[Alegas] Mes Critiques en 2011

[Tyseah]

C'est peut-être moi qui suis trop con mais je comprend toujours pas.

EDIT : ah ouais ok j'ai pigé en fait.

Il a compris mais il corrige qu'une faute sur les deux. MOI JE SUIS DESOLE MAIS CA ME MET HORS DE MOI DES COMPORTEMENTS COMME CA!

[Alegas]

Baraka de Ron Fricke

(1992)

Difficile d'écrire une critique de ce genre de film tant on se rapproche bien plus d'une expérience à vivre que d'un simple objet filmique. Baraka est clairement un film difficile à noter, non seulement parce qu'il est impossible de le relier à un genre (pas une fiction mais pas non plus un documentaire) mais aussi parce qu'il sera forcément perçu de façon très différente selon l'individu qui le regarde. Tout d'abord, un conseil : Baraka se doit d'être découvert dans les meilleures conditions possibles, à savoir en HD et si possible dans le silence le plus total pour apprécier la superbe bande-son du métrage. Techniquement, le film est une petite merveille qui incite à la méditation via des images superbes. Il est très étonnant de se rendre compte que le film a été tourné avant 1992 et qu'il écrase pourtant la totalité de la concurrence sortie depuis. Je préfère ne pas en dire plus au risque de dévoiler un peu trop ce qui attend ceux qui n'ont pas eu la chance de voir cette petite merveille. Reste que si Baraka peut se lier au genre documentaire, il est de très loin le film le plus convaincant que j'ai pu voir du genre. A voir au moins une fois dans sa vie.

NOTE : 9/10

[padri18]

Pour ma part j'ai été très déçu par Baraka. Autant les critiques m'avaient donné envie de regarder, autant et bien je me suis un peu emmerdé devant.
Par contre j'avoue que les images et la bande son claquent pas mal (hum The host of Seraphim ) mais voilà je n'ai pas accroché. Dommage...

[Milkshake]

Bon maintenant faut voir The Fall qui pompe pas mal de séquences de Baraka.

[Scalp]

The Fall

[Heatmann]

au moin baraka ca sait fermer sa gueule . c'est sublime , mais pas narratif , enfin si , mais tout par l image , alegas en parle tres bien dans sa critique , c est un trip seul , mediation , mais aussi pas mal de reflexion et bcp de sensoriel , pis le bluray poutre , une vrai experience ................
alors que the fall ca a le cul entre 2 chose et au final c est tres vain et creux

[Alegas]

Black Death de Christopher Smith

(2010)

Une énorme claque que ce Black Death qui est non seulement le meilleur film de son auteur mais aussi l'un des meilleurs films du genre sortis ces dernières années (alors oui, ils sont pas nombreux mais quand même). Le fait est que voir un film de cette trempe sortir discrètement en France sans aucune projection en salles est tout simplement révoltant. Black Death est de très loin l'un des projets les plus osés de ces cinq dernières années, avec comme seules têtes d'affiche Sean Bean (qui prouve encore une fois qu'il peut être un excellent acteur) et Carice Van Houten (qui trouve là son rôle le plus marquant depuis Black Book) et possédant un style visuel et un scénario qui auraient pu sombrer dans le ridicule. Car avoir un réalisateur habitué aux films d'horreur donne clairement au métrage une ambiance particulière, que ce soit dans les recoins sombres d'un monastère (on sent réellement l'inspiration de The Name Of The Rose) ou les images magnifiques mais glauques des forêts immaculées, Christopher Smith donne à Black Death une réelle identité visuelle jusque dans certaines conceptions de plans osés pour le genre (notamment une caméra embarquée du plus bel effet) et surtout une caméra à l'épaule qui donne un petit effet d'instantané au film, un parti-pris étonnant mais géré de façon magistrale par Smith qui prouve une certaine maturité de mise en scène après son génial Triangle. Mais là où Black Death en impose réellement, c'est par son scénario tout simplement parfait et qui non seulement supporte plusieurs visions mais qui arrive à dévoiler plusieurs couches d'interprétations alors que l'on croît le connaître par cœur.

D'une virtuosité époustouflante, le script repose intégralement sur l’ambiguïté des personnages (Sean Bean et sa troupe sont aussi condamnables que ceux des habitants du marais) mais aussi sur la limite invisible entre le réel et le fantastique, l'humain et le divin. Ainsi, le moine Osmund (joué de façon brillante par un Eddie Redmayne habité, de loin LA révélation du film) observe ce récit avec le regard neutre du spectateur, partageant avec lui ses doutes, peurs et convictions. Tout le long du film, la croyance du spectateur vis à vis du réel est sans cesse remise en question tout comme la foi d'Osmund, nombreuses sont les révélations qui forceront le spectateur à changer d'avis sur la nature de ce qu'il voit et c'est clairement là la grande force de Black Death, un film bien plus intelligent qu'il n'en a l'air, à la fois réflexion sur l'être humain et ce qui l'anime mais aussi représentation ultime de l'époque qu'il dépeint. Clairement un très très grand film qui s'améliore au fil des visions et qui range Christopher Smith comme l'un des réalisateurs anglais les plus prometteurs de sa génération.

NOTE : 9/10

[Scalp]

Sans une certaine note le film serait dans le top.

