[angel.heart] Mes Critiques 2011

[Kakemono]

J'étais encore jeune quand je l'ai vu en 2005. Pas revu depuis par contre, mais j'en garde des souvenirs pas si affreux que ca. Par contre j'ai vu que sur Cinémasie, je l'ai noté 1,25. Comme quoi j'en garde de meilleurs souvenirs que ce qu'il vaut réellement.
Donc je reprends ce que j'ai écrit au dessus : Casshern, ca craint.

[Milkshake]

DOSSIER !!!!

+1 Casshern c'est un peu l'épisode Ultime des Power Rangers que Tsui Hark aurait rêver réaliser

[Heatmann]

le cinema de hark manque de jupon pour toi milkshake ??

[Milkshake]

Je préfère regarder sous les jupons plutôt que m'extasier devant des guerrier qui ont raté le casting de Kiss avec des armes en carton-pâte.

[angel.heart]

"Le monstre est vivant" de Larry Cohen ( 1974 )

Frank Davies est réveillé en pleine nuit par sa femme, Lenore, qui lui annonce que le grand moment est arrivé. Après avoir déposé leur fils chez un ami du quartier, ils se rendent à la maternité pour la naissance de leur nouvel enfant. Un heureux événement qui va se transformer en un cauchemar inattendu…

Si ses suites sont de modestes séries B horrifiques relativement réussis, "Le monstre est vivant" est clairement d'un autre niveau et s'apparente plus à un mélange entre le thriller et le film de monstre à la sauce animal tueur.

La real est d'une efficacité redoutable, on pense souvent à Hitchcock ( ce qui n'est pas la référence la plus dégueu d'un point de vue technique) et le scénario est assez travaillé , on ressent réellement la dégradation de la cellule familiale, pourtant présenté comme "la famille modèle américaine" au début du film.
Cohen met également en évidence nos sentiments vis-à-vis de ce qui est différent, manipulés par une société avide d'uniformisation.
Ses sentiments évoluront au long du métrage, les parents apprenant à accepter et aimer leur enfant, celui-ci développant un comportement plus humain et affectif ( en tout cas avec sa famille ).

Mais si le coté émotionnel du film fonctionne c'est aussi grâce des acteurs très convaincant, mention spéciale à John Ryan qui se montre très touchant dans son rôle de père totalement dépassé par les événements.

Pour finir il serait dommage de ne pas cité la très belle musique de Bernard Herrmann qui apporte un coté film noir à l'ensemble.

Mon Cohen préféré, vraiment une petite bombe!

8/10

[zack_]

les parents apprenant à accepter et aimer leur enfant, celui-ci développant un comportement plus humain et affectif

Mais il a quoi le gosse? Rah l'affiche m'interpelle

[angel.heart]

Bah il est un peu déformé le garçon et il à la fâcheuse tendance de tuer des gens ( d'ailleurs la scène de l'accouchement est absolument hallucinante ).
Mais si je dis pas de conneries les raisons de cette malformation sont données dans le 2ème film.

[angel.heart]

"Pumpkinhead" de Stan Winston ( 1988 )

Ed Harley est un fermier tranquille, menant une vie simple avec son jeune fils et tenant une petite épicerie. Une bande de citadins va tuer accidentellement le fils de Ed, qui n’a à présent qu’une seule idée en tête : se venger. Il va faire appel à une sorcière, vivant dans la région, qui va lui permettre d’assouvir son désir de vengeance.

Je m'attendais à une histoire classique de monstre/boogeyman et même si s'en est quand-même une et qu'il y a quelques lacunes scénaristique, le coté récit de vengeance fait que ça ce démarque un peu de ce qu'on peu voir habituellement dans le genre.

Niveau real c'est assez classe, Stan Winston à quand-même un bon sens du cadre je trouve, dommage d'ailleurs que le film soit en 1:33 ( à moins que le dvd ne soit pas au bon format ) mais visuellement l'ensemble est quand-même très réussis et Winston arrive très bien à mètre en valeur sa très belle et impréssionante créature.
Une créature souvent montré de façon très iconique, sortant de nuages de fumées bleutées dans des décors magnifiques, le tout servi par une bande son qui renforce l'atmosphère inquiétante qui se dégage de cette campagne.

Les acteurs sont quand à eux très convaincants et les personnages qu'ils campent sont assez intéressants et plutôt bien écrits et à noter également l'absence totale d'humour, ce qui est assez rare dans ce genre de production.

Une très bonne série B selon moi même si elle rappelle régulièrement des grands classiques du genre ( evil dead, alien...).



7/10

[zack_]

Et ce film est la suite de la vie du gosse
En tout cas tu m'as donné envie de découvrir le monstres est vivant

[Scalp]

Pumpkinhead j'ai vu les 3 et 4 ( ou 4 et 5 je sais plus ) et qu'es ce que c'est pourri.

[angel.heart]

J'ai vu aucune des suites de Pumpkinhead donc je peu pas comparé mais le premier est quand-même vraiment sympa et comme je l'ai dis y a vraiment un beau travail sur le visuelle , j'ai quand-même été agréablement surpris par ce film .
Et oui le monstre est vivant c'est vraiment à voir ( mais ses suites sont dispensables ).

[Scalp]

Les photos que t'as posté on dirait du Shaw Brothers ou même du Histoire de fantomes chinois.

[Heatmann]

ouai pumpkin 1 c est sympa mais alors les suite au secour quoi

[zack_]

Et oui le monstre est vivant c'est vraiment à voir ( mais ses suites sont dispensables ).

Je viens de commander le 1er je savais pas qu'il y avait des suites je verrai ça en fonction du 1

[angel.heart]

"Knightriders" de George Romero ( 1981 )

Billy est le mentor d’une troupe ambulante de motards qui va de ville en ville présenter un spectacle de joute motorisée d’inspiration médiévale. Mais Billy, le roi, voit plus loin que la seule vie de saltimbanque et considère son clan comme une véritable survivance de l’esprit chevaleresque de la table ronde. Bientôt la troupe, confrontée à un shérif corrompu, doit choisir entre le jusqu’au-boutisme de Billy et Morgan qui, lui, souhaite capitaliser sur la renommée du groupe.

Si les scènes de duel ne sont pas franchement le point fort du film ( ça manque quand-même de souffle épique ), Romero arrive à fasciner sur tout ce qui concerne le discours du film.
Car "Knightriders" est avant tout un film qui nous montre la commercialisation d'un art et de certaines valeurs, capituler ou être en accord avec ses principes et son mode de vie et arriver à conserver le pouvoir de l'imaginaire ( une part de rêve ).

Avant de devenir ce qu'il a le plus souvent mis en scène ( un putain de mort-vivant donc ) papy Romero savait raconter une histoire tout en véhiculant un message de façon subtil.
En effet ça fait bien plaisir de découvrir un Romero où tout n'est pas surligné et où les personnages ne sont pas de vulgaires caricatures, d'ailleurs mention spéciale à Tom Savini qui trouve là certainement un de ses meilleurs rôles

Romero s'en sort donc très bien dans son incursion "médiévale" d'autant que le film devient de plus en plus intéressant tout au long de ses 2h30.
( Mais quand-même j'aurais bien aimé voir ce qu'en aurait tiré le génial réalisateur de "Spetters" et "La chair et le sang". )

7,5/10