[Scalp] Mes Critiques en 2011

[angel.heart]

Boh il est sympa le King Hu moi je trouve. Mais c'est vrai que raining machin c'est mieux.

Sinon je pensais que tu méttais quand-même un peu plus au ringo lam.

[Scalp]

Le Ringo j'aime beaucoup mais y manque un je ne sais quoi pour mettre plus.

[Scalp]

Troublez-moi ce Soir Roy Baker - 1952

Un film qui vaut surtout ( et uniquement même ) pour Marilyn Monroe dans un rôle de baby-sitter perturbé psychologiquement qui va charmer un impeccable Richard Widmark, malheureusement le script se révèle finalement trop convenue et les rebondissements qui aurait pu être géniaux ( genre buter la gamine ou transformer Widmark en coupable ) tombent à l'eau, l'humanisation du personnage de Widmark pour reconquérir sa femme est quand même pas génial.

Techniquement on sauvera la photo de Ballard, le reste du film est plutôt anecdotique, Baker pourtant un bon gars qui a bossé pour la hammer ( et notamment un des meilleurs films de vampire du studio : Vampire Lovers ) livre ici un travail sans relief, il ne gère pas spécialement bien son huis clos, et ce qui aurait put donner un merveilleux thriller dans les mains d'un Hitchcock ou d'un Preminger donne ici un drame psychologique pas folichon, on sauvera la scène avec la gamine à la fenêtre et le plan sur les poignets de Marylin qui nous font comprendre qui est vraiment le personnage.

Marylin est prodigieuse dans ce film, un des rares films où elle joue avant d'être un sexe symbole et quand on voit sa prestation on se demande vraiment pourquoi les studios l'ont enfermé dans un seul registre, tour à tour séductrice, hystérique, schizophrène ou apeurée elle porte véritablement le film sur ses épaules et elle éclipse même Richard Widmark et c'est bien la première fois que je vois quelqu'un voler des scènes à Widmark, ici il n'est qu'un faire valoir, ce film marque aussi les débuts de Anne Bancroft qui joue le rôle de la petite amie de Widmark.

Dommage que le film soit tout de même si basique, à voir pour Marylin et c'est tout.

5,5/10

[Scalp]

Tueur à Gages Frank Tuttle - 1942

Inspiration évidente du chef d'oeuvre de Melville, Samourai, bon on est loin d'atteindre la classe du film de Melville toute l'intrigue avec le gros méchant est pas génial ( nulle même ) mais pour le reste c'est plutôt agréable et surprenant pour l'époque avec un tueur implacable et froid en personnage principal ( dommage que la fin nique un peu le concept avec un coté patriotique pas bienvenu, enfin vu la date de production de film ça peut se comprendre et on encourage l'effort de guerre ).
C'est dommage que la fin soit vraiment décevante, surtout que l'intro est une des meilleures du genre ( on sent vraiment l'inspiration qu'a eu le film sur Melville ), la courte durée si appréciable sur ce genre de film fait qu'on s'emmerde pas vec une double chasse : un tueur qui veut se venger de son commanditaire mais il a les flics au cul, les rebondissements sont dans la moyenne du genre ( y a rien qui sort vraiment du lot et tout est très classique ) mais l'ensemble se révèle un peu trop mou mais le tueur est tellement charismatique qu'on reste captivé par son aventure, c'est seulement dommage que le bad guy fasse aussi pitié, ça nique un peu le film.
La réal de Tuttle se révèle plutôt nerveuse ( enfin pour un film des 40's ) avec même des séquences d'action plutôt énergique et l'intro tout en économie de mot est une grande réussite.

