[Alegas] Mes Critiques en 2011

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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar Scalp » Sam 15 Jan 2011, 15:49

Pas de ma faute si tu sais pas noter.
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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar Alegas » Sam 15 Jan 2011, 15:53

Tu devrais attendre avant de dire ça : j'ai pas encore noté certains Leone. :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar Scalp » Sam 15 Jan 2011, 15:57

Dans l'ensemble je trouve quand même plus généreux avec les films des 00's et plus sévère avec certains vieux classique.
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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar Alegas » Sam 15 Jan 2011, 17:42

J'ai remarqué ça aussi. Mais c'est peut être à cause de l'attente que j'ai des films dits classiques justement. Du coup, peut être que je verrais à la hausse des films comme L'armée des ombres ou La Horde Sauvage (que j'aime bien, vraiment, mais sans trouver ça non plus exceptionnel) à la seconde vision.
Après, y'a quand même pas mal de classiques que j'aime énormément et que j'ai pas encore critiqué : Le Parrain, Apocalypse Now, Citizen Kane, L'Aurore, Il était une fois dans l'ouest, certains Hitchcock, etc...
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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar zack_ » Sam 15 Jan 2011, 19:53

Citizen Kane

Ca me rappel qu'à noel j'ai vu 20 minutes et depuis plus rien, j'ai zappé! Faudra que je le rematte
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Black Swan - 8,5/10

Messagepar Alegas » Sam 15 Jan 2011, 23:40

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Black Swan de Darren Aronofsky

(2010)


S'il n'y avait qu'un mot pour définir Black Swan, dernier film en date de Darren Aronofsky, ce serait sans doute le terme éprouvant. Car oui, Black Swan est autant une expérience à vivre qu'un film comme tant d'autre, une caractéristique subjective certes, mais finalement assez rare. Avec un début de carrière réussi mais un peu inégal (un premier film bien foutu mais oubliable, un second ambitieux mais trop démonstratif, un chef-d'œuvre casse-gueule et un quatrième film rompant totalement avec le reste), Darren Aronofsky se devait de rassembler avec sa nouvelle œuvre ses fans cinéphiles de la première heure et le public académique ayant apprécié l'expérience The Wrestler. Ce défi, il le remporte haut-la-main, que ce soit sur le fond ou sur la forme, et propose ainsi à son public ce qui est sans aucun doute l'un de ses meilleurs films, dépassé néanmoins par le plus ambitieux The Fountain.

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Mais Black Swan, c'est avant tout une performance. Celle de Natalie Portman qui trouve, sans aucun doute possible, son meilleur rôle à ce jour et qui nous offre là ce qui restera peut être comme le rôle de sa vie. Car bien que les seconds rôles soient extrêmement bons (Vincent Cassel et surtout Barbara Hershey), c'est avant tout le cygne blanc qui domine le film de sa superbe. Passant du visage angélique à celui de terrifié, passant des larmes inconsolables à la fureur meurtrière inévitable, Natalie Portman prouve une bonne fois pour toute qu'elle est bien l'une, sinon la meilleure actrice de sa génération, une chose que tout les prix du monde ne sauraient récompenser à sa juste valeur. Il faut dire aussi qu'avec un tel scénario, l'actrice portait véritablement le succès du film sur ses épaules. Car Black Swan est, comme l'était The Wrestler, le portrait intimiste, physique et psychologique d'une personne parmi tant d'autres, un film donc totalement subjectif, où le spectateur est contraint de limiter sa vision à celle du personnage principal. Rien de mieux qu'un tel procédé pour rendre totalement impuissant le public et le forcer à subir les douleurs et les visions malsaines. Car, comme je le disais en début de critique, la vision de Black Swan est véritablement éprouvante dans le sens où l'on rentre rapidement dans la peau même de Nina Sayers. Du coup, chaque coupure, chaque grattage intensif, chaque goutte de sang provoque une contraction involontaire du spectateur, idem pour les visions horrifiques qui parsèment le long-métrage, augmentant l'angoisse d'un cran à chaque fois, le tout se mélangeant lors du dernier quart d'heure du film, dans une apothéose sublime, sanglante et lyrique. Quand on regarde Black Swan, on pense forcément au Perfect Blue de Satoshi Kon , au mythe du fantôme de l'opéra, à Alfred Hitchcock (la mère surprotégeant son enfant) et l'œuvre de Tchaïkovski bien entendu, autant de références jamais utilisées dans l'excès qui rendent le film intéressant, unique et profond. Tentative d'atteinte de la perfection, lutte pour son indépendance, rivalité entre ses pairs, schizophrénie, surpassement et sacrifice de soi ou encore exploration de notre face cachée, autant de sujets qui permettent à Black Swan d'être clairement l'une des œuvres cinématographiques les plus intéressantes et marquantes de ces dernières années.

