[Moviewar] Mes critiques en 2010

[Moviewar]

d'ailleur je te conseille What doesn't kill you vue que tu aime the town et ce genre , vla mon avis le bluray US est zone All mais que VOSTA

Oui je l'ai vu il existe en fr... J'avais apprécié aussi, c'est bien ficeler.

[Heatmann]

il est sortie en fr ?

[Criminale]

Non je ne crois pas, mais c'était en Vost FR que l'on avait regardé (moviewar et moi) ce What Doesn't Kill You obtenu par la magie d'internet.

[Moviewar]

il est sortie en fr ?

je viens de regarder sur le P2P il y a un un dvdrip fr

[Moviewar]

Des hommes et des dieux 8/10



Des hommes et des dieux arrive à nous séduire avec seulement des hommes.... On est loin d'un Piranha Mode Scalp on: « Gay » Mode Scalp Off

D'ordinaire pas très friand des films Français, je me suis laisser tenter par Des hommes et des Dieux.

Le film est inspiré de la vie des moines Cisterciens de Tibhirine en Algérie, qui à la suite de plusieurs meurtres visant des croates dans la région, vont être soumis à une menace terroriste pesante, mais surtout à une remise en question de leur foi et de leurs engagements.

En effet, la vie de ces huit moines va être bouleversée au moment où un groupe radical algérien va commettre des assassinats sur des ouvriers croates intervenant dans la région. Étant sous la menace terroriste, la police va exiger une protection du monastère qui, entre la pratique de la religion et les soins médicaux, permet à un petit village de se développer et surtout d'apprendre.
Le film va porter pendant la première partie sur les différentes questions naissantes au sein du monastère: les 8 moines doivent-ils faire appel à la police pour leur sécurité, fermer le monastère pendant un moment, aller dans un endroit plus sûr, ou tout simplement quitter l’Algérie et retourner en France.

Xavier Beauvois, à travers ces questions, nous livre une fresque humaine quasi complète où chaque positionnement personnel est intégré et développé sans aucun jugement, les scènes de regroupements et de délibérations sont tournées avec un enchainement de portraits et d'expressions d'une humanité bouleversante!

Le film est tourné de façon très originale, l’absence de musique (hormis une scène dont je parlerai plus tard) est un renforcement dans notre immersion au sein de ce monastère. Car en effet, on va s’imprégner de leur vie, au jour le jour. Chaque jour va être marqué par les prières et les chants monastiques, tous filmés magnifiquement, et au plus proche de la réalité: on en oublie parfois que l'on est dans une salle de cinéma.

Le film est agréable à suivre, même en connaissant l'histoire, on suit la fin des moines avec une réelle émotion et la scène de prise d'otage nous laisse sans voix.

Concernant les acteurs, j'en retiendrai vraiment 3 même si tous apportent un petit quelque chose donnant une très belle harmonie au sein du monastère. Michael Lonsdale, Lambert Wilson et Jacques Herlin sont vraiment imprégnés dans leur rôle, et le film, grâce à eux reflète encore plus l'humanisme.

Pour finir, un vrai coup de chapeau pour la scène du diner final (qui peut être comparée à la Cène) où l'unique musique du film se trouve placée à un moment très poignant. Le lac des cygnes, vient donc illuminer tous ces moines, et nous, spectateurs , restons bouche bée face à la réalisation de Beauvois. Les plans ralentis sur chaque moine, aux visages plein d'expression et de vérité sont tournés avec une précision parfaite. Une scène d'une qualité importante enrichie par sa longueur pour nous en faire profiter le maximum, avant le drame...

Avec comme thème majeur la religion, l'entente musulmans et chrétiens, Beauvois signe avant tout une fresque humaine dont on sort profondément touché.

[Alegas]

Grosso modo le même avis que toi. Dommage que la mise en scène soit si contemplative car sinon c'est plutôt bien traité malgré un sujet casse-gueule.

[cine-emotions]

Presque pareil, surtout au niveau de la notation. Après, le tout reste quand même un peu lourd pour peu que la spiritualité ne nous branche pas.

Le pire était de voir ailleurs les quelques moutons qui disent "Oh film exceptionnel" alors qu'ils ne vont que très rarement au cinéma... A méditer.

