Jeff Buckley a écrit:Ah oui relis Moby Dick aussi pour comprendre un peu le rapport que les hommes entretiennent avec les animaux marins, pis Les travailleurs de la mer d'Hugo et Pêcheurs d'Islande de Loti, Le vieil homme et la mer (tu comprendras un peu mieux Jaws là aussi) etc mais là tu vois juste des mecs et un requin. Alors t'as rien à raconter.
Ouais sauf que tes interprétations mine de rien ça reste pas du concret mais de la pure branlette. SPielberg a jamais fait Jaws pour que les spectateurs interprètent son film comme tu le fais. Il a expliqué mainte fois son but avec Jaws. Après le roman en lui-même je ne l'ai pas lu je peux pas juger mais bon faut arrêter un moment de lire entre les lignes quand ya que dalle. Autant le rapport homme/mer/animaux marins je te l'accord il existe bel et bien dans certaines ouvres autant dans la réalité ça vaut pas un pet de lapin.
Par contre oui je te l'accord Jaws faut pas juste se fier à ce qu'on voit et à l'histoire: la mer a, depuis toujours fasciné mes hommes et surtout ça leur fait peur. c'est une peur insondable remontant à la nuit des temps. la mer n'est pas notre monde : on n'y respire pas, on s'y meut avec maladresse, on perd 80% de nos aptitudes quand on est dans l'eau et les abysses, les profondeurs, ça fout les miches et encore plus les animaux marins dit "dangereux" (en fait ça veut juste dire: carnivore et gros susceptibles donc d'attaquer un homme) qui attaque par n'importe quel angle sans qu'o nle voit : la tête ne surface on ne voit rien que du bleu, de l'eau, et un no man's land dans lequel nous ne sommes pas accueillit à bras ouvert et dans lequel nos repères sont complètement chamboulés. face à un lion l'Homme peut "réfléchir"é. IL a ses pieds sur Terre, il connait le terrain mais dans l'eau, dans l'immensité de l'océan que faire contre une force quasi préhistorique qu'on ne voit ni n'entend? En cela JAWS est un ptuian de chef d'oeuvre. Le suspen, la scène d'intro, la musique, la traque, et si on veut la métaphore de Jeff mais surtout la meilleur scène : le monologue de Quint sur le bateau Indiannapolis dans laquelle 3 hommes sont perdus au milieu de la grande bleue à se montrer leur cicatrice respective puis Quint qui raconte la naufrage et l'attaque des requins sur les respacépas...terrifiante scène où on ne voit reine, n'entend rien mais l'imagination offre par la suite des nuits cauchemardesques.