[angel.heart] Mes Critiques 2011

[angel.heart]

Tarantula

D'la bonne sf des années 50. Les bandes sortie à cette période comme Le Blob, the thing ou l'invasion des profanateurs de sépultures sont très représentatifs de l'état d'esprit du moment dans leurs façon de nous montrer une Amérique paranoiaque, dont la guerre froide et la bombe atomique semble être très présent dans l'esprit de ses habitants et "tarantula" sinscrit clairement dans cette veine ( même si ici la créature n'est pas un envahisseur venu d'ailleurs mais le fruit d'une expérience scientifique qui à mal tourné ).

Comme très souvent le film et court ( moins de 80 minutes ), la première partie du métrage nous présente une ville et le traintrain quotidien de ses habitants, celui étant bien vite menacé .
Jack Arnold en honnête artisant du B s'en sort assez bien et livre un film éfficace aux éffets spéciaux convaincant ( l'araigné est très bien incrusté à l'ensemble ), gentiment spectaculaire et jamais ennuyeux.
Et puis sauf erreur de ma part c'est l'occasion de voir Clint Eastwood dans son premier rôle ( oui bon c'est q'un figurant mais quand-même ).

6,5/10

[angel.heart]

Films vu ( ou revu ) ces derniers temps mais fait chier de faire des critiques :

-l'homme qui rétrecit : 8/10
-le masque de la mort rouge : 8/10
-clerks : 8/10
-clerks 2 : 8/10
-de grandes espérances ( Cuaron ) : 8/10
-le cauchemar de Dracula : 7/10
-l'oeuf du serpent : 8/10
-osen la maudite : 7/10
-justice sans sommation : 8,5/10
-les aventuriers de shangai : 7/10
-onibaba : 7/10
-l'irrésistible : 3/10
-le chinois : 3,5/10
-le sabre du mal : 8,5/10
-sanjuro : 7,5/10
-heroic duo : 6/10
-deranged : 5,5/10
-le bras armé de la loi : 8/10
-attack the gas station : 6/10
-the raid ( ching tsui tung/ tsui hark ) : 7/10
-eastern condors : 8/10
-stunt woman : 4,5/10
-la danse du lion : 8/10
-tigre blanc : 6,5/10
-le heros magnifique : 8/10
-on the run : 6,5/10
-king of beggars : 6/10
-hapkido : 7/10
-l'auberge du printemps : 6,5/10
-le sabre : 8/10
-réincarnation : 5,5/10
-ju-on ( the grudge ) : 4/10
-blood island : 7/10
-sars war : 6,5/10
-the human centipede : 5,5/10
-miller's crossing : 8,5/10
-fargo : 8/10
-o'brothers : 4/10
-intolérable cruauté : 3,5/10
-ladykillers : 3/10
-manhunter : 8,5/10
-To live and die in L A : 10/10
-die hard 3 : 8,5/10
-wolfman : 6/10
-entretien avec un vampire : 8,5/10
-repo men : 5,5/10
-les goonies : 6,5/10
-prédator : 10/10

[Dunandan]

Dommage, ça m'aurait bien plu une critique d'Onibaba ...

[angel.heart]

Dommage en effet...

[pabelbaba]

C'est chaud à rédiger une critique d'Onibaba, c'est à la fois strange et viscéral. Une sacrée expérience. Ca m'a suffisamment secoué pour que je le mette dans mon top 100.

Sinon Justice sans Sommation en deuxième meilleur film de la liste c'est le seul truc qui me choque, autrement je suis toujours à maximum 1 pt de tes notes.

[angel.heart]

Qu'est-que qui te choque avec justie sans sommation? ( 3ème meilleur film de la liste )

Pour moi c'est une tuerie, un de mes polars kung fu préféré avec une flic de choc, tiger cage et police story, j'me mate régulièrement des passages de ce film et ça le fait toujours autant!

[pabelbaba]

Je le trouve en retrait par rapport à ceux que tu cites. Ca larmoie beaucoup, Tony Leung ne sert pas des masses et je me suis endormi devant... (ou , au choix!)