[Moviewar]

Oui c'est vrai que le film est lourd de temps à autre, et qu'il présente des longueurs. On est effectivement loin d'un film exceptionnel mais dans l'ensemble j'en suis sortis convaincu.

[Moviewar]

Salt 4,5/10




Salt manque vraiment de piment...

Spoilers Inside.

Pour une sortie estivale on s'attend souvent à un film de bourrin avec un scénario faible et partant dans tout les sens, et ba là on est servis. Salt est malheureusement déstructuré par des rebondissements de scénario faisant perdre toute crédibilité au film, et nous laissant sur une fin ennuyante et aberrante.

Le film commence sur une scène d'échange d'otages dont Salt (Angelina Jolie) en est l'heureuse élue. Deux minutes plus tard on a fait un bond de 6 ans (je sais plus trop), et on a donc eu droit à une séquence avec comme seul but nous donner des éléments pour le film: son copain dont elle est in love qui a tout fait pour que l'échange ai lieu, son ami avec qui elle travaille depuis longtemps qui vient la libérer. Bref, on nous livre les éléments trop brutalement, puis on est directement plongé dans la scène de l'interrogatoire où la course poursuite va commencer.

Concernant la course poursuite on ne peux pas dire qu'elle manque d'action: explosions, bastons, course poursuite à moto, gunfights... mais le problème c'est que l'on ne craint pas une seule seconde qu 'elle se fasse embarquer car c'est une ouf (bon elle le sera mais c'est juste pour nous prouver qu'elle est encore plus forte). En effet, on apprend que Salt est une espionne formée par les russes, elle est hautement entrainée et fut même la meilleure de sa promotion. C'est donc un combat unilatérale que Noyce nous livre avec Angelina Jolie en terminator sautant sur des camions en pleine vitesse ou sortant de situations compliqués avec les moyens du bord (confection d'un lance missile avec un extincteur...).

De plus, toute la partie révélation sur son passé russe, sa formation, sa vengeance etc... ne rajoute en rien quelque chose d'exceptionnel au déroulement du film, ainsi que les flashbacks sur sa romance avec Mike Krause (August Diehl) sa couverture d'origine, tentant d'instaurer une trame romantique sans succès.

Autre point à développer sur le film, les rebondissements: bon Salt qui est un agent russe ok ça passe, mais Ted Winter (Liev Schreiber) beaucoup moins, et leur « retrouvailles » au moment de lancer une attaque nucléaire c'est très moyen. Puis, vient le moment de l'hélico avec le geste de compréhension et de gentillesse de William Peabody (Chiwetel Ejiofor) qui vient clôturer le film dans la douleur. Puis il faut quand même parler du fait que les prisonniers arrivent tous à s'échapper des bureaux du FBI (l'agent russe du début puis Jolie).

Enfin, concernant les cascades je rejoint à 100% l'avis de Heatmann, elles ne sont pas du tout naturelles, et la présence de câble est à s'en crever les yeux notamment lors des scènes d'ascenseur, ou des sauts de camions. Quant à la chute dans la voiture de police où Jolie fait un va et viens vers la caméra n'en parlons pas.

Venant à l'interprétation des acteurs, pas grand chose à dire, Angelina Jolie sort du lot (elle est mieux avec sa perruque noire ) mais le reste ne suit pas.

Noyce dégage un sentiment d'impuissance, il a du mal à gérer la trame de son film et nous le laisse en désordre, dommage, car du potentiel il y en avait.

[Moviewar]

Resident Evil AfterLife 3D 3,5/10



Alice au pays des zombies...

Les épisodes de la brand Resident Evil commencent à s’essouffler, on est très loin des premiers épisodes qui étaient satisfaisants. Paul W.S Anderson continue de s'y attaquer mais il devrait plutôt arrêter (et dire qu'il prévoit de réaliser le 5 et le 6). Attendons de voir ce qu'il nous réserve avec ses 3 Mousquetaires 3D au casting appétissant (Mads Mikkelsen, Christoph Waltz et bien sûr Milla Jovovich).

