[oso] Mes critiques en 2010

[Milkshake]

moi je vote pour que Oso devienne le graphiste du forum avec ces superbes bannières tu les fais sous photoshop ?

Avec ça Alien monte, monte dans le top.

[Heatmann]

Pwouahh Oso j'aime bcp le style de tes critique ! c'est un vrai plaisir de les lire , encore une bien belle pour alien . bon je suis a la bourre et bon dernier , je paufine la mienne pour ce soir , enfin j'essaye .

[osorojo]

Merci les mecs

@Milkshake : Pour la ban, celle-ci est 100% toshop. C'est même mal vu, si je veux la réutiliser en plus grand, j'peux pas. En général, c'est également mixé avec strator.

@Heatmann : tu vas encore pondre une critique qui envoie, for sure. Je mets la pression ? Meuh non

[Killbush]

Non ce sera moi le dernier pour la critique d'Alien, je posterais mon questionnaire que Dimanche soir et la critique Lundi je pense (ça m'apprendra à mater Scott Pilgrim en boucle au lieu de mater Alien )

[zack_]

De beaux écrits
Je sais pas si je vais faire pareil vu que j'avais lancé des critiques y a un moment... mais les deux premières sont à revoir au vu de leurs maigreurs et que j'ai bien envie de les revoir en HD (faut que je me bouge)...

avec strator

Désolé du HS, what this?

[Heatmann]

@Heatmann : tu vas encore pondre une critique qui envoie, for sure. Je mets la pression ? Meuh non

ben sans le vouloir tu la met quand meme un peu la pression salaud

je pense que pour aliens je vais etre aussi inspirer vue comment je trouve le film genial ,mais alors la 3 et le 4 je ferai bcp plus simple et raccourcie , c'est sur .

[osorojo]

Le 4, je sais pas si je ferai une critique, déjà c'est clair que je remate pas le film. La dernière fois que je l'ai maté, j'me suis tellement ennuyé, je remets pas le couvert ! Au pire, je taperai un truc de mémoire, bref, concis et efficace pour filer une note

Pour les 2 et 3, faut que je cale les films, dommage que je n'ai pas des we de 4 jours toutes les semaines haha !

@zack : strator > Illustrator Soft vectoriel complémentaire à Photoshop, utilisé pour de l'illu et indispensable dans la conception et réalisation de logos / identités graphiques Et fais au moins le questionnaire, finalement c'est assez sympa de voir les avis de tout le monde, même s'ils se rejoignent souvent pour quelques questions

[zack_]

Je vais essayer - au pire je balancerai les 4 en même temps mais les revoir serait l'idéal

strator > Illustrator Soft vectoriel

Ok merci pour strator, bon a savoir c'est une peu le after effect pour des images fixe

[Dunandan]

ALIENS | HISTOIRES DE COUILLUS, BIEN HUMAINS | 8/10

Si vous aimez les ambiances de vestiaire bien viriles où des mains calleuses peuvent vous éviter certaines déconvenues, où les vannes grasses n’ont d’égales que les rires assourdissants qu’elles provoquent, alors aucun doute possible, Aliens est fait pour vous.

Dans cet opus, finis les sentiments qui habiteraient n’importe quel être humain normalement constitué. Nous sommes en présence d’un groupe bien musclé, au courage hors norme et à la vitesse de réaction d’un cobra chinois. Ca tombe bien, leur mission est de se frotter à plus rapides et cruels qu’eux. Nos amis Aliens qui nous ont tant fait trembler avec le cultissime film de Ridley Scott.

Si le premier film misait tout sur des ambiances habilement mises en oeuvre pour créer une tension et un suspens insoutenables, Aliens propose lui de changer complètement de ton pour nous offrir une séance ciné musclée, où Aliens et humains s’en mettent plein la tronche, pour notre plus grand plaisir.

Mais résumer le film de Cameron à des vidages de chargeurs en règle serait un peu court. En effet, ce dernier a su garder toutes les bases posées par Scott pour nous offrir une vision de cet affrontement extra-terrestre qui est certes la sienne, mais qui s’inscrit dans une suite logique du premier film. Ainsi les ambiances sont aussi glauques que dans le premier, avec des couloirs toujours aussi noirs et poisseux, conditions idéales pour mettre en scène des courses poursuites effrénées qui savent nous tenir en haleine jusqu’au bout. Cameron prend également le risque de faire évoluer le mythe Alien, en nous proposant sa vision de l’origine des œufs, et c’est fait de belle façon. Il nous offre ainsi une scène désormais culte, où la belle et la bête originelles se font face. Et une chose est sure, elles sont aussi coriaces l’une que l’autre.

