondine, sirène recueillie dans le filet d'un pê(é)cheur( Farell) torturé en voie de rédemption qui s'éprend petit à petit d'une femme mystérieuse, à la beauté hypnotique, Naïade amnésique dont l'interprétation et l'écriture emprunte directement à un style d'icône féminine purement fantaisiste (La jeune fille de l'eau fonctionne sur le même genre de portrait) où la fragilité côtoie la douceur, l'innocence, la pureté, la beauté et le lyrisme.
Intervenant dans la vie de gens simples -mais au mal-être évident- comme une providence, Ondine possède dès le départ quelque chose d'ambigu: le spectateur devine aisément que rien de fantastique ne jonche le film mais certaines scènes laissent un doute et l'évolution des personnages et de l'intrigue nous invite à ressentir une telle empathie envers eux que l'on espère sincèrement qu'Ondine est réellement une "Selkie" perdue sur Terre afin de changer le destin d'une vie fissurée en quête d'amour, de rédemption et du salut.

Neil Jordan reste simple et hormis quelque passage caméra à l'épaule pour nous rapprocher au plus près des personnages, le film reste simple (ce qui colle énormément à l'ambiance côtière/champêtre Irlandaise/Écossaise dont le cinéaste s'approprie vraiment l'environnement et le folkore ainsi que la culture musicale contemporaine: il emprunte quand même Sigur Ros. Le casting est composé d'Irlandais et Ondine " Alicja Bachleda-Curus vient vraiment des pays d'Europe de l'Est) mais la portée émotionnelle est sublime. Les rôles secondaires mettent surtout en scène le prêtre et l'ex-compagne alcoolique de Farell. Les background sont survolés mais les émotions en disent longs, les quelques dialogues en révèlent juste ce qu'il faut pour ne pas alourdir unstyle de récit qui veut vite devenir lourd et niais. Le relation père/fille est très originale, on sent vraiment l'amour et la simplicité et la realtion prêtre/père est sympa aussi avec un humour légèrement cynique et quelques répliques croustillantes.

Farell signe un de ses meilleurs rôles où la majorité de ses ticks de comédien sont mis au placard. Outre son changement physique il dégage une sincérité débordante, on le sent impliqué dans son personnage. L'actrice qui endosse le rôle de la Selkie est magnifique (au sens propre et figuré).

Les musiques ne sont pas très bien utilisées et trop redondantes même si elles collent à l'univers et à l'ambiance. Ça appuie trop l'émotion et ça la transforme en ressentit négatif: on a l'impression d'avoir affaire à une histoire simpliste et niaise alors que pas du tout. La happy-end est totalement méritée et justifiée pour ce père tourmenté et sa rêveuse de fille qui se révèle être bien plus mature qu'on ne le croit. c'est justement le père qui se laisse emporter par le charme d'une rencontre irréelle et qui face à la vérité se renferme et perd sa force intérieur pour replonger dans l'alcool un court moment. La jeune fille accepte facilement la réalité.

Le passé et les circonstances de la rencontre avec Ondine sont trop explicatives. Neil Jordan aurait du rester plus évasif car on en devinait assez: le film possède beaucoup de non-dits mais la narration et la mise en scène souligne largement certains détails.Cela dit les révélations et l'acceptation (un peu trop facile?) du passé d'Ondine révèle le véritable fond du film: la quête de rédemption. Pour Farell et Ondine justement.

Anything strange or wonderful?
Why do you always say that?
It’s a kind of wish.

8/10