[Jean-Michel] Mes critiques en 2011

[jean-michel]

euh, je suis pas anti-militariste moi, c'est alegas.... moi j'aime pas que les rôles soit oblitérés par le spectacle, cela vaut aussi pour les films catastrophes.

[Scalp]

Ah bein c'est sûr que Tron en comparaison c'est un modèle d'écriture avec des personnages profond.

[jean-michel]

C'est pas un film de guerre, Tron c'est une excellente continuité du 1er tome, rien a voir.

[Scalp]

Donc un film de guerre faut que ce soit bien écrit mais pas Tron, c'est bizarre comme tu raisonnes.

[jean-michel]

Ben non Tron est suffisamment bien écrit pour le genre que c'est, un divertissement dans la continuité du 1er. Un film de guerre pour moi doit avoir une approche plus intimiste des personnages entre eux pour que cela m'intéresse moi. Le divertissement juste guerrier m’intéresse pas énormément.

[Scalp]

Donc tu préfères les divertissement sans script, avec des persos bidons et une réal à la rue, fonce sur le dernier Pirates des Caraibes c'est fait pour toi.

Et y a divers façons de traiter le film de guerre, tu parles de Oliver Stone mais l'approche est loin d'être intimiste et le traitement est très manichéen.

[jean-michel]

Platoon (1986)

Réalisé par Oliver Stone Avec Charlie Sheen, Tom Berenger, Willem Dafoe Long-métrage américain . Genre : Guerre , Drame Durée : 02h00min Année de production : 1986

9/10

L'histoire de ce film est part bien des côtés autobiographiques. Le réalisateur Oliver Stone ayant participé à la guerre du Vietnam. Un film de guerre puissant et filmé de manière telle que la brutalité de la guerre nous saute au visage, il y a un rendu documentaire dans les images de ce film qui donne un air d'authenticité aux scènes d'actions.



Ce métrage montre la lente dégradation du combattant par une guerre sans pitié, le cinéma est le meilleur moyen d’expression par sa crédibilité filmique.
La narration est faite par l'intermédiaire de Chris (Charlie Sheen) en of et la dualité entre le bien et le mal est mis en jeu par la présence du sergent Barnes (Tom Béranger, le mal) et de celle du sergent Elias (Willem Dafoe, le bien).



Cette peinture des caractères est formidablement animé par ses acteurs qui rentrent dans la peau de leurs personnages de manière très réelles!! ont y croiraient. Ce film est également social par la provenance des soldats, des pauvres, incultes et provinciaux mêlés à des universitaires des classes moyennes aux idéaux élevés... le mélange pouvant être explosif.



Un film percutant et énergique aux thèmes variés ou le rythme cardiaque s'emballe et l'adrénaline nous prend le corps. Les acteurs sont fabuleux et Johnny Deep dans un petit rôle de soldat faisait sa première apparition cinématographique

[jean-michel]

Donc tu préfères les divertissement sans script, avec des persos bidons et une réal à la rue, fonce sur le dernier Pirates des Caraibes c'est fait pour toi.

Et y a divers façons de traiter le film de guerre, tu parles de Oliver Stone mais l'approche est loin d'être intimiste et le traitement est très manichéen.

Ça c'est toi qui le pense pas moi. Stone c'est manichéen d'accord mais cela n'empêche pas l'intimité , les deux sont vrais.

Et y a divers façons de traiter le film de guerre

Vrai aussi et moi j'ai ma préférence sur son expression, je juge pas, c'est juste mon gout. Et je suis pas obligatoirement logique avec moi même, du grand spectacle même sans grand jeu d'acteurs peut me plaire...

[Eikichi Onizuka]

Sinon la fin de Démineurs elle gène personne ? alors que c'est exactement la même fin que World Invasion ...