Ripley a en effet perdu une grande part de ce qui faisait sa féminité. Elle devient peu à peu cette machine à buter du monstre qu’elle sera dans le troisième opus et exagérément dans le dernier. On a, avec ce film, une évolution du personnage vraiment terrible, qui va lui donner le charisme qu’il évoque chez nous quand on en parle aujourd’hui. Qu’on se le dise, Ripley ne s’en laisse pas compter et le fait clairement comprendre à ses GI nourris aux farines de protéines dès que possible. Elle demande ainsi au commandant de l’escouade si elle peut les aider à préparer les machines avant le débarquement sur la station et va manier le robot chargeur avec habilité pour répondre au petit pic lancé par ce dernier. Scène qui fait sourire, mais première scène surtout qui enlèvera à Ripley ce statut de simple conseiller, peu estimé en général par les musculeux du groupe. Mais Cameron ne déshumanise pas encore totalement Ripley et c’est même le contraire. Il lui donne ce que beaucoup de femmes sont amenées à développer un jour ou l’autre, un instinct maternel très développé. Ainsi, dès son arrivée sur la station coloniale, elle prend sous son aile la jeune Newt et n’aura de cesse pendant tout le film de la rassurer, de la cajoler en vraie mère poule. Elle montrera donc logiquement les crocs quand les vilains voudront lui prendre son petit ! C’est vrai que ça donne à Ripley un peu plus de profondeur, mais personnellement le personnage de Newt m’a toujours un peu gavé. Je n’aime pas les gamins dans les films de ce genre, on les sait intouchable et quand ils hurlent de peur, ça m’irrite ! : p

C'est d'ailleurs à mon sens un des points noirs de cette version made by Mr Avatar (je titille ! ) avec quelques scènes un peu too much. Mais bon, c'est dans le ton, tout est assumé et c'est ça qui fait qu'on passe un bon moment avec tout le reste. Certes on est dans la démesure, mais elle va de paire avec un contexte toujours aussi improbable qu’extrême. J’aime aussi vraiment beaucoup le fait que Cameron ait su rester dans la lignée du premier film et lui ait même fait quelques clins d’œil. Comme cette scène de poursuite dans les conduits, où Ramirez ferme férocement la marche. On ne peut s’empêcher de se remémorer cette scène culte où le pauvre Dallas court aussi vite qu’il le peut vers une mort annoncée. Le final est également un clin d’œil au premier Alien, avec le même moyen de se débarrasser de la reine, et la rédemption qui est offerte au genre androïde, qui passe du rang de tueur complice à celui de sauveur. Belle promotion ! Bishop a su se faire aimer par Ripley, et il est adulte. Bel exploit !

Cela étant dit, même si Aliens perpétue le mythe de belle façon, il reste cependant pour moi inférieur au premier film. La faute, je l'ai déjà dit, à quelques scènes exagérées (la fuite de Ripley et tout le passage ascenseur / explosion par exemple) et quelques moments nianian avec la gamine. Mais on gardera en souvenir un film réussi, peuplé de persos hauts en couleur et d'aliens toujours aussi flippants dont on subit avec beaucoup de plaisir les intarissables assauts !

[Heatmann]

une critique avec pas mal de recul et repartie , bien bien , toujour de la qualiter dans les avis de oso

[Dunandan]

ALIEN 3 | Acide vs métal en fusion | 8/10

Back to basics avec ce troisième numéro dans la série des Aliens. On prend un monstre, on le met dans un environnement confiné et glauque à souhait, et on lui file en pâture un groupe d’humains qui va tenter de s’organiser pour lui filer une bonne correction.

L’intro du film est bien sympa. Découverte du vaisseau avec Ripley comme seule survivante, victoire ! Pas de gamine fragile qu’on n’osera pas tuer à la fin. Le coup de l’hôte animal, j’ai trouvé ça vraiment bien vu, et ça permet une insertion de l’Alien assez subtile et de renforcer le côté primaire du bestiau. Il ne choisit pas son hôte, il agît par instinct, primairement, à son premier stade de vie du moins. Parce que sa mutation une fois finie, il devient plus subtil. Ainsi dans ce face à face entre Ripley et ce dernier à l’infirmerie, la demoiselle aura le droit à une simple bise. On est très famille chez les Aliens !

