Les Infiltrés
8.5/10
Marty revient avec the departed a ces 1er amour, les 1er films qu’il a tourner , apres avoir tatoner un peu tout les genre apres nous avoir livrer un biopic baroque vaste et ambitieux et sa fresque new yorkaise epic , scorsese revient au film de gangster , sauf qu’ici la partie policiere prend autant de place , il revient au polar urbain , a la description d’une communauter , de coutume . Pour cela il reprend comme la infernal affaires , et transpose le squelette du recit bak to the US et a boston , en fesait evidement les adaptation et changement necessaire pour ce reapproprier la grosse partie de la trame narrative , c’est un peu enfoncer une porte ouverte , et on en attendait pas moin du maitre, evidement que the departed et loin d etre un simple remake. Apres un aviator un peu sage et lisse , le sujet lui permet de revenir a sa mise en scène plus vive et plus acérée qui respecte un style scorsesien certes déjà vu (l’ouverture en lent travelling laterrale sur gimme shelter ), mais dont on a jamais l impression qu’ il repose sur ses lauriers , au contraire , il y a un ton presque truculent ( surtout aider par les peros de Nicholson , baldwin et marky ) qui montre que marty et son scenariste sont constamment sur le fil, prêt à nous surprendre .
L’intro ebourrifante de fuiditer et au montage chirurgicale , 18 minute d’intro pour poser les base avant le generique , et on dirait que ca dure 5 min , donne le ton d’entrer , ce sera un film tout a l’énergie , ce pré-générique absolument mémorable n’est pas de l’esbrouffe , il est la pour donner la mesure , apres ce sera 2h15 captivante dynamisme qui illustreront le sript conceptuel de monahan .
Marty et son scenariste on aimer IA , mais veulent faire autre choses , leur propre film , sinon ca sert a rien, bill monahan a pondu sont scenario en ne travaillant que sur le script de IA et non le film , que sur ce qui était sur le papier , jamais sur les image tourner et monter pour s eloigner le plus possible des prejuger et personaliser au maximum sont propre metrage . Ils rajoute 45 min au script de base vaguement alambiqué et un peu trop « droit au but « et donne ainsi une autre épaisseur qui faisait parfois défaut au film hong-kongais. The departed prend donc aussi le temps de nous raconter une histoire en autre , là où IA exploitait lui a fond les codes du film d’action moderne asiatique et son propre concept de double taupe undecover . la complexité et la dilatation du récit asses dense et choral se repose par un éclatement de la mise en scène et surtout un découpage rapide de l’action , j y reviendrait plus loin .
C’est 2 approche differente , au lieu de privilegier un intrigue urgente en 1h30 , marty veut raconte aussi autre chose , pas se limiter a que ca . tout le microcosme du baNditisme bostonier et leur patriotisme et fraterniter interne l’interresse , il veut en parler et decrire se monde . Monahan a déjà l’intelligence d’éviter d’en faire trop des tonnes dans les situations de quiproquos , alors oui le pti jeu du chat et la souris est bien là et d’ailleur c est meme traité avec bcp d efficasite ( jolie traque de nocturne a pied ) , mais au lieu de ne traiter et se focaliser que sur la peur d’être démasqué ( ce qu il fait aussi hein ) , le script de the departed fait aussi pas mal d’approfondissement sur les relations au sein des deux groupes , les flics et leur differente division , et le gang de costello .
D’un côté on a Leo qui est genial , un coter rebel , qui retient sont jeu , touchant et vulnerable ( comme le remarque vera avant qu’il la baise ) et prêt a exploser a tout instant a cause de la pression et l’epe damoclese qui suspend au dessu de sa tete , febrile mais bouillonant le leo !! Billy costigan est un perso complexe , plus qu’il n’y parait , le jeu de regard et d intonation de leo est excellent et fait honeur au dialogues savoureux .