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Il est étonnant de se rendre compte à quel point Black Swan, en terme de mise en scène, s'inscrit parfaitement dans un déroulement logique de continuité dans la filmographie d'Aronofsky, qui propose là un subtil mélange entre The Fountain (pour les plans au cadre très travaillé) et The Wrestler (pour la caméra épaule, la pellicule granuleuse et l'utilisation du plan-séquence). Du coup, dès la première scène, on se retrouve spectateur d'un spectacle saisissant : celui d'une danse filmée en steady-cam où la chorégraphie se trouve, à la grande surprise de tous, magnifiée par cette caméra qui se rapproche des danseurs tout en tournoyant autour d'eux. Une alchimie originale, casse-gueule mais qui s'avère tout simplement géniale. Bien entendu, cette scène ne fait qu'écho à quelque chose de bien plus puissant : le final du film qui trouve une apothéose puissante avec la naissance du cygne noir et de sa métamorphose. Notons aussi une scène de boîte de nuit à la fois hypnotique et épileptique, surement la plus originale jamais tournée depuis le Babel d'Alejandro Gonzales Inarritù. Toutes ses scènes, totalement différentes dans leurs atmosphères, sont liées par Clint Mansell, véritable double musical de Darren Aronofsky, qui signe là une bande-son envoutante, mélangeant des reprises symphoniques du Lac des Cygnes de Tchaïkovski, du Chemical Brothers et des pistes rappelant fortement certains passages de Requiem For A Dream.

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Avec Black Swan, nul doute que Darren Aronofsky signe là une œuvre majeure, que ce soit pour sa propre carrière ou pour le cinéma américain du 21ème siècle. Expérience sensorielle intense, véritable chant d'amour à l'Art et pamphlet sur les démons intérieurs de l'être humain, Black Swan est un film complexe, poétique et effrayant sur la notion d'artiste, ses motivations et finalement sa recherche interminable de la perfection.


NOTE : 8,5/10
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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar Milkshake » Dim 16 Jan 2011, 21:58

Belle critique je te rejoins en tout point, Black Swan premier film à rentrer dans le top avant même sa sortie. 8)

D'ailleurs le film fonctionne bien aux USA (70 millions de dollars pour 13 millions de budget) grâce au très bon bouche à oreille.
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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar Alegas » Dim 16 Jan 2011, 22:08

Du coup, voir un tel film ça me fait très peur pour l'avenir d'Aronofsky et son Wolverine. Certes, le changement a du bon mais si c'est pour voir un produit pur made in Fox...
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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar Milkshake » Dim 16 Jan 2011, 22:13

Ouai dans une interview il dit clairement qu'il fera son film, un one shot (pas un volet d'intro pour faire une saga) et que la Fox ne sait pas dans quoi elle s'est engagé par contre quand je lui ai posé la question à l'avant première il a bien évité le sujet :mrgreen:

Parce qu'on voit que sur le thème de la mutation il peut nous faire de belles scènes en plus ça se déroulera Japon avec des Ninja 8) et je parie tout ce que tu veux qu'il y une histoire d'amour perdu/impossible proche de The Fountain avec un Jackman qui va sortir les griffes.
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Discours d'un Roi (Le) - 7,5/10

Messagepar Alegas » Lun 17 Jan 2011, 01:09

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The King's Speech (Le Discours d'un Roi) de Tom Hooper

(2010)


Difficile de regarder pour la première fois The King's Speech sans penser voir une énième fois un long-métrage type pour remporter les oscars à coup d'histoire moralisante, de comédiens utilisés à contre-courant et d'une mise en scène académiste. Et pourtant, derrière cette image qui lui fait tant défaut (le film a commencé à faire parler uniquement après ses nominations aux Golden Globes), The King's Speech est bien plus intéressant qu'il n'y paraît.

