[Alegas] Mes Critiques en 2011

[Logan]

You're my best friend

[Alegas]

Ah excuse je pensais que tu parlais de ma critique.
Mais ouais cette dernière phrase elle tue.

[Heatmann]

je l attend impatiement ce clooney , c est le genre dont je rafole , j aime deja bien ( mais sans plus , 6.5/10 avec un bon pti plaisir perso ) des truc comme primary colors ou swing vote ...

[Alegas]

Ouais toi tu va aimer je pense, un petit plaisir perso qui fait pas de mal à regarder.

[Alegas]

Contagion de Steven Soderbergh

(2011)

Clairement pas un film sans défauts et loin d'être le meilleur film de Steven Soderbergh, Contagion a quand même la qualité non négligeable de remonter vraiment le niveau. Cela faisait dix ans qu'on avait pas vu un réel bon film de la part du réalisateur de Traffic dont Contagion reprend certains aspects (notamment le côté film choral), ici pas de contemplatif chiant et de rythme trop lent comme on pouvait en trouver dans ses dernières œuvres, son cru 2011 a même la qualité d'aller finalement assez vite pour ce qu'il raconte. Et si certains pourront reprocher au film un manque d'ampleur visuelle et une théorisation des faits un peu trop présente (j'apprécie beaucoup d'ailleurs ce parti pris qui tente réellement d'apporter quelque chose de neuf dans ce genre de films), il n'en reste pas moins un film très plaisant sur le moment. Le réel problème du film c'est que Soderbergh n'est ni Paul Thomas Anderson ni Robert Altman, du coup l'aspect film choral de Contagion est assez bancal (il y avait le même défaut dans Traffic mais le sujet et les prestations des acteurs l'emportaient) et certains personnages sont, évidemment, moins intéressants que d'autres.

Ainsi, Marion Cotillard n'est ici que pour balancer une pseudo-morale sur les dix dernières minutes du film, le personnage de Matt Damon n'est là que pour montrer la paranoïa via le regard d'un citoyen lambda, quand à Kate Winslet, son personnage est évincé bien trop rapidement pour réellement marquer (même si ça fait plaisir de voir des stars mourir dans un tel film). Le personnage de Jude Law est réellement intéressant (d'habitude on montre les blogueurs comme des détenteurs de vérité alors qu'ici son personnage est réellement ambiguë et on ne connaîtra jamais la vérité sur ses actes) mais est carrément limité par son acteur qui se plaît à faire une parodie de lui-même. Enfin, notons un Laurence Fishburne très convaincant et des seconds rôles très sympas, notamment Bryan Cranston. Un petit mot sur la BO qui ressemble étrangement à celle de Pandemic, un jeu flash où l'on incarne un virus qui doit décimer le monde via la population . Un film sympathique mais qui ne restera pas dans les mémoires, en espérant que Contagion soit le début d'un renouveau pour Soderbergh.

NOTE : 6/10

[Heatmann]

j aime pas ton partie pris de la 1er phrase , donc je lit pas

[Alegas]

Roooh allez fais pas la gueule.

Et heureusement que tu lis pas y'a un petit spoil dans ma critique, rien de bien méchant mais si tu veux conserver la surprise lis pas.

[Alegas]

The Prodigies de Antoine Charreyron

(2011)

Seconde vision personnelle et forcément je revois le film un poil à la baisse, l'effet de surprise n'étant plus présent. A sa sortie ciné, je m'attendais à voir un nouvel essai ambitieux raté de l'animation française, quelle surprise donc de voir un film tel que The Prodigies qui, s'il ne révolutionnera en rien le cinéma d'animation, a tout de même l'énorme mérite de prendre énormément de risques (chose qui, je le rappelle, est assez rare dans le cinéma français en général). La première surprise vient du visuel, The Prodigies ne cherche clairement pas à séduire la rétine et même si l'animation en elle même est plutôt jolie c'est toujours étonnant de voir à quel point le dessin ne tente presque jamais de se rapprocher de la réalité, au point que certains décors sont totalement épurés (rien autour de la Maison Blanche, les appartements vides, etc...), première prise de risque donc qui laissera beaucoup sur le carreau mais que j'aurais tendance à approuver personnellement. La seconde prise de risque, c'est bien entendu adapter le roman La Nuit des Enfants Rois, ouvrage assez ambitieux sur la forme puisque le fantastique y a une place prédominante sur sa dernière partie. Inutile de renier la vérité : The Prodigies manque clairement de moyens pour adapter correctement un tel ouvrage (la durée trop courte est la principale conséquence, avec des personnages sacrifiés et des relations inexistantes) mais il est très étonnant de voir à quel point Antoine Charreyron se débrouille pour créer le spectaculaire avec peu de choses, ce qui donne les meilleures séquences du métrage, à savoir les visions fantastiques inspirées de Matrix (film ouvertement cité lors d'un plan de dialogue) où la gravité est inexistante et où le bullet-time est roi. Sur le plan visuel donc, le film est véritablement impressionnant malgré ses limites de production (il se permet même un degré de violence généralement réservé à l'animation japonaise, on ressent fortement l'inspiration de Satoshi Kon pour le coup), reste toutefois un arrière-goût, celui d'avoir l'impression d'être passé un côté d'un grand scénario qui aurait pu donner un fabuleux film live avec les moyens nécessaires. Un film qui ne restera clairement pas dans les mémoires mais qui mérite le coup d'oeil pour ses quelques qualités évidentes.

