[Killbush] Mes critiques en 2010

[Killbush]

Je sais pas ce que vous avez tous avec Black Dynamite. C'est pas drôle, Jai White est sous-exploité comme jamais et c'est filmé par un mec qui n'a visiblement aucune idée de ce qu'il fait !

[Heatmann]

tu a du voir aucun blaxpoitation pour dire ca , c'est ouvertement un hommage parodique aux genre , et bien au contraire , si tu connais un peu ce genre et aime , ben c'est assez hilarant , moi j'en pouvais plus , jay white est enorme .. bref tout l'inverse quoi !!

[Killbush]

Si si, j'ai vu quelques films de Blackxploitation et j'aime bien (Coffy, les Shaft ou les films avec Fred Williamson), mais là, ça m'as pas fait rire, j'ai pas trouvé le coté parodie réussi.

Enfin, c'est pas bien grave, on se rejoint sur plein d'autres films

[Scalp]

Black Dynamite je l'ai pas vu mais sur les extraits que j'ai vu c'est vraiment trop parodique pour moi, les blax que j'aime vraiment comme Truck Turner ou Coffy c'est quand même des trucs assez bien branlé et sérieux.

[Killbush]

Ip Man de Wilson Yip



Attention Spoilers !

Quatrième collaboration consécutive entre le réalisateur Wilson Yip et l’acteur Donnie Yen, Ip Man est une sorte de biopic (bien que très romancé) du véritable maître d’arts martiaux du même nom.

Le film se déroule dans les années 30, Ip Man habite la ville de Fo Shan, célèbre pour ses écoles d’arts martiaux. Il y est respecté de tous et ne tarde pas à susciter la jalousie d’autres maîtres.
Ip Man n’a jamais eu de disciples, et malgré les sollicitations des gens de la ville, il ne souhaite pas enseigner.
Jusqu’au jour où débarque l’armée Japonaise, qui fera prisonnier l’ensemble de la population. Condamné aux travaux forcés, le maître suscitera bientôt l’intérêt du général des armées, expert en arts martiaux et bien décidé à prouver la suprématie du Japon dans ce domaine.

Commencera alors pour Ip Man et les habitants de Fo Shan (qui deviendront ses disciples) une lutte dévastatrice.

Partant d’un postulat classique, la force d’Ip Man réside principalement dans sa mise en scène. C’est bien simple : c’est le film de baston le plus impressionnant que j’ai pu voir depuis longtemps (avec Fearless et Spl).

Les chorégraphies signées Sammo Hung sont magistrales, sèches et font très mal. Elles sont merveilleusement exécutées par un Donnie au summum (et par une tripotée d’acteurs qui se la donnent pas mal non plus) et surtout brillamment mise en valeur par un Yip en très grande forme, alliant les plans longs tout en travelling latéraux à un montage nerveux et frénétique lors des séquences corps à corps.
Beaucoup de styles de combats sont représentés (dont le célébre Wing Chun) et la diversité des situations et même des armes utilisées (lances, bâtons, haches, épées) rendent les affrontements vraiment épiques et spectaculaires. Le 1 contre 10 étant un des summums du film.



Ca fait du bien de voir un film où tous les combats sont d’une lisibilité exemplaire, où chaque coup porté fait l’effet d’un uppercut dans la gueule (dont un cassage de jambe à faire bander Seagal) et où chaque mec devant la caméra maîtrise vraiment les arts martiaux.Yip sait mettre les combats en valeur et rendre son acteur fétiche ultra-iconique. A ce titre, Yen est sûrement l’artiste martial le plus complet à l’heure actuelle, dépassant à mon goût le style brutal et animal de Tony Jaa.

Le coté historique est plutôt bien amené et la reconstitution de l’époque très crédible, ce qui renforce encore l’impact des combats (Ip Man ne se battant jamais pour le plaisir mais simplement pour la liberté du peuple).