[Jed Trigado]

J'ai preferé Justice Sans Sommation à Une Flic de Choc chez Yuen.

[angel.heart]

Mais y a pas de honte! C'est pas comme si t'avais préféré "so close"!

Perso à part la scène du repa d'anniversaire où pour le coup ça larmoie vraiment trop, tout le reste ça arrache!

[angel.heart]

La clinique sanglante

Ouh le vilain giallo que voilà!
Sortie à l'époque en France sous le titre "Les insatisfaites poupées erotiques du Dr Hitchcock" le film se déroule dans un hopital psychiatrique ( dont aucun occupant ne s'appelle Hitchcock! ) où un tueur aux méthodes très moyen-âgeuses déssime peu à peu la jolie brochette de patientes pas très farouche.
C'est quand-même visuellement souvent moche ( on se rapproche de mauvais Jess Franco ou Jean Rollin ), y a aucune maitrise de la caméra, on nous sert des scènes filmé sous 50 angles différents et des abus de champ/contre-champ le tout balancé par un montage épileptique totalement à la ramasse et puis entre les musiques d'ascensseur lors des nombreuses scènes érotique et les délires sonore expérimentales pendant les flash back ( bien ridicules ) ça fait souvent mal aux oreilles.

Par-contre c'est vraiment généreux niveaux cul ça y a pas de souçis, sachant que la plupart des occupantes de l'hopital ( patientes comme infirmières ) aiment bien se chatouiller le clito ( en solo ou bien à deux ) et le final bien WTF vaut quand-même son pesant de cacahuètes. Sinon j'ai rarement vu un tueur aussi minable dans un giallo, ici iconisation bien classe et aura mystèrieuse connait pas, nan là ça fait juste débile mental y tue la fifille.
Bon après voilà quoi, moi j'ai quand-même passé un bon moment parce-que je suis de toutes façons irrécupérable mais ça n'est pas forcement un film que je conseille.

5/10

[angel.heart]

Danger diabolik de Mario Bava

Vraiment différent de ce à quoi je m'attendais. Si le film reste assez léger dans son traitement et se pose comme un pure divertissement pop et coloré totalement ancré dans la culture pop des 60's, bénéficiant de très beaux décors, des débordements baroque cher au cinoche de Bava ( qui ici baignent dans le psychédelisme, ton bien renforcé par la chouette partition d'Ennio Morricone ) et d'un certain exotisme il propose quand-même en la personne du voleur Diabolik un personnage principal pas vraiment édulcoré aux motivations totalement amorales.

Car même si comme on pouvait s'y attendtre ce génie du crime est présenté comme une sorte de James Bond chez les voleurs, pour ses nombreux gadgets utilisés, son charisme et une forte aura sexuelle ( mais Diabolik reste fidèle à une seule et même femme ) il se pose aussi comme un homme aux méthodes très radicales, n'hésitant pas à supprimer les policiers qui lui barres la route, s'amusant à ridiculiser ce qui représente l'autorité et la justice ( scène bien fendarde avec le gaz hilarant pendant un discours politique ) et ayant quand-même un coté anarchiste clairement prononcé puisqu'il ira jusqu'à faire exploser les batiments des institutions financières. Moi qui pensais en inssérant la galette dans mon lecteur que j'allais voir un film avec un héros masqué agissant au nom de la justice... Euh, j'ai quand-même été bien surpris.

Sinon le film divertit sans problèmes pour peu que l'on soit pas allergique à certaines méthodes utilisée à l'époque ( insert dans l'image, démolition de petites maquettes en carton... ), propose de solides personnages ( que ce soit Diabolik et sa compagne ou le perso de l'inspecteur joué par un Michel Piccoli impeccable ) et est régulièrement traversé de scènes bien marquantes ( l'amour dans un lit de billets... ).

7/10

[Scalp]

T'as pris quoi comme dvd alors ?

[angel.heart]

Le dvd anglais ( avec sous-titres anglais ) la qualité est correcte et il est à moins de 8 sur amazon.