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Un homme dans le plus pur style british s'apprête à parler à la radio et annonce le premier discours officiel du Duc de York, fils de George V, roi d'Angleterre. Le Duc est visiblement stressé mais s'avance, défaitiste, jusqu'à la tribune. Silence religieux de la part des milliers de spectateurs présents dans l'hippodrome où l'action se déroule, la retransmission en direct est lancée et, après plusieurs secondes interminables, le duc commence à lire son discours...en bégayant. Devant cet handicap détruisant totalement la réputation de meneur du Duc ainsi que la classe british qu'il est censé représenter, le public entier baisse les yeux, gêné autant que peut l'être le spectateur de cette scène pour le moins hypnotisante. Bien entendu, l'enjeu du film sera de mettre un terme à cet handicap avec l'aide d'un orthophoniste plus étrange qu'il n'y paraît. Un scénario qui, à première vue, semble extrêmement simpliste, mais qui se révèle bien plus complexe sur le plan psychologique. Car c'est bien toute la situation familiale et psychologique qui est analysée dans ce film, que ce soit la relation père-fils, relation fraternelle ou encore la peur du devoir, The King's Speech est aussi le discours d'une époque où les dirigeants prennent bien plus d'importance pour le peuple anglais, leur voix pénétrant les foyers anglais au moyen de la technologie radiophonique. Ainsi, à l'instar de Martin Scorsese sur Gangs Of New-York, Tom Hooper s'empare d'un détail souvent oublié dans les livres d'histoire pour parler d'un fait connu : celui du célèbre discours de George VI pour annoncer l'entrée en guerre du Royaume-Uni face à l'Allemagne nazie. Le traitement est d'ailleurs surprenant : le film est souvent drôle, bien construit et réellement émouvant. Une bonne surprise à ce niveau là lorsque l'on attend pas grand chose du long-métrage.

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Mais la grande force du film, c'est son casting 5 étoiles qui lui permet d'atteindre une certaine ampleur. Entre un Colin Firth presque méconnaissable et trouvant là son meilleur rôle, une Helena Bonham Carter changeant agréablement du registre burtonien (bien que sa prestation soit assez en retrait des autres acteurs) et un Geoffrey Rush qui donne au film un fort capital sympathie, The King's Speech mérite clairement ses éloges concernant ses interprètes. De plus, les rôles secondaires sont tout aussi remarquables : Michael Gambon, Guy Pearce et surtout Timothy Spall réellement surprenant en Winston Churchill. Enfin, et c'est assez rare dans ce genre de film (le meilleur exemple étant celui de Shakespeare In Love), la mise en scène est loin d'être mise en retrait : non seulement Tom Hooper est talentueux (en témoigne le climax final sur la superbe septième symphonie de Beethoven) mais en plus il se permet d'inclure dans son film un véritable langage cinématographique. Les nombreux travellings à la steady-cam et les gros plans sont magnifiques, le changement de focales et les plongées/contre-plongées permettent de faire ressortir le sens de certains plan et le travail de composition du cadre est surprenant : les acteurs se retrouvent très souvent sur le bord, avec énormément d'espace derrière eux (technique du décadrage souvent utilisée dans le cinéma de Wong Kar-Waï), comme si ce qu'ils voyaient étaient bien moins intéressants que ce qu'ils pensaient. Un travail minutieux qui donne envie de s'intéresser à la courte filmographie du réalisateur, The King's Speech est véritablement une réussite en terme de mise en scène.

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Film sincère, touchant et parfois teinté de réussite artistique, The King's Speech est une belle surprise derrière son apparence de film à Oscars. Interprétations excellentes, mise en scène travaillée et scénario à la fois drôle et tragique font oublier rapidement l'académisme qui empêche l'œuvre d'atteindre le statut de très bon film. Néanmoins, ce quatrième film de Tom Hooper mérite réellement le détour.


NOTE : 7,5/10
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Film: Discours d'un roi (Le)
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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Lun 17 Jan 2011, 16:58

Putain 4.5 à Tueurs nés t'abuse. :mrgreen:
Il met une claque ce film.
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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar Alegas » Lun 17 Jan 2011, 17:09

Bah la première partie elle tue, ça rompt complètement avec le cinéma académiste de Stone et le film a une vraie identité visuelle.
Par contre, à partir du moment où ils se retrouvent au pénitencier, ça devient du gros n'importe quoi : les dialogues sont mauvais, les acteurs surjouent à mort ('tain mais Tommy Lee Jones quoi !) et à la fin je me suis dit "tout ça pour ça". J'aurais préféré une critique un peu plus subtile des médias, là c'est souligné à fond au stabylo.
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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Lun 17 Jan 2011, 17:11

Je pense surtout que ça se veut nawak, ça se veut parodique et caricatural à souhait. c'est voulut. La partie dans le pénitencier c'est vrai que c'est bof.
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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar Scalp » Lun 17 Jan 2011, 20:18

Alegas a écrit:à c'est souligné à fond au stabylo.


Oue c'est vrai Black Swan c'est vraiment souligné au stabylo.
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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Mar 18 Jan 2011, 00:08

moi j'attend impatiement comment tu va argument ton 10/10 a speed racer , la scenes ou le gamin vole des bonbons avec son singe , c'est du grand cinema en effet :eheh:
je titille hein , t'es pas obliger de repondre :nono:
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