Concernant le film, il m'est difficile de parler du scénario qui n'existe quasiment pas. En effet, on assiste à un enchainement de combats, certes bien par moments mais sans cohérence donnant lieu à un film plat et sans importance. Pour reprendre ce qui sert de fil rouge, Alice (Milla Jovovich) continue de se battre contre Umbrella Corporation, avec Albert Wesker (Shaw Roberts) à la tête. En recherchant des survivants, elle va tomber sur sa pote Claire Redfield (Ali Larter) et vont toute deux se rendre à Los Angeles afin de trouver le fameux refuge sans morts vivants ni contamination. Entre temps, elles vont rencontrer un groupe de survivants dont le frère de Claire, Chris Redfield (Wentworth Miller). Ils vont tenter de rejoindre le bateau (censé être le refuge) mais les morts vivants et certaines personnes vont leurs compliquées la tache....

Dans ce nouvel opus, on a le droit à de la 3D, certains passages sont plutôt réussis, mais Anderson essaye de nous en mettre plein la vue, avec des plans ralentis, des champs de profondeur immenses qui agacent. Sinon au niveau des combats, ils tiennent la route, même si Jovovich et Larter sont des reines de la gâchette et des épées... Plus sérieusement, le combat d'introduction et de fin ne servent à rien, cela aurait pu être supprimés et on aurait eu un film de zombies correct.

Bien entendu on a le droit aux fameuses morts one by one et aux coups de putes de certains perso. Ne parlons pas du fait qu'il trouve un hélico en marche ou un bateau à l'endroit rêvé, faut bien que le film avance . Certains morts vivants sont assez cool, comme le big avec sa hache, mais le chef d'Umbrella Corporation est affreux, ainsi que ses chiens transgéniques, à oublier très vite comme effets spéciaux.

Le beau duo Jovovich-Larter sauve les meubles, et revoir Miller dans une cellule (où il n'arrive pas à s'échapper) fait toujours plaisir.

A vouloir en faire des tonnes, Anderson nous dégoute du film, certaines scènes peuvent êtres sauvées du carnage.

[Heatmann]

le resident , a coup sur je lui met pas loin de la moyenne .. mais bon moi vous s'avez ...

Sinon sur salt , ben tout a fait d'accord, et pas que sur les cascade ( c'est vrai que la pour un film qui veut faire genre " espionage realiste " c'est completement a coter de la plaque ) , enfait plus j y repense et plus le film est vraiment pourri et ne tient pas trop debout . les flash back avec le mari son a mourir de rire , le vieux russe se balade dans le film comme il veut , au debut il sort du batiment du FBI ni vue ni connue , sans etre suivit, alors que pour angie ca donne lieu a 15 minute de scnes d'action ..

[w0oddy]

Je te trouve bien gentil pour ta critique de Resident Evil...
Pour un film de zombie on peut pas dire qu'il y en a des masses...les scènes d'action sont insupportables...

[Moviewar]

C'est sur qu'avec ton 1/10 t'as du te faire drôlement chier! C'est vrai qu'il y en a pas des masses, mais après c'est un tout et pour ma part, la partie dans la prison c'est vraiment ça que j'ai "aimé" dans le film...

[Moviewar]

La Disparition d'Alice Creed 6,5/10



Le cru Arterton est très bon cette année, mention spéciale pour Tamara Drewe et Alice Creed qui nous révèlent tout les charmes de Gemma dans son plus simple appareil.

La Disparition d'Alice Creed me tentait beaucoup surtout après les différentes critiques positives du forum. Il ne déçoit pas mais ne m'envoute pas de la manière dont j'aurai pu penser. Ce qu'il faut noter c'est qu'avec de faibles ingrédients, utilisés à la perfection, Blakeson réalise un film pur et propre sans ennui, cependant il aurait pu développer encore plus la carte du suspens et des situations angoissantes pour en faire un huis clos parfait.

Le film se consacre donc à la prise d'otage et à la « séquestration » d'une fille d'un riche anglais dans le but simple, l'obtention d'un beau pactole. A la tête de cet enlèvement, deux anciens prisonniers pensant réaliser leur coup sans accroche, mais les suspicions et les coups bas révélés vont poser de nombreux problèmes, où la réussite semble compromise par une otage pleine de vitalité et de courage.

Les 5 premières minutes nous scotchent par leur silence et la beauté des plans. Sans aucun dialogue, cette scène présente les préparatifs des deux kidnappeurs: achat du matériel, mise en forme de la chambre accueillant la dite femme, puis sortie de nulle part, la prise d'otage vient nous percuter par sa violence et sa brutalité. Nous voilà spectateur impuissant, se laissant bercer par les tentatives d’intimidation, d'appel à l'aide, ou encore de fuite qui vont parsemées le film pour lui donner un bon rythme.