[Heatmann]

ca va c est pas moi ceci dit je suis bien pret a revoir le film et le reevaluer , jsuis ptetre un peu passer a coter , mais bon des note ci haute ( 9 ) j avoue que ca m etonne , jamais je mettrai hautant hein

[Scalp]

Ah bein moi je suis vraiment fan du film, j'ai très peu de réserve dessus.

[Milkshake]

Un bon film qu'on pourrait revoir facilement à la hausse, Eddie Redmayne grand acteur il va peut être finir pas se faire connaitre avec My Week with Marilyn et les Misérables

Vivement le prochain film de Cristopher Smith qui doit être un film noir/road movie de LA à Vegas intitulé Detour

[Alegas]

Syriana de Stephen Gaghan

(2005)

Je ressors assez mitigé vis à vis de ce film qui avait pourtant tout pour me plaire. Fort d'un casting prestigieux (Clooney, Damon, Strong, Plummer et Cooper parmi plusieurs autres têtes connues) et d'une intrigue intéressante, Syriana emballe clairement dès le début du film l'amateur de thrillers géo-politiques où les dialogues priment volontairement sur l'action. Ainsi, la volonté du film est de proposer une intrigue prenante avec un maximum de personnages (le film assume totalement son côté film choral) sans jamais privilégier qui que ce soit, et même si certains protagonistes sont clairement plus importants que d'autres (George Clooney est finalement la colonne vertébrale du film, ce qui rend sa dernière scène réellement touchante) on ne peut qu'applaudir le script qui est très bien construit à ce niveau là. Hélas, Syriana est loin d'être exempt de défauts, la faute à une ambition trop grande qui donne un récit général embourbé dans ses nombreuses storylines et surtout des problèmes de rythme conséquents.

Enfin, il est clair que certains personnages sont largement plus intéressants que d'autres, là où les récits des personnages de George Clooney, Christopher Plummer et surtout du prince arabe (de loin le personnage le plus intéressant, un tel sujet aurait mérité un film à lui tout seul, d'autant qu'il est traité avec beaucoup de justesse et d'intelligence) sont agréables à suivre, ceux des personnages de Matt Damon et Jeffrey Wright se révèlent plus pénibles qu'autre chose. De plus, Syriana accuse réellement d'une longueur pas forcément justifiée (le film aurait clairement pu perdre du superflu et gagner ainsi une bonne vingtaine de minutes) et donc de scènes pas forcément utiles, comme celle de la mort du gamin de Damon, un tournant scénaristique éludé en l'espace de cinq minutes. Bref, si les amateurs du genre auront de quoi se mettre sous la dent malgré la perfectibilité du film, Syriana rebutera clairement les autres de par sa forme beaucoup trop radicale. Dommage car on avait là de quoi tenir LE thriller géo-politique sur les relations entre l'Occident et le Moyen-Orient.

NOTE : 6/10

[Alegas]

The Most Dangerous Game (Les Chasses du Comte Zaroff) de Ernest B. Schoedsack & Irving Pichel

(1932)

Le premier véritable survival de l'histoire du cinéma, le film date de 1932 et il faut avouer qu'il a encore énormément de choses pour lui au point de tenir en haleine encore de nos jours. Tourné en même temps que le King Kong de Cooper et par la même équipe (les deux têtes d'affiches sont les mêmes, les décors sont réutilisés, on notera cependant l'absence de Cooper à la réalisation), The Most Dangerous Game fait partie de ces films d'époque qui n'avaient comme seule volonté celle de divertir un public occidental en manque d'exotisme. Pourtant, le film arrive clairement à dépasser son sujet de base pour instaurer une véritable ambiance glauque (clairement diluée pour un public d'aujourd'hui hélas) ainsi qu'un script très intéressant sur les bas instincts de l'être humain. The Most Dangerous Game peut être clairement divisé en deux parties, la première instaurant les bases de la seconde (beaucoup de dialogues donc, on retiendra en revanche un naufrage assez impressionnant techniquement), à savoir une véritable chasse à l'homme qui, malgré les limites de l'époque (les pièges grossiers), arrive encore aujourd'hui à donner un aspect violent et une tension palpable (encore que le montage était clairement pas le point fort des cinéastes américains des années 30) qui posait déjà les bases du survival tel qu'on le connaît aujourd'hui. Un film assez révolutionnaire donc malgré son apparence classique, on regrettera seulement la théâtralité de l'époque qui fait vieillir considérablement le film, on peine réellement à croire au moindre dialogue et le cabotinage est présent dans les moindres scènes. Un film à voir donc, ne serait-ce que pour son importance au sein de l'histoire du cinéma.

NOTE : 7/10

[Heatmann]

rho tu craint sur syriana , c est hyper dense et intelligent , pas moche sur la forme, bien interpreter, un tres bon scenario a tirroire , moi ca ma passioner comme rarement dans les 00' dans sont genre quoi , du haut niveau de cinema contemporain engager et informatif a mes yeux ,les longueurs sont utile et remplisse le dossier justment , 8/10 easy pour moi , un gros coup de coeur , depuis insider , c est meme le meilleur

[Alegas]

Ouais j'ai pas mal pensé à Insider sur le coup mais sérieux la seconde moitié j'en avais plus rien à foutre de la moitié des persos et y'a quelques trucs je suis pas sur d'avoir tout pigé donc difficile de mettre plus. C'est con parce que c'est typiquement le genre de films que j'adore mais là j'ai pas pu. Peut être pour une autre vision mais là j'ai clairement pas envie de le revoir.