[Moviewar] Mes critiques en 2010

[Moviewar]

Felon c'est bien?! J'avais faillis le regarder mais au final il ne m'inspirai pas du tout donc j'avais laissé tomber l'idée de le voir...

[Scalp]

Commence plutôt par des essentiels comme l'évadé d'alcatraz ou Animal Factory plutôt qu'un DTV

[Heatmann]

ben oui c'est plus judicieux de voirt les classic comme alcatraz ( moi j'aime pas animal facctory ) , mais apres sinon oui FELON ca se mate bien , bon pti dtv , pas condescendant , bien sec , a voir

[Scalp]

Tin t'aimes pas Animal Factory ?? tu lui reproches quoi ?

[Heatmann]

bon je l'ai vue 1 fois il y a longtemp mais un pas bon souvenir , aucune envie de le revoir , me rappele que c'etait assez vite expedier , furlong ma souler avec sa tete , rourke en folle aussi , un peu trop caricatural et un look bien moche et la fin un peu "easy" . sorry

[Scalp]

Pour le coté caricatural c'est juste impossible, why ? parce que c'est une adaptation d'un bouquin de Bunker, gars qui a passé plus de 20 ans en taule donc bon écrire sur la prison c'est pas trop un soucis pour lui, de plus Bunker joue dans le film il a donc pu conseiller Buscemi sur ce qu'il fallait faire ou pas faire, après c'est pas un grand film de prison mais c'est du solide.
Franchement revois le, et

des évasions comme ça il en a connu l'ami Bunker, j'ai lu sa bio et c'est passionnant

[Heatmann]

ouai d'accord , c'est peut etre authentique et tout ( ed bunker il a aussi bosser avec mann dans sont 1er film jericho mile et pis conseillert sur heat ) mais j'ai pas trop envie de le revoir

d'ailleur en prison la , ya un Death race 2 dtv ( mais avec un bon budget ) qui est finit de tourner avec sean bean et trejo ! sur la naissance de frankeinsteian

[Moviewar]

Commence plutôt par des essentiels comme l'évadé d'alcatraz ou Animal Factory plutôt qu'un DTV

Ok je ferai ça!

Merci pour ces multpiles éclaircissements!

[Moviewar]

Tamara Drewe 7,5/10



C'est après un décevant Chéri que Frears nous offre une petite étoile anglaise appelée Tamara Drewe et qui va illuminer le ciel de la très tranquille campagne anglaise, de jour comme de nuit.

En effet, c'est en pleine campagne que le film se situe, avec son plan d'introduction très campagnard, où l'on suit tranquillement une maison d'hôte pour écrivains en galère tous plus bizarre les uns des autres. Ils sont là pour s'inspirer du grand auteur du moment, Nicholas Hardiment (Roger Allam), mari de la tenante de la ferme. C'est donc entre cette ferme aux habitants extraordinaires: le "Ricain" en dépression et manque d'inspiration ou encore une lesbienne en transe lors de son écriture, ainsi que le jardinier bouseux, vaches, coqs et autres bêtes, l'arrêt de bus (sans bus) et la maison de la sensuelle Tamara, que l'on va suivre le réveil du village et ses aventures cocasses qui nous feront beaucoup rire.

Tout va commencer avec l'arrivée de Tamara, partie depuis dix ans, et revenant pour reprendre (et vendre) la maison de sa mère. Mais ce qui va réellement tout bouleverser, c'est son nouveau visage car cette dernière n'est plus la même, autrefois Cyrano elle a subie une opération pour son nez et va devenir la beauté du coin. C'est avec l'utilisation de deux adolescentes en manques d'action (dans tous les sens du terme ) que Frears nous fait entrer et visiter ce petit village.

En résumé, Tamara va provoquer des émois dans tous les cœurs des villageois, et on va suivre avec cette touche magique de comédie anglaise, les différentes aventures de celles ci, parsemés d'embuches, et il réussit de plus à mettre au même niveau tout les personnages de films quoique un cran en dessous de Tamara .

Pour finir et pour ne pas en dévoiler trop, tout s'enchaine correctement, les acteurs sont tous mis à l'œuvre avec leur rôle précis et le film brille de toutes ces personnalités piquantes qui vont exploser petits à petits laissant un dénouement explosifs en rire et en situations.

En conclusion, du rire, la belle Gemma Arterton (rien que ça!!), des dépressifs, des cocus, des couples à en perdre la tête, ainsi que des merveilleux acteurs tel que Jody Long-Sergeant (Jessica Bardem) la teenager en quête d'un amour impossible , Glen McCreavy (Bill Camp) le quadragénaire à la recherche d'inspiration et Beth Hardiment (Tamsin Greig) la fermière malmenée qui pète son câble!

[Moviewar]

Ayant vu Animal Factory je peux reprendre votre discussion Heatmann et Scalp, et pour ma part le film ne m'a pas époustouflé (peut être en attendais-je trop) mais ce que j'ai réellement aimé c'est "les coulisses" de la vie d'un taullier "respecté" et surtout capable de tout. Après il est vrai que la fin est easy mais les acteurs rattrapent le tout. 6/10 pour moi.

[Scalp]

Que 6, c'est un des films les plus fidèle du genre ( d'ailleurs dans le cast y a Danny Trejo que Ed Bunker a connu en prison ), bien interpreté, bien réalisé, alors oui c'est clair que niveau rebondissement ça fait pas dans l'invraisemblance.