Pour ne rien spoiler, je ne m'attarderai pas sur les différentes révélations du films, mais une chose est sure, le film fait le plein de tensions, chaque protagoniste va tour à tour perdre la maitrise des évènements, nous perturbant dans notre réflexion sur la possible fin. De plus, de nombreux détails pouvant faire capoter chaque plan personnel nous angoisse au fur et à mesure que le film avance. Enfin, petit regret du coté du twist final, un peu réglé rapidement, et pour reprendre ce que je disais en début de critique, le film bien que porté par un huis clos brillant, et des situations où chaque acteur se transforme littéralement, n'est pas mis assez en valeur par ces situations qui au final reste trop calme, et mal démêler.

Les 3 personnages sont écris comme il faut: Danny (Martin Compston) perdu à son propre jeu, Vic (Eddie Marsan) le criminel romantique et Alice Creed (Gemma Arterton) la rebelle au corps de rêve. 3 personnages spéciaux, magistralement interprétés par un Eddie Marson qui retrouve son coté british délirant qu'il avait dans Be Happy en tant que moniteur d'auto école, et Gemma Arterton toujours aussi brillante que dans Tamara Drewe.

Alice Creed bénéficie d'une ambiance noire et d'une tension permanente, mais on aurait pu jouer encore plus avec nous et nos nerfs pour un rendu plus artistique et troublant.

[Moviewar]

Hors-la-loi 6/10



La Bande à Baader version algérienne...

Bouchareb change totalement de style par rapport à Indigènes, passant d'un film sur les soldats africains pendant la seconde guerre mondiale se battant pour la France mais qui ne vont pas être considérés comme des héros et même oubliés, ici avec Hors-la-loi, il s'attaque aux manifestations algériennes au lendemain de la victoire contre l’Allemagne, qui au fil des années s'exportent en France, et par la montée du FLN (Front de Libération National) qui va instaurer un climat de tension et de violences, entre les algériens et les forces de l'ordre.

Dès la première scène, des paysans algériens sont chassés de leurs terres, c'est cette famille aux 5 enfants que l'on va suivre tout au long du film, qui en grandissant vont prendre chacun un chemin différent. Saut dans le temps on arrive au 8 mai 1945, lors de la manifestation algérienne à Sétif, qui va se transformer en bain de sang, à la suite d'une action forcée des forces françaises sur place. Le climat est posé, la famille de départ est d'ores et déjà touchée par ces affrontements entrainant la mort, l'emprisonnement ou la fuite.

C'est alors que les survivants viennent s'installer en France, dans un bidonville algérien, chacun tente de gagner de l'argent comme il peut, et c'est lors des retrouvailles entre les 3 frères que le film prend un nouveau chemin. Pour faire court, Said (Jamel Debouze) devient mac et un entraineur de boxe réputé, Messaoud (Roschdy Zem) et Abdelkader (Sami Bouajila) vont se lancer à corps perdu dans la lutte algérienne donnant lieu à des tensions entre chaque frère.

Le film en lui même est bien articulé même si mon gros reproche sont ces sauts dans le temps trop rapides ayant comme seul but de nous poser le décor. Cependant, les répressions sont assez violentes, filmées au plus près de l'action. En ce qui concerne la lutte algérienne en France, les assassinats sont progressifs, et on ne nous embrouilles pas avec tout le politique. Bouchareb prend son temps, et explique bien. Un point positif du film est qu'à aucun moment il ne va prend parti, et ni porter de jugement.

Malgré un bon fond, et un rythme soutenue pour 2h20 de film (certaines longueurs se font malgré tout sentir), celui-ci est désavantagé par des performances minimalistes, les acteurs sont très loin de leurs performances d'Indigènes, et ils n'arrivent pas à nous transmettre la moindre émotion. Quand aux dialogues, ils sont d'une simplicité et les vas et viens français – arabe donnent le tournis. Enfin, par moments on s'éloigne du sujet, et on en oublis les valeurs défendues, dommage.

Bouchared signe un nouveau film engagé sur un thème peu repris, qui pourtant fait partie intégrante de l'histoire de France.