Mais le véritable point fort de cet opus, c’est clairement l’ambiance qui y est installée. Nous sommes dans une prison haute sécurité, complètement isolée du monde, avec des persos pour certains dignes d’Oz. On a le droit à notre charismatique leader, véritable berger qui prêche la bonne parole et corrige les écarts de conduite de ses ouailles. Il est secondé par des hommes au cœur finalement assez pur, au courage fébrile mais potentiellement important, qui, une fois convaincus qu’ils sont foutus, feront corps contre la bestiole. De toute façon, c’est clair assez rapidement, les entités « intelligentes » sont décimées assez rapidement (de belle façon d’ailleurs, c’est avec surprise qu’on assiste au charclage d’un des persos qu’on pense susceptible de finir en chair et en os à la fin du massacre) pour ne laisser que Ripley comme meneuse à poigne, secondée par un allumé biblique en quête de rédemption.

Le reste du film est dans la lignée des Aliens, je ne vais donc pas m’y attarder. Course-poursuites angoissantes dans tous les sens. Humains stratèges qui essayent de piéger la bête. Du classique quoi. On notera juste cette relation entre la belle et la bête qui passe encore un cap. Ripley, c’est presque un membre de la famille maintenant !

Le tout est mis en scène efficacement, avec une photographie vraiment chouette, ayant pour rôle de renforcer les ambiances oppressantes omniprésentes dans le film. Tout est sombre, tout est glauque, tout est propice à servir de cachette à l’Alien. On est dans la lignée directe de la saga. Pour moi les trois opus, bien que différents entre eux, sont vraiment cohérents. Les réalisateurs ont su, tour à tour, marquer leurs films avec un style qui leur est propre, une ambiance qui va être à chaque fois différente, mais qui finalement, se rejoignent. Beaucoup disent que ce troisième Alien souffre d'une main mise de la production sur la réalisation. Il est vrai que le ton choisi au départ aurait pu être assumé plus totalement, les prisonniers se révélant finalement assez mielleux, la scène embuscade à la casse mise à part, ils sont plutôt sympa ces double Y. Mais franchement, le tout se regarde super bien, on est pris dans l'ambiance et on est bien content d'être sur un canapé, pas loin du chauffage, des pralinés à dispo sur la table basse.

Pour moi, Alien 3 poursuit la tradition Alien de belle façon, et forme avec les deux premiers films une saga qui envoie du lourd et me procure du plaisir à chaque vision (enfin, bon je vais attendre un peu avant de les revoir, parce que je me les étais déjà faits lors de l'intégrale by M6 et des séances trop rapprochées dans le temps, ça perd en saveur). Alien 3 offre également à la série une fin qui aurait du la conclure avec classe. C'était malheureusement sans compter sur l’appel du pognon qui donnera la possibilité à Jeunet de tuer la saga avec un épisode insipide et ennuyeux à souhait.

[zack_]

Bravo!
Avec ta conclusion, je sens qu'il va y avoir débat pour le 4...

[osorojo]

Si à défaut d'avoir le courage de le remater j'ai le courage de faire la critique. Elle sera dans tous les cas, vite faite je pense. Sérieusement, je vais avoir du mal à trouver la motiv'.

[Moviewar]

KABOOM | LSD au petit déjeuner | 8.5/10


Ca faisait un bail que je ne m’étais pas rendu au cinoche avec autant d’envie que pour aller voir Kaboom. Araki est un réalisateur dont j’apprécie énormément les films, que ce soit sa trilogie de l’apocalypse adolescente ou encore le chef d’œuvre qu’il a accompli avec Mysterious Skin, alors forcément l’excitation était au rendez-vous !

Quand on va voir un de ses films, on sait qu’on va être en présence d’une œuvre singulière, qui ne souffrira d’aucun compromis, d’aucune concession. Et avec Kaboom, le moins que l’on puisse dire, c’est que la règle est respectée. On est devant un film qui part dans tous les sens, tant d’un point de vue visuel que narratif. Sous couvert d’une quête d’identité sexuelle entreprise par le personnage principal du film, Araki nous plonge dans un thriller complètement barré dont les trips sous acides sont les pièces maitresses. Pendant toute la première partie du film, on se laisse assaillir par des tas de métaphores visuelles, de mystères absurdes dont il serait vain d’essayer de trouver une explication.