De l’autre y a damon , le gendre idéal , le mec qui essaye de plaire a tout le monde , le fils adoptif du parrain local , le flic parfait au casier sans defaut ( comme le note baldwin quand il font du golf ) , un vie de couple parfaite , c est un peu noir/blanc , manicheen a la 1er approche , et puis plus on s’enfonce dans le mensonge , plus les piste sont brouiller et plus sont perso va se nuancer , reste que meme si damon livre une bonne interpretation pour un acteur plutôt limiter ( a part bourne , le film a de niro , il est un peu fade matt quand meme ) il semble peu naturel avec ces sourire forcer et sont air de prendre tout a la legere , par rapport au reste du cast 5 etoile , il est un peu le mouton noir , mais rien de plombant .
Le scénario évite aussi de tomber trop facilement dans les métaphore évidente sur les deux coter de la loi et du crime . Il n’y a pas de jugement , juste des faits , peu de moral( et oui la fin c’est pas juste le bon flic qui vient faire justice , car il n’est plus flic, on tombe du coup dans la vengeance personnel , car marky vient butet damon pousser par un sentiment de revenge , il est montrer tout le long du film comme impulsif , et ici il tombe dans l’illegaliter , la criminaliter, le meurtre , pas par justice, non , par vengence ) , ca préfére brosser une galerie de portraits humains et plutôt bien étoffés . On a donc comme toujour chez marty une dynamique du groupe social plutôt que du symbolisme facile .
Le perso de vera est un peu trop fabriquer , ca aboutie pas vraiment , mais elle offre de belle scenes de jeu pour le trio amoureux , et c’est aussi un pretexte pour ouvrir une fenetre sur l’intimiter des 2 taupes et donc epaisseur encore plus le portrait des 2 homme au lieu de ne montrer que leur facette d infilter , suiver mon regard ….. pis tous L’univers que décrit le film est pour beaucoup dans sa réussite aussi . bill monahan est de boston , il a pue donc s’en donner a cœur joie . l’action est donc transposer dans cette ville riche au lourd passé irlandais . marty cast marky mark et matt damon tout les 2 de la region pour leur qualiter d’acteur , leur origine des quartier decrit et leur passes de bad boy , d’une pierre il fait 3 coup ! C’est peut etre aussi pour ca que walhberg s’impose facilement et bouffe l’ecran en livrant sa meilleur interpretation , un role elecrtifiant , il est super naturel et a l’aise , et pour cause , il est a la maison et son patrimoine s’exprime a travers un accent natal a couper au couteau et des dialogues extreme et jouissif qui donne d’ailleur sur a l’ensemble du film sa texture, son ton , son energie visceral , comme un affleck dans the town ou casey dans gone baby .
Toute l’ambiance du commissariat est tres particuliere et se detache de toute les autres atmosphere du film , le duo de marky avec un baldwin epatant et truculent est tellement bon qu’on en redemende et ca balance tres bien avec le perso de patriarche rassurent qu’est martin sheen . Meme traitement pour le repaire de costello et leur vadrouille lors de deal et de magouille , c’est toujour rendue vivant par des dialogues sciceles et plein de mordant et par l’éclat des interprètes . nicholson en fait parfois un peu trop , c’es tle propre meme de tout son jeu , mais il est majestueux , un homme au reaction exagerer justifier , une figure charismatique qui a la largeur d’epaule suffisante pour incarner ce perso bigger than life , la piece central autour de laquelle tout gravite , il explique meme bien son perso et son attitude general over the top lors d un dialogue avec leo ou il dit qu il a plus besoin de tune , de pussy et de coke depuis bien longtemp ( en referrant a sa depandance a son pouvoir ) mais qu’il aime toujour autant ca ….
