[Godfather] Mes critiques en 2010

[Scalp]

Le filon Polar/Kung-Fu HK est inépuisable

[Heatmann]

et is c'est le panard quand meme . m'en lasse pas moi .
bon j'ai ai pas mal en stock maia que j ai pas encore vue ( comme les long arm of law et in line of duty que vous quoter tous souvent ) , mais je suis toujour preneur d'avis sur des truc moin connue .

[Godfather]

Y a un gunfight dans ce style dans A Long Arm of Law 3

Bon, bein je sais ce qu'il me reste à trouver

(Le premier était déja sur la wish list)

[Scalp]

Met le 2 aussi sur ta wish list c'est du tout bon aussi.

[Godfather]

John Rambo (Sylvester Stallone, 2008)



Fabuleux et énorme !

Stallone balance aux ordure tout le cinéma contemporain pour retourner aux sources primitif du cinéma : de l'efficacité, du rythme et de la passion.
Adieu donc ces les cahiers des charges formatés avec leurs durée de 2h20, leurs psychologies assommantes, leurs incapacité à aller à l'essentiel, leurs prétentions chichiteuse et toc, leurs référence de geek à la con, leurs ironies et le second degré référentiel...
Le film de Stallone est à l'image de l'arc de Rambo, tendu comme jamais et à 2 doigts de vous péter à la gueule.
La violence est effet difficilement supportable d'autant qu'elle est réaliste et sans concession ni pathos (l'attaque du village est tétanisante) mais en même temps le film fournit un plaisir régressif dans sa rage barbare du dernier tiers.
Avec son 1h15 au compteur et une musique tonitruante, Stallone maintient un pression d'enfer avec une efficacité et une vitalité démente du début à la fin à l'image d'une course poursuite pédestre haletante qui se finit sur une explosion anthologique.
Honnêtement Stallone à 1 000 fois raisons de ne jamais s'attarder dans des scènes explicatives et d'expositions. Comment de tout façon résumer un conflit de plusieurs décennies d'un régime qui aujourd'hui encore commet les pires atrocités (renseigner-vous un peu sur la manière dont ils entrainent les enfants soldats et vous verrez que le film est encore soft niveau violence). Ce n'est de tout façon ni à Stallone ni à Rambo de juger la situation ni de proposés des solutions. D'ailleurs le film est autant pacifiste qu'il critique les naïfs croyant changer le régime sans passer par les armes. Ce qui amène aux personnage même de Rambo avec pour le seul moment vraiment psychologique, les motivations de Rambo de retourner au combat. C'est expédié en 30 secondes montre en main. Rambo est une machine à tuer qui ne trouve que la vie dans la destruction. Point barre et c'est tout. Pourquoi faire plus d'ailleurs ? C'est la même chose pour les méchants ou les dialogues.
C'est comme la fin faussement apaisé, il n'a pas tué ses démons intérieurs, il les a juste rassasier un moment.

Au final un film bourrin mais pas complaisant, écœurant mais jubilatoire, bis mais ambitieux, il y a vraiment quelque chose de salvateur face à un cinéma de plus en plus morne et tiède.
Je ne sais pas si Stallone voulait faire un doigt d'honneur au milieu politiquement correct ou non (on s'en fout un peu en fait) mais rarement geste aura été aussi sincère et généreux.

Un film immense, une tuerie, un modèle de réalisation hargneuse et de maitrise cinématographique. Putain de claque !

9/10

[Godfather]

Met le 2 aussi sur ta wish list c'est du tout bon aussi.

C'est noté

[Heatmann]

on ne peut plus d'accord avec cet avis sur rambo 4

[Godfather]

Content de ne pas être le seul à avoir vu du Fuller ou du Peckinpah

[Scalp]

Fuller c'est trop pointu ici comme référence

[Godfather]

She Shoots Straight (Corey Yuen - 1990)



Ce "Girls with Guns" fait partie des meilleurs du genre grâce à une réalisation bien efficace de Corey Yuen, d'excellent chorégraphie et d'un scénario qui bien que très classique ( et parfois absurde dans l'obstination du méchant à s'acharner sur les héroïnes ) fonctionnent pour sa dramatisation plus prononcée que d'habitude.
Passé donc une première partie assez centrée sur l'action très péchue avec un savoir faire évident ( caméra très mobile, découpage et montage très percutant, scènes d'actions variées et très rapide... y-a juste 2-3 accélérés dispensables ), on passe au drame assez bien écrit qui souffre peut-être d'une musique trop présente et d'une certaine interprétation trop larmoyante. Toujours est-il que la scène de l'anniversaire de la maman qui ne sait pas que son fils est mort est un joli moment au premier degré qui donne un sérieux presque inhabituel au genre (l'humour est presque totalement absent).
Mais surtout comme y-a du mort chez les gentils, c'est surtout la bonne occasion de se venger et d'offrir du bon gros fight...
Et le final de She Shoots Straight est vraiment excellent. Pas loin de 15 minutes assez rageuse découpées en plusieurs parties (dans un bateau avec les 2 héroïnes chacune de leur coté puis près d'une usine) qui offrent un large panel de mouvements et de styles toujours très sec et efficace. Le dernier combat vaut le visionnage à lui tout seul avec Joyce Godenzi (madame Sammo Hung qui produit le film et joue un micro rôle) versus Agnès Aurélio pour une chorégraphie impressionnante et brutale où les 2 actrices se donnent à fond avec une rare intensité.

8/10

[Scalp]

[Godfather]

L'Armée des Ombres (1969 - Melville)



Que dire ? Le film est impressionnant de bout en bout et enchaîne les morceaux d'anthologie. La bande son est dantesque. Les acteurs monumentaux. Pourquoi ai-je alors du mal à ressentir une passion pour ce Melville comme je l'avais alors ressenti sur le Samourai ou le Cercle Rouge ? Ce film est un monument à l'évidence et chaque séquence en atteste méthodiquement, froidement, la Melville way avec en prime un très beau final... On ressort de l'Armée des Ombres avec le sentiment d'avoir vu quelque chose d'énorme, à défaut de pouvoir l'aimer avec son petit coeur. Un film impressionnant que je reverrai mais qui n'est définitivement pas mon Melville favoris.

9/10

[Scalp]

Ouep tout pareil, c'est pas mon Melville préféré mais on ne peut rester de marbre devant la perfection de ce film.

[Godfather]

Ce qui me frappe par contre c'est le lien entre ce film ci et Les Patriotes de Rochant... Deux mondes underground étudiés de l'exacte même façon...

[Scalp]

Oue, mais j'ai beaucoup plus de mal avec Les Patriotes qui souffre a mes yeux de longueur bien chiante alors que l'armée de l'ombre c'est prenant de bout en bout.