L’interprétation des acteurs est plutôt bonne dans l’ensemble, Yen étant plutôt sobre (surtout comparé à un DTG) et bien meilleur acteur que la plupart des mecs qui officie dans le genre.



Et que dire du final, morceau de bravoure viscéral et jouissif, où le style de Yen atteint son apogée et qui conclue parfaitement un des meilleurs films de combats des 10 dernières années.
Vivement le 2, avec un affrontement Donnie Yen/Sammo Hung qui s’annonce dantesque !

9/10

[Killbush]

Black Dynamite je l'ai pas vu mais sur les extraits que j'ai vu c'est vraiment trop parodique pour moi, les blax que j'aime vraiment comme Truck Turner ou Coffy c'est quand même des trucs assez bien branlé et sérieux.

C'est exactement ça, c'est trop parodique. Coffy ou Shaft, c'est de l'exploit' bien torché

[Scalp]

le 2 est moins bon mais ça reste du bon film de fight.

[Killbush]

Faut que je récupère ça (avec le Ong Bak 3 aussi )

[Alegas]

Alice aux Pays des Merveilles de Tim Burton
Attention Spoilers



Énième adaptation des romans de Lewis Carroll, Alice version Burton est un ratage sans précédent dans la carrière du cinéaste.

Après un début de carrière plutôt réussi (jusqu'a Sleepy Hollow), Burton divise de plus en plus avec Big Fish (seul film du réalisateur que je n'ai pas vu) et le remake de La Planète des Singes.
Poursuivant sa carrière avec des films grand public comme Charlie et la chocolaterie ou encore Les Noces Funebres, Burton se met à dos une partie de ses anciens fans, lui reprochant notamment d'avoir abandonné ses thématiques les plus sombres au profit d'un cinéma plus commercial et conventionnel.

Et malheureusement, sa version d'Alice aux Pays des Merveilles ne peut que donner raison à ses détracteurs.
Doté d'un budget colossal (250 millons de dollars), Burton nous livre un film désincarné, opportuniste (La 3D n'étant ici qu'un prétexte pour jeter des objets au visage des spectateurs) et qui manque gravement de folie (pourtant bien présente dans le dessin animé Disney sorti en 1951 et caractéristique essentielle du récit originel).

Le film ressemble davantage aux productions Disney actuelles (notamment Narnia 2, dont la structure scénaristique est reprise ici à l'identique) avec son lot d'effets numériques peu glorieux et une caractérisation des personnages proche du néant.


Le tout n'étant pas sauvé par l'interprétation des acteurs, Johnny Depp et Helena Bonham Carter (seuls éléments "Burtonien" du film) étant en pilote automatique, heureusement que la jeune Mia Wasikowska vient sauver l'honneur dans le rôle titre.


Mais putain c'est quoi ces costumes de merdes !!!

Difficile de se dire que celui qui m'avait tant émerveillé avec 'Edward aux mains d'argent ou Batman Returns soit le responsable de cet objet filmique sans saveur, sans âme et totalement bâclé.

Enfin, que dire de la conclusion du film, où Alice abandonne complétement ses rêves dés son retour du Pays des Merveilles, pour partir faire du commerce en Chine.
Celle-ci résume peut être la façon de voir le cinéma de Tim Burton aujourd'hui: oublier ses propres ambitions artistiques au profit de la réussite commerciale.

Au vu des scores d'Alice au box-office et de la récente Présidence de Burton au Festival de Cannes, devenir consensuel parait être la clé du succès.

Dans tous les cas,quand Tim Burton perd son âme d'enfant, c'est le spectateur qui pleure !

2/10

[Kakemono]

Black Dynamite lorgne plus du côté du délire à la Dolemite que du sérieux de Coffy ou Shaft, donc c'est bien normal que le côté parodique soit exacerbé.

[Heatmann]

aaah kakemono, on sera les seul a reconnaitre et savoir apprecier la grandeur de black dynamite que veut tu !

[nicofromtheblock]

Je ne l'ai toujours pas vu mais je suis sûr que je vous rejoindrai sur ce coup là.
Il m'a l'air génial ce Black Dynamite !