Alan Ladd dans son premier grand rôle est vraiment charismatique et de ce que j'ai vu de lui pour le moment c'est largement sa meilleure prestation dommage ceci dit que le coté tough guy de son personnage ne soit pas plus exploité car dès la première scène il fout une raclée à une femme et malgré ça on s'attache au personnage mais plus le film avance moins il est tough guy, c'est marrant c'est le personnage principal mais son nom est en dessous des 2 stars de l"époque sur l'affiche, Veronica Lake est là pour sa blondeur et elle s'en sort bien ( mais on a déjà vu femme fatale plus intéressante et puis tout le coté psychanalyse qu'exerce le personnage sur Ladd est clairement pas le point fort du film ) on en dira pas tant de Robert Preston qui peine à donner de la consistance à son personnage de flic à le recherche de sa petite amie.
Loin d'être parmi les meilleurs films noirs de l'époque, le film vaut surtout pour Alan Ladd très hardboiled et son influence sur le seul chef d'oeuvre du cinéma français.

6/10

[Pathfinder]

ZzzzzzzzzzzzzzZZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz

[Scalp]

7/10

Ride Lonesome de Budd Boetticher - 1959

"There are some things a man just can't ride around."

Après 3 merdes consécutives, rien de mieux qu'une valeur sure et en terme de valeur sure les westerns de Boetticher ça se pose là, encore plus quand c'est avec Randolph Scott.
La script comme toujours c'est de la grosse épure ( et même au niveau du nombre de personnages et des décors : ici on a une baraque et tout le reste c'est en plein air et on a une quinzaine de personnage au grand max, Boetticher sait mieux que personne gérer ses mini budgets ) où tout est très limpide, les relations entre les persos et les enjeux mais ça réserve quand même une surprise quant au moteur du film ( m'attendais pas à ça même on peut le deviner vu le comportement de Scott et puis le titre français spoil un peu et puis bon thématiquement c'est pas une surprise vu que la vengeance est le moteur principal de tout les westerns de Boetticher ). Les personnages se livrent un bon petit poker menteur et c'est dans ce film qui gère le mieux sont petit groupe avec dissension interne, le danger pouvant venir aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur ( menace indienne et complices du truand capturé ).
La fin est vraiment très réussie avec un gars qui va au bout de sa vengeance et ne recule pas.

Ici la gestion du scope de Boetticher atteint vraiment des sommets ( magnifique paysage aride et rocailleux bien mis en valeur par de merveilleux panoramiques ) et on retiendra surtout le plan séquence à cheval en travelling arrière avec les indiens apparaissant loin dans notre champs de vision pendant que le duo d'acteur tape la causette.
J'aime bien aussi le plan de grue avec l'arrivé de la diligence qui se crash contre les barrières et le plan se termine sur un zoom sur le cadavre ( un des seuls zoom du film car tout le film est plus ou moins filmé en plan large voir très large ) et la violence sèche à la Anthony Mann est très réussit.
Et puis il a une vraie maitrise des faces à faces, et clairement on sent que Leone a été influencé par Boetticher, plus que par Ford par exemple.

Les personnages sont vraiment tous bien campés : Scott au bout de son 7ème film on peut dire qu'il maitrise ( enfin il maitrisait déjà dès le premier ), il est plus monolithique que jamais ( il maitrise vraiment le gars qui ne doute jamais, la filiation avec le Clint de chez Leone parait tellement évidente ) et toujours aussi économe en parole est très bien et comme il le fait dans tout ses films il se met volontairement en retrait et laisse les autres acteurs lui voler des scènes, bon ici c'est moins flagrant car les 2 meilleurs acteurs Lee Van Cleef et James Coburn ont quasiment aucune scène avec lui ( Lee Van Cleef a même que 2 scènes et il est génial quand on voit sa trogne dans le film on jubile ), Coburn a lui aussi trop peu de scènes mais on sent que le charisme est déjà là pour son premier rôle, Pernell Roberts acteur que je connaissais pas a le meilleur perso du film et à la fin on attend de voir si il y aura un duel ou pas contre Scott ( comme dans les autres Boetticher que j'ai vu ) c'est du faux bad guy comme j'aime bien ( mais je préfère quand même Lee Marvin dans 7 hommes à abattre ), James Best en jeune truand un peu stupide est vraiment bien mais on sent que Boetticher aime le personnage ( Tavernier compare son personnage au truand de chez Tarantino, ce qui est pas déconnant car Tarantino est un grand fan de Boetticher et il le cite dans Django) et il lui donne donc des séquences pour s'exprimer ( excellent passage du fusil chargé ou pas ), Karen Steele en objet du désir est très bien ( on comprend pourquoi elle est filmée quasiment que de profil ).