Pis le perso de nicholson , bien que extravertie , apporte une certaine legereter qui equilibre la violence extreme qui parcoure regulierement le film qui d’ailleur a pris un titre original judicieux et qui donne le ton , oui ca s’appelle pas the departed pour rien , le titre a rien a voir avec IA ou le titre francais traduit , c est pas les infiltres ou les affaire interne ici , ces les defunt ….. alors bon que Scorsese se soit inspiré du film HK n’a finalement rigoureusement aucune importance ( big up scalp ! ) tant il a imprégné l’intrigue de son style à lui . fact . Oui ici dans the departed Marty et le genial script et l ecriture des perso arrive a un savant mélange d’hystérie spectaculaire et de moralisme plus ou moins secret , des themes et un traitement purement scorsesien ( ce qui eloigne encore plus l’etiquette con de simple remake et rend peu interressant les comparaison au film original ) déjà au cœur de Mean Streets, puis qu on retrouve maitriser a la perfection dans son dyptique de ces 2 saga criminel operatique , baroque et violents qu’étaient goodfellas et casino.
Departed c’est tout ca , c’est bien plus que la lecture en surface que l ont peut voir si on regarde juste le film au loin de le « voir » . C’est un regard précis et bien aiguisé ,voir meme carrement cruel sur des humains en perte d’humanisme ( oh je l aime bien cette formule tient ! ) , c’est des pantin manipuler par leur pulsion , car tout le film avance par pulsion interne , et donne une tournure de drame shakespeariens .
Ce que marty a fait pour rendre ces 2h30 passionante , c’est de miser aussi sur un montage vif , une science du decoupage qu il maitrise avec son acolyte thelma shoomaker depuis + 40 ans de cinema . il filme tout son script en scènes courtes . le temp passe a la vitesse de l’eclaire , les sequence s’eternisent peut , un rhtyme ardent qui nous garde sur le qui vivent entre la violence des images et celle des dialogues . la peur et le doute s empare des perso , Damon devient impuissant, DiCaprio se drogue , 2 characterisique que l on retrouve dans le perso de nicholson , on en revient donc a ce qu il disait au debut, peu importe de quel coter de la loi on se trouve , on finit au meme endroit quand on se retrouve devant un gun charger .
Encore plus que dans goodfellas ou meme casino qui montrait déjà un monde qui s’ecroule ( et la c était au sens propre et figurer ) ici encore marty a choisit le pretexte et la base de IA pour en faire son truc a lui , et illuster sont propre propos , celui recurrent chez le real , de montrer un univers , une dynmique , qui ne veut plus rien dire . d’un coter damon devouer a se la jouer low profile doit peu a peu trouver des plan plus machiavelique pour par se faire reperrer , jusqu’a faire tuer sheen , ou comme leo qui était pres a buter l’homme de main de nicholson qui avait percer sa couverture , avant de se rendre compte qu il était lui aussi infilter .. peu importe quel rats on est , traqueur ou traquer , c est tous des rats , thematique illuster a plusieur moment dans le film et qui le conclue meme . Scorsese montre une société de rats, de malins et vicieux . c’est pas par hasard que marty insite sur le fait que un mec ne sait pas ecrire le mot « citizen » sur une envellope , c’est un peu surligner et demonstatif , mais dit bien ce que ca veut dire .
C’est ca qui fait l’essence de the departed et que peut etre certain sont passer a coter ( coucou !! ) , c’est une galerie de persos plus complexes qu’ils n’y paraissent et serotn fatalement à un moment ou un autre obliger de mentir et se ce trahir eux meme pour faire tomber l’autre et ca , tous Sans exception , et c est ce que la fin montre et la rend donc personnel et essentiel , la nature humaine, haineuse et traître . tous les perso sont ici dans le seul but de monter la nature humaine comme étant manipulatrice, pervertie, tout simplement amorale ( tout le perso de nicholson et la fin entre lui et damon ) . C’est ca le vrai cœur et propos du film , c’est de pas faire un bete état des lieux de la société ricain puritaine, ou pas non plus de donner un jugement sur la police et les criminel , non, ici les perso existe et sont illustrer juste pour nourrir la fiction comme toujour chez marty ce qui quelque part rend le film depourvue de tout autre intention autre que spectaculaires a l’enegie destructrice .
Et tout ca sans parler de la musique , de la lumiere , de plan , de cadre , il est fort ce marty !