[moricenlive]

Black Dynamite est bien, mais c'est vrai que c'est hyper parodique. ça vaut pas Truck Turner.

[Killbush]

Critique The Expendables de Sylvester Stallone.

Attention Spoilers !

Après une longue traversée du désert, Stallone a récemment surpris son monde, en enchaînant coup sur coup deux films d’une puissance émotionnelle rare. Que ce soit ce baroud d’honneur bouleversant et introspectif qu’est Rocky Balboa, ou un survival tragique, humaniste et barbare tel que John Rambo, il a prouvé en deux films qu’il était maintenant un réalisateur sur lequel il faudrait compter, doté d’un véritable sens de la mise en scène.

Alors quand celui-ci annonce qu’il va faire un film d’action dans la veine de ceux qu’ils tournés dans les 80’s, avec le plus gros casting de stars du genre jamais réuni, tous les fans de grosses pétoires et de punchlines sentencieuses, mais également la critique récemment conquise, trépignent d’impatience.

Alors, qu’en est il ?

A partir d’un pur scénario de série B, Stallone va réussir le tour de force de réunir en un film la quintessence des ses deux précédents longs, en introduisant dans un film annoncé comme un produit d’une époque révolue, l’émotion et la rage qui les caractérisaient.

Car oui, Expendables est bourré d’actions et de références à tout un pan de la culture eighties, notamment dans ses dialogues, mais il est aussi un film très contemporain dans sa mise en scène.
Stallone n’avait pas menti, il promettait un film d’action décomplexé avec un casting 4 étoiles, le résultat est là.

Sly est Barney Ross, leader d’une équipe de mercenaires composé de Lee Christmas (Statham), l’expert en armes blanches, Yin Yang (Li), spécialiste des arts martiaux, Gunnar Jensen (Lundgren), qui a une fâcheuse tendance à couper en deux des mecs avec son gros Shotgun, Hale Caesar (Crews), grand amateur d’artillerie lourde et de démastiquage hardcore, et enfin Toll Road (Couture), qui lui est un pro des explosifs.

Ils seront bientôt recrutés par un certain Mr Church (ce qui donnera lieu à la scène anecdotique mais réellement jouissive où Sly, Willis et Schwarzie taillent le bout de gras dans une église), pour partir en Amérique du Sud, abattre un dictateur Sud Américain, qui serait à la solde d’un ancien membre de la C.I.A (Roberts).



Chaque personnage est caractérisé par sa fonction au sein du groupe, même si Sly et Statham ont clairement les deux rôles les mieux écrits, les autres membres de l’équipe (Li, Couture et Crews) ne dépassant que très rarement leurs statuts. A ce titre, il est dommage d’engager Jet Li, un des artistes martials les plus impressionnants, pour lui donner si peu de scènes de combats.

Stallone offre également à Rourke un beau rôle sur mesure, celui d’un ancien compagnon de route de Ross devenu tatoueur, chez qui les Expendables se retrouvent après leurs missions. Il sera d’ailleurs celui qui poussera Ross à accepter la mission , lors d’une scène touchante, où Rourke, face caméra, livre un discours poignant sur la fin d’une époque, et surtout, sur la culpabilité de nos actes.


Coté bad guys, on retrouve Eric Roberts fidèle à lui-même, un Steve Austin mutique qui lui sert de garde du corps ( et qui donnera du fil à retordre à Sly lors du climax) et David Zayas dans le rôle du dictateur. Chacun rempli son rôle plutôt correctement même si les motivations de chacun des persos restent plutôt vague.