Sympathique petit western et même si je le dis souvent (toujours) ça fait vraiment plaisir de voir des films de 1h10 en ces temps où la moindre daube racontant rien dure 2h, et puis le plan final est magnifique visuellement et vraiment lourd de symbolique. Toujours une immense tristesse que Boetticher reste aussi peu connu finalement.

[Scalp]

La Dernière Rafale William Keighley - 1948

D'entrée on pense à la Brigade du Suicide sauf Keighley c'est pas A.Mann et là où Mann arrivait facilement à se servir de l'approche documentaire du film, Keighley n'y arrive jamais, ici tout est vraiment lourd et bien rébarbatif ( le film s'ouvre même avec télégramme de Hoover ), mieux vaut mater le remake de Fuller : La Maison de Bambou où l'action est délocaliser au Japon.
Bon gros film propagandiste que Hoover a bien du kiffer, on suit péniblement l'infiltration d'un agent du FBI dans un gang avec une voix off nous expliquant étape après étape comment on s'infiltre, heureusement les quelques scènes de suspens lié à l'infiltration sont réussit, mais ça fait peu.

Le casting est bon ( sans surprise ) avec Widmark dans son rôle favori de truand fiévreux ( compo qu'il peut jouer sur 2 tons très différent et tout aussi bien soit il la fait tout en froideur soit tout en bonhommie, ici c'est la compo froideur ), Mark Stevens en premier rôle s'en sort pas trop mal mais bon on a vu mieux, dans les seconds on a un des meilleurs acteur de l'époque John McIntire malheureusement comme toujours il est sous exploité.

Au final le film est à voir pour une seule raison : tout le reste c'est le genre de film noir qu'on a déjà vu 50 fois et bien mieux ailleurs, la réal de Keighley est dans la moyenne de l'époque, on retient pas grand chose mais y a un bon boulot sur les éclairages des décors ( très bon final ), la moyenne parce que c'est pas nase ou honteux, mais juste quelconque.

5/10

[Logan]

La note de murderer

[Scalp]

Batman Year One

Copier coller sans grand intérêt si on a lut la BD, si on l'a pas lut ça peut être sympa à regarder avec en plus un bon cast voix : le papa de Malcom en Gordon et Eliza Dushku en Catwoman.
L'animation est pas génial, ça veut tellement coller au matériaux de base que c'est aussi statique que les cases de Mazzucchelli, mais ce qui fonctionne en bd ne fonctionne pas en anime.
Ca vaut pas Red Hood et franchement mieux vaut lire l'excellente BD de Miller.
Sinon pour ceux qui connaissent pas ( et ceux qui trouve la critique trop courte ) bein Batman c'est un gars ( Bruce Wayne de son petit nom ) qui s'habille la nuit en chauve souris pour aller taper des truands, c'est un bon gars quoi.

5/10

[zack_]

C'est ledg' niveau critique
Sans faire un pavé rajoute une ligne ou deux

[Scalp]

Euh t'es sérieux là ?

[Tyseah]

Je trouve ça un peu lég' aussi Joht...Oh wait.

[zack_]

Ca me fait penser qu'il faut que je finisse ma liste excel des films qui ont été exclus du référencement pour ceux qui veulent les reprendre (j'en suis à S)

[Moviewar]

Je trouve ça un peu lég' aussi Joht...Oh wait.

Moi ça me fait penser que j'ai encore des critiques à refaire

[Scalp]

Oue bein y a 5 lignes alors me casser pas les couilles.