[angel.heart]

Dying God

Premier long du français Fabrice Lambot et produit par Jean-Pierre Putters ( véritable encyclopédie vivante du cinoche bis et accessoirement créateur de Mad Movies ), le film est tourné en 22 jours à Buenos Aires avec une caméra HD et produit de façon totalement indépendante, faut donc pas être trop exigeant sur la forme, l'image n'est pas très belle, les effets spéciaux bien cheap et on apercoit quelques fois le reflets de la camera toutefois le métrage reste assez original dans son déroulement.

Le film débute dans la jungle où un jeune indien portant un enfant dans ses bras tente d'échapper à un groupe d'homme cherchant à le tuer. Après cette courte intro qui nous laisse sans expiquation on change totalement de décors pour nous retrouver dans les bas fonds de Los Angeles où un flic corrompu enquête sur une série de meurtres dont les victimes sont pour la pluparts des prostitués, retrouvée éventrées, dévorées de l'intérieur.

Il y a une approche du genre totalement premier degrès, on sent que le réal prend le genre très au sérieux, ça débute comme polar urbain bien crasseux régulièrement teinté de petites touches giallesque et peu à peu on va s'enffoncer dans le fantastique pour déboucher sur un final qui aborde un autre sous-genre bien connu du film d'horreur ( mais bon je vais pas en dire plus car ça serait un peu spoiler le film ). En tout cas l'élement fantastique est plutot bien amené ( et pourtant vu certaines idées bien barrées ça aurrait pu vite tourné à la bouffonerie ) mais si la transition s'effectue sans problème c'est quand-même dommage de voir ce que le réal en fait au final, car il semble vraiment peu à l'aise et jamais inspiré une fois rentré dans le fantastique pur et dur.

Après j'ai aussi un un gros problème avec le casting et la caractérisation des personnages, les acteurs manquent cruellement de charisme, j'ai pas du tout été convaincu par l'acteur qui joue le flic et on tombe un peu trop dans la caricature, pareille la meuf muette qui sert de garde du corps à un mac ( joué par Lance Henriksen ) elle est quand-même bien ridicule avec ses prises de karaté...

Mais bon voilà quoi, faut quand-même tenir compte des conditions dans lesquel a été fait le film mais au final y a quand-même de bonnes idées, le film est quand-même original et propose une ambiance particulière.

4/10


Giallo style!

[angel.heart]

Messiah of Evil

Ah bah il est vraiment bien ce ptit bis méconnu! Le film se déroule dans une petite ville appeleé Point Dune , une jeune femme s'y rend pour retrouver son père qu'elle n'a pas vu depuis des années mais arrivée sur place elle va vite se trouver confrontée à des habitants aux comportement étrange qui semblent être sous l'emprise d'une malediction.
Quelque part entre les premiers Romero ( pour la bande son angoissante aux synthés et le montage qui ne fait pas dans la fluidité ) et du Argento ou du Bava ( décors baroques, couleurs vives et quelques meurtres à l'arme blanche ), ça a vraiment de la gueule pour un film qui a apparemment couté 80000 dollars.

Pas franchement confortable, baignant dans une atmosphère mystèrieuse et onirique ( rappelant souvent "carnival of souls" ) entre bizareries et poésie macabre le film est une succession de scènes où se côtoient l'irrationnel et le morbide la plus marquante d'entre elles étant celle où une jeune femme s'installe sur le fauteuille d'un cinema désert, alors qu'elle regarde les bandes annonces insouciante, peu à peu des gens prennent place un peu partout dérrière elle, quand elle se retourne ils sont tous en train de la fixer, des larmes de sang coulant de leurs yeux. Des scènes comme ça y en à quelques-unes et faut avouer que ça fait son ptit effet.

Ajoutez à ça des personnages tous plus bizarre les uns que les autres, aux motivations douteuses et dont ils semble impossible de réellement cerner les esprits et vous obtiendrez un véritable OFNI. Alors après voila c'est pas le film le plus abouti du monde, la trame scénaristique semble un peu approximatif et j'suis vraiment pas sûre que le réal savait ce qu'il faisait de A à Z en tournant le film mais n'empêche c'est vachement bien!

7,5/10