La réalisation se rapproche beaucoup du style « John Rambo », alternant la caméra portée et un montage assez cut, ce qui donne un rythme très soutenu aux scènes d’actions. Certains trouvent ça illisible, on est quand même loin du style insupportable d’un Paul Greengrass. Deux bémols tout de même, cette mise en scène ne se marie pas forcément avec les combats mano a mano, ce qui les rends parfois un peu brouillons, et l'utilisation du sang numérique (quel invention de merde !).
Personnellement, cela ne m’a pas gêné, ayant déjà beaucoup apprécié le style de Stallone sur Rambo et Rocky. Certaines scènes d'actions du film étant quand même sacrément jouissives (toute la scène avec Sly et Staham qui se conclue par l'attaque de l'avion, et surtout le climax)

Justement, parlons en du climax, véritable morceau de bravoure de 30 minutes, où chaque personnage aura son heure de gloire (Stallone qui délivre la fille du général, la baston énorme dans les couloirs avec Couture, Li et Statham qui s’en donnent à coeur joie, Terry Crews qui fait plein de gros trous avec sa pétoire, le fight Couture / Austin, avec une mort CGIesque pas belle) et qui constitue à mes yeux une des scènes d’actions les plus spectaculaires vu au cinéma depuis longtemps (putain, j'avais la banane pendant toute la fin), rappelant inévitablement le climax bigger than life d’un Commando.
Et c’est durant ce climax que le style nerveux et dynamique de la réalisation prend tout son sens, permettant de mettre en valeur les différents styles de chacun, tout en donnant un rythme infernal au final, qui s’achèvera forcément par la mort grandiloquente et fun du bad guy.

Le film se clôturera sur un amour inachevé, tout comme son précédent film, et par un épilogue qui prouve que Sly a déjà pensé son film comme le premier volet d’une franchise.

Finalement, n’est ce pas la note d’intention d’Expendables ? Après avoir réhabilité les mythes que sont Rocky et Rambo, Stallone n’aurait il pas dans l’idée de ressusciter un genre tombé en désuétude, témoin d’une époque dépassée, pour lui offrir la plus belle des conclusions, et éventuellement transmettre son flambeau à la nouvelle génération ?
Le film se termine d'ailleurs sur le titre évocateur des Thin Lizzy "The boys are back in town" !

Réponse au prochain épisode, qui déclenche déjà les spéculations les plus folles !


Cherchez l'erreur

9/10 (Objectivement, ça vaut 8, mais un point bonus pour le plaisir pris pendant la séance, chose rare cette année)

[Heatmann]

critique tre lucide et judicieuse , parfait bonne analyse des attente et du statut du film ainsi que des resulta livrer , e tpis on sent au dela de tout ca , le kiff et l amour du truc .
j'ai moi aussi bcp aimer le perso de rourke , tres bien integrer ces scnes, ca peut devenir un perso recurent de la franchise !
et tu conclut tres bien , oui expendables "ca vaut " 8 objectivement , on est pas aveugle, mais bon apres les note pour un tel film c'est plus en fonction du degree de prendre son pied , j'en ai rien a foutre de noter raisonablemen sir ca represente pas MON amour et attachement au film , je peut pas mettre perso 9 , car le 10 represente le delire que j etait en le matant , et maintenant ca fait 5 jour et c es tpareil , je pense le revoir tres souvent et devenir un de me sfilm favoris . oui oui . serieus je me suis vite rendue a l evidence et honnetement un moment que j ai kiffer a un point assez enorme .

vivement le 2 . bon chuck ca craint mais c'es tpossbile qu'il en soit , mai ce sera qu un cameo comme arni dan sle 1 , donc pas tres genant . Jay white et jean claude ( et adkins ) c'est tres tres fort possible , ils on tous des contrat avec lerner et Nu donc .. jeanc claude a dit regretter de pas faire le 1 , et dolph a dit partir en mission pour le convaincre , c'est facile il vont tourner un nouvo unis sol bientor .
adkins devait etre dans le 1 ,mais ca a pas pue ce faire .. jay white on verra bien .

Seagal y aucune chance, il peut pas blairer ni lerner ni jean claude , mais ca me ferai rever . Snipes 's si mais la non plus c est pas possible !
cage pourquoi pas ? il a aussi plein d'antecedant chez Nu/millenium et sont statu de action star des 90's..