En effet, comment rendre cohérente une énigme qui n’est due qu’à une succession de faits plus oniriques les uns que les autres. Vouloir suivre Kaboom comme un film censé est s’assurer une séance de torture mentale d’où le plaisir est exclu. Kaboom est une expérience visuelle à part entière, il faut se laisser porter par le flot d’images qui nous est proposé et dont le but est plus de prendre du plaisir que de résoudre un mystère qui n’en est pas vraiment un. Avec son film, Araki nous délivre une surenchère permanente, qui nous crie haut et fort que se laisser porter est la seule décision viable.

Car une chose est sure, si vous embarquez pour cette virée au pays du rêve et du plaisir avec comme seul désir celui de vous laisser emporter, vous en aurez pour votre compte. Les acteurs sont à la hauteur de ce voyage original et servent avec crédibilité chaque personnage qui va contribuer à l’atmosphère farfelue du film. Thomas Dekker tient son rôle d’une très belle façon et nous sert avec crédibilité ce rôle d’adolescent un peu paumé mais avide de nouvelles expériences. Et quand ces nouvelles expériences revêtent les formes de la charmante Juno Temple, on ne peut qu’éprouver un petit soupçon de jalousie envers ce Smith paumé mais finalement plutôt habile ! Les autres actrices que gravitent autour de lui ne sont pas en reste, et c’est avec délice qu’on se laisse envouter par leurs prestations. Les acteurs quant à eux m’ont bien fait marrer, Thor en tête avec son rôle de surfeur plus que bien dans ses baskets et carrément décomplexé.

Vous l’avez compris, j’ai été très convaincu par Kaboom qui m'a offert un moment de pur plaisir. Alors évidemment, pour ceux qui sont allés le voir en espérant un nouveau Mysterious Skin, la déception a du être au rendez-vous, mais pour ma part c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai une nouvelle fois succombé à cette soif de liberté qui anime le cinéma d’Araki.

[Dunandan]

BOY A | Culpabilité exacerbée | 7/10

Il y a des films qu’on lance sans trop savoir ce qu’on va voir et qui nous font la bonne surprise d’être vraiment sympa. Boy-A est de ceux là. Le film commence dans une prison et nous présente le jeune homme dont il va raconter l’histoire. Un adolescent qui a, à priori, commis une erreur dans son passé, si lourde qu’il va devoir se recréer une vie complète dans un environnement qu’il n’a jamais côtoyé, un repenti en quelque sorte.

On suit donc pendant tout le film une période de sa vie pendant laquelle il va devoir réapprendre toutes les règles de la vie en communauté afin de commencer une nouvelle vie. Tout ce qu’un jeune homme normal fait sans y penser va forcément être un peu plus difficile à envisager pour lui, mais c’est avec beaucoup de sensibilité que ses balbutiements, tant dans sa vie sociale qu’amoureuse, nous sont dépeints par Andrew Garfield, qui incarne avec fougue et délicatesse ce personnage dépourvu de tout repère.

Et c’est avec une profonde empathie qu’on suit sa réinsertion dans une société qui lui semble hors de portée mais qu’il va finalement apprivoiser petit à petit. On en apprendra également plus sur ce qui l’a envoyé en prison, au moyen d’une alternance de séquences entre son présent et son passé.

On pourra reprocher au film de dramatiser par moment un peu trop son propos, ou de ne pas l’assumer assez en donnant au personnage ce côté trop influençable qui lui enlève une partie de sa responsabilité. Il est coupable mais finalement plutôt victime. C’est un peu la voie de facilité pour nous attendrir, j’aurais préféré un personnage peut être plus entier à ce niveau là.

Toujours est-il que pour le reste, c’est vraiment un film très agréable à suivre, un peu dans la lignée d’un Ken Loach, avec un regard porté sur une société qui se transforme en un juge de bonne moralité assez rapidement. Les acteurs sont vraiment au poil, avec cette jolie performance d’Andrew Garfield et la présence assez charismatique de Peter Mullan. Une belle petite découverte. Je n’ai rien vu d’autre du réalisateur, je vais m’intéresser au bonhomme d’un peu plus près.