Si moi elle me gène, j'ai trouvé ça étrange pour ne pas dire débile. En gros le militaire c'est un héro qui préfère servir son pays au péril de sa vie plutôt que de rester avec sa (bombasse de) femme et son enfant. J'ai vraiment bien aimé tout le film (réalisme, oppression, stress, décors fabuleux, le désert avec les snipers, la scène dans la nuit !!) mais cette fin quoi, je l'ai pas supporté. C'est vraiment mettre le soldat USA sur un pied d'estal. Genre ouai j'y retourne pour mes potes morts et pour sauver les civils innocent.
Après je suis sur que y'en a pas mal qui penserons pas pareil, ça ne me fera pas passer le film sous la moyenne mais c'est clair que c'est des points en moins pour moi.

[padri18]

Si moi elle me gène, j'ai trouvé ça étrange pour ne pas dire débile. En gros le militaire c'est un héro qui préfère servir son pays au péril de sa vie plutôt que de rester avec sa (bombasse de) femme et son enfant. J'ai vraiment bien aimé tout le film (réalisme, oppression, stress, décors fabuleux, le désert avec les snipers, la scène dans la nuit !!) mais cette fin quoi, je l'ai pas supporté. C'est vraiment mettre le soldat USA sur un pied d'estal. Genre ouai j'y retourne pour mes potes morts et pour sauver les civils innocent.
Après je suis sur que y'en a pas mal qui penserons pas pareil, ça ne me fera pas passer le film sous la moyenne mais c'est clair que c'est des points en moins pour moi.

Je n'ai pas vu ça comme ça pour ma part. Pour moi le perso ne retourne pas là bas pour sauver ses potes et faire le bien, il y va parce qu'il fonctionne à l'adrénaline et que le quotidien loin de la guerre l'emmerde trop. Y'a qu'à voir ce qu'il dit à son fils juste avant comme quoi il n'aime plus faire qu'une chose.
Donc j'ai trouvé la fin totalement en accord avec le reste du film, le mec est une tête brûlée et ne vit que pour ça.

[Alegas]

Parfaitement d'accord avec Padri, la fin de Démineurs est loin d'être glorieuse puisqu'il y retourne pour deux raisons : il est accro à ça et parce qu'il a absolument rien d'autre vers quoi se tourner.

[Scalp]

Et bein Eckaart aussi il est accro à butage d'Alien

[jean-michel]

Hamburger Hill (1987)

Réalisé par John Irvin Avec Anthony Barrile, Michael Boatman, Don Cheadle Long-métrage américain . Genre : Guerre Durée : 01h52min Année de production : 1987

7,5/10

Un film de guerre efficace et mis en scène de manière intelligente. Les scènes en hélicoptères avec une musique d'époque sont superbes et la photographie est de toute beauté.

D'autres scènes chocs et sanglantes nous montrent les combats impitoyables de manières réalistes. Le réalisateur réussi à nous tenir en haleine sans peine, sa narration passe par l'adaptation de jeunes recrues dans un groupe déjà formé avec ses rites.



On parle politique, sexe, drogue, ces moments de paix sont entrecoupés d'attaquent, de violences qui les remettent en selle dans leurs accoutrements de guerriers.

Les personnages sont suffisamment dessinés pour intéresser le spectateur et leurs interconnexions suffisamment forte pour que le groupe paraisses cohérent à tous.



La deuxième partie est visuellement impressionnante et la bataille sur la colline qui dura 10 jours et qui ensanglanta l'unité est épique !

Un film expressif dans son filmage, qui fait rentrer la caméra dans ce moment de l'histoire américaine, vu que cette bataille est un fait réel.



L'absurdité de la chose c'est qu'après 56 morts et 372 blessés les Américains ont atteint le sommet que les vietnamiens avaient désertés... pour l'abandonner tranquillement 15 jours après!!




Le débat sur la « colline hamburger » se prolongea jusqu'au Congrès des États-Unis, avec les critiques formulées par les sénateurs démocrates Edward Moore Kennedy, George McGovern et Stephen Young.

La polémique sur la conduite de la bataille mena à une réestimation de la stratégie des États-Unis au Viêt Nam.

[pabelbaba]

Vu en VF ou en VO?

[jean-michel]

les deux , c'est un film vu plusieurs fois, mais je préfère largement la VO ....depuis pas si longtemps que cela d'ailleurs.