[Moviewar]

Oui c'est sympa à voir. En tout cas ce qui m'a impressionné c'est que je n'ai pas vu le temps passer donc pas fait chier mais bon... Yep toujours une bonne gueule Trejo


PS: En regardant mes autres 6 du moments je me suis quand même dit qu'il valait un 6,5 au final

[Moviewar]

Millénium 2 - La Fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette 6,5/10



Après un premier film satisfaisant, c'est un autre réalisateur, Daniel Alfredson qui nous livre une autre histoire suédoise mêlant passé familial et affaires de prostitutions.

On suit donc les aventures de Lisbeth (Noomi Rapace) partie depuis un an et qui refait surface. Peu de temps après son retour, des assassinats ont lieux. Ces assassinats touchent le journal Millénium ainsi qu'une personne en relation avec Lisbeth. C'est donc elle qui est présumé coupable pour ce triple meurtre. C'est alors que s'en suit une recherche de cette dernière, qui va essayer de régler ses comptes à sa manière, c'est à dire de façon violente. En contrepartie son ami Mickael (Michael Nyqvist) travaillant sur l'affaire de viol et prostitutions fait des découvertes surprenantes en relation avec le passé de Lisbeth, et celui ci s'implique donc dans la démonstration de l'innocence de cette dernière donc il va reprendre contact au fur et à mesure de l'avancée de l'enquête.

C'est donc sur fond de passé troublant et dure que Lisbeth remonte une à une les marches la menant à son « origine ». Le film n'est pas très compliqué à suivre, bien qu'il est préférable d'avoir vu le premier. Les enquêtes s'enchainent correctement et les règlements de comptes sont assez distingués, entre des combats entre boxeurs, des combats à la hache et autres fusillades on s'en plaint pas sur ce coup.

Le duo Michael-Noomi notamment, rythme le film de façon agréable. Noomi entre son look bad girl, jolie blonde et dénudée nous séduit (préférable quand elle n'a pas son percing bovin) et ses expressions faciales sont très bonnes.

Enfin, comme l'a souligné Nicofromtheblock, l'histoire du demi-frère de Lisbeth est assez louche et pour ma part le final est pas très bien mené alors qu'il y aurait eu matière pour en faire beaucoup plus. Pour finir ce n'est pas non plus de l’exceptionnel, et on arrive parfois à tomber sur un scénario basique.


PS: Je fus surpris de voir que le 3ème opus était déjà sorti et très mal distribué (passant que dans des UGC ce sera sans moi )

[Moviewar]

L'Arbre 8,5/10




A première vue on pourrait penser à un film fantastique où la réincarnation du père dans cet arbre donnerai suite à une transformation en Ent...

Plus sérieusement le film dont cet arbre magnifique et plein de vie en est le cœur même, est d'une beauté impressionnante. Julie Bertuccelli arrive à travers des plans et des scènes majestueuses à nous faire sentir une forte présence de cet arbre qui dégage sur nous une émotion réelle. C'est donc avec une finesse et une justesse que le mélange nature / âme / amour et regrets est réalisé.

Le film débute donc sur la vie paisible de la famille O'neil dans leur résidence australienne. Puis assez rapidement (peut être trop, car on a pas le temps de ressentir l'amour du couple et surtout de s'accrocher au mari), la mort du mari nous est livrée avec douceur, et naïveté (la petite Simone toute joyeuse que son père sorte de la route pour y trouver des bosses...) puis vint le choc avec l'arbre où tout va commencer.

En effet, à partir de ce moment s'en suit une mise en bouche de la part de la petite merveille qu'est Simone et qui va s'aventurer dans cet arbre et s'en convaincre de la présence de son père, qui au fur et à mesure va germer dans l'imaginaire de Draw (Charlotte Gainsbourg) donnant naissance à une réincarnation des plus belles. On a donc le droit à de très belles séquences saugrenues (l'arbre dans le lit pour ne pas trop en dire) ou des personnifications et apparitions du père, mais aussi des séquences touchantes de la part des deux enfants intrigués par cet arbre. Au final l'arbre va devenir ou redevenir un membre de la famille protégé par ses membres et prêts à tout.

Autre aspect développé dans le film, la mort et le deuil. Avec d'un coté, une mère déchirée et « exhausted » qui va se remettre sur pied au fil des mois et sera confrontée à son avenir lui même bloqué par son passé, mais surtout par sa fille ne voulant pas qu'il tomber dans l'oubli. et d'un autre coté les enfants tout aussi mignons les uns des autres avec des petites confrontations ou des actes quotidiens nouveaux depuis la disparition de leur père.

Enfin, la photo est magnifique et les plans natures que nous livre Bertuccelli sont superbes, entre les paysages australiens à couper le souffle, et les effets documentaires animaliers prenant forme autour de cette pieuvre verte on ne s'ennuie jamais..

Coté interprétations, le film est rythmé par la performance de Simone (Morgana Davies) renversante et qui tout du long avec son caractère bien trempé nous fascine. Sans oublier Charlotte Gainsbourg prenante et touchante dans son rôle de veuve.

Pour finir, cela faisait longtemps que j'avais pas ressentis de telles émotions au cinéma (peut être Mother), et on ressort ébahie par une histoire si simple ainsi qu'une réalisation limpide qui au final arrive à nous faire passer un message complexe. De plus, le film est époustouflant dans sa qualité cinématographique, notamment en ce qui concernent les longues séquences dénuées de dialogue qui sont comblées par l'image et les angles de vues riches en interprétations.

Sans être un chef d'œuvre, l'Arbre se démarque des sorties estivales, et malgré son scénario simple, est fort et touchant.

[Jeff Buckley]

GAY