Wu Xia de Peter Chan
Après un Wu Xia Pan poussiéreux à l’approche sombre et originale, Peter Chan récidive en apportant de la fraicheur via une investigation qui s’allie au genre du WXP
Le point de départ de Wu Xia est excellent, on suit un premier combat très bien chorégraphié entre un villageois et deux truands, au départ tout cela semble innocent mais lorsque Donnie Yen assène le coup final, on se dit que quelque chose cloche effectivement Kaneshiro va venir mettre son grain de sable pour enquêter le moindre détail. Ainsi on a une relecture totale divertissante du premier affrontement en beaucoup plus stylisé quitte à complètement trahir la première version.
L’autre aspect singulier de Wu Xia est l’utilisation des méridiens et l’acupuncture afin de donner des coups mortels en un éclair dommage que cela soit ensuite totalement délaissé par le réalisateur. Peter Chan fait encore une fois un excellent boulot, il dirige très bien ces acteurs (il avait déjà obtenu la seul bonne performance de Jet Li), la photo est soigné et les décors sont très bien utilisé à l’image du bon combat de milieux de métrage entre Donnie Yen et une femme qui finissent sur les toits du village.
Comme les Seigneurs de guerre, le métrage s’effondre dans sa deuxième heure créant une toute nouvelle intrigue contre un super papounet trop méchant alors qu’on aimerait tant voir un duel entre le malicieux Kaneshiro et le côté obscur de Donnie Yen en fait non au lieux de cela on a droit à un trauma d’enfance ou le héros va sauver femmes et enfants à l’aide son nouveau compagnon, schéma archi éculé qui fonctionne mais déçoit au vu de la première partie excellente.
7/10