NOTE : 6,5/10

[Alegas]

Revu The Last Samuraï en BR et Scalp t'avais tord pour la baston avec les coups prémédités : y'a seulement quelques vision où Tom Cruise revoit les coups du combat après l'avoir mené. Et puis y'a pas un acteur japonais de Speed Racer mais deux.

[Scalp]

Oue mais c'est mieux que Sherlock Holmes quand même.

[Alegas]

Basic de John McTiernan

(2003)

J'avais très peur de le revoir sérieusement à la baisse depuis la dernière vision qui remonte à quelques années et heureusement il n'en est rien. Dernier film en date de John McTiernan (et ça risque de le rester vu la situation actuelle), Basic est une une énième démonstration de tout la savoir-faire dont est capable McTiernan, avec un script qui, malgré quelques originalités, sent le déjà-vu, il arrive à livrer un très bon film. Comme toujours, il ne cherche pas à pondre un chef-d’œuvre mais fait le boulot de façon très efficace pour donner au final un film prenant et réellement divertissant. Là où certains films comme Usual Suspects souffrent de la revision après connaissance du twist, Basic s'en sort de façon admirable puis-qu’ici ce n'est clairement pas le twist qui importe mais bien la totalité des interrogatoires et autres rebondissements pour y arriver. Jouant sur la multiplication des points de vue, sur le mensonge à travers la parole ainsi que sur la psychologie déviante des personnages (notamment sur John Travolta et Connie Nielsen, remarquables), Basic n'est ni prise de tête, ni idiot sur son propos, et même si l'on pourra regretter le twist final pas assez tordu, on ne peut qu'admirer la façon dont McTiernan arrive à donner une réelle cohérence à son histoire, livrant même quelques passages marquants (le second passage à l'hôpital, les séquences dans la jungle qui sont une citation directe à Predator) et quelques plans iconiques sur Samuel L. Jackson qui en fait des tonnes de façon impériale. Un excellent divertissement old-school qui mettra tout le monde d'accord sur la capacité de McTiernan à ne jamais ennuyer son spectateur. John, reviens vite, tu manques terriblement au cinéma actuel.

NOTE : 8/10

[Alegas]

Robocop de Paul Verhoeven

(1987)

C'est toujours pas aujourd'hui que je vais me réconcilier avec Paul Verheoven, hormis Black Book je n'aime absolument aucun de ses films et à chaque fois pour des raisons différentes. Et si Robocop a su me faire espérer durant ses premières vingt minutes, ce n'était que pour me faire tomber de plus haut par la suite. Avec une idée de départ intéressante (reproduire un monde futuriste mais pas trop où le crime et la violence sont monnaies courantes), Verhoeven se révèle inspiré pour dépeindre un monde qui lui parle et où il peut déposer ses thèmes fétiches un par un, cela donne lieu à des scènes assez osées pour l'époque entre le déchiquetage par balle d'un pauvre employé cobaye et surtout celui d'un flic vertueux qui deviendra finalement le héros-titre. Et c'est là que survient la catastrophe, le film plonge lentement mais surement dans la plus pure image du nanar qui soit (érigé depuis au rang du culte pour une raison qui m'échappe totalement, à l'instar de la moitié de la filmographie du bonhomme) avec une psychologie plus bas que terre (la scène où Robocop revient chez lui, la quintessence de la scène ratée), des bad guy ridicules (qui font exploser une rue juste pour tester une arme, très intelligents donc), des effets kitchs au possible (il faut voir la scène où le robot, animé image par image, tombe dans les escaliers, ou comment réduire la puissante menace à une sorte de bête mécanique ridicule) et plusieurs autres détails accumulés qui rendent le film très pénible à regarder (Robocop qui lance une barre de métal pour faire diversion puis qui lance « je suis là ! » c'est le genre de situation qui mérite un facepalm). Alors oui, c'est fun par moment, oui c'est violent pour son époque, mais ça ne fait clairement pas un grand film. Verhoeven de toute façon c'est surcoté.

NOTE : 3/10

[Scalp]

Y a des trucs que tu devrais pas sortir, surtout quand on érige Speed Racer au rang de chef d'oeuvre.

[Heatmann]

en plus il a encore baisser la note pour faire sont malin ... m enfin la , robocop , c est alegas dans toute sa splendeur quoi jme comprend

et pis ta derniere phrase elle est con , genre les gens qui aiment c est juste parcque c est violent personne a jamais dit ca mais bon

[Logan]

Non sa dernière phrase elle est juste (les 6 derniers mots)