Le pacificateur (the peacemaker) -
Mimi Leder (1997) avec George Clooney et Nicole Kidman -
ma note 7/10Loin des films de
Stanley Kubrick et des polémiques qu’ils peuvent engendrer, j’ai voulu me changer les idées avec un bon film d’action dans la veine des
James Bond ou des réalisations de
John MacTiernan et j’avoue que non seulement j’ai regardé 2 fois de suite ce film déniché par hasard… et que je ne me suis pas ennuyé un seul instant !...
Les accords Start mettent fin à cinquante ans de guerre froide. La Russie s'engage à désactiver ses stocks d'armes nucléaires. Une dizaine de missiles russes sont aussitôt volés. Le docteur Julia Kelly, responsable de la sécurité nucléaire à Washington, se voit confier la direction des recherches. On lui adjoint un coéquipier aux méthodes très personnelles mais efficaces, le lieutenant-colonel Tom Devoe. Ils réussissent à récupérer la quasi-totalité des missiles. Mais l'un des terroristes, Vlado, s'échappe, emportant une ogive dans son sac a dos.
"Je n'ai pas peur de l'homme qui veut dix armes nucléaires, je suis terrifiée par celui qui n'en veut qu'une." docteur Julia Kelly (Nicole Kidman)
Le Pacificateur est un film d'action plutôt réussi. Le scénario, classique, fait penser au récent
La Somme de toutes les peurs. Il est probablement plus réussi que ce dernier. D'abord parce que le film ne connaît aucune rupture de rythme. Ensuite, parce que sur le plan de la mise en scène,
Mimi Leder fait montre d'un brio et d'une créativité qui font parfois défaut à Phil Alden Robinson. La scène initiale (le vol des charges nucléaires en train) de 20 minutes est, de ce point de vue, manifeste : recherche visuelle, fluidité des plans de caméra et énergie sont réunies pour démontrer le talent (évident aussi dans la poursuite qui tourne au duel automobile - digne d'un western - à Vienne) de la réalisatrice dans un genre réputé difficile, en particulier pour une femme.
Mimi Leder a néanmoins gardé son "acteur fétiche",
George Clooney, surprenant mais pourtant crédible et très efficace en officier baroudeur et "raisonnablement" violent.
Nicole Kidman est, même si ce n'est pas son registre de prédilection, convaincante dans la peau de la froide et technicienne bureaucrate Julia Kelly. Sa conversion progressive de la réflexion à l'action, parallèle à son attirance pour le Colonel Thomas Devoe, (même s'il n'y a pas de place pour reprendre son souffle et échanger un baiser : priorité à l'action), est particulièrement bien composée.
Il se peut que la photographie de Nicole Kidman ne corresponde pas tout à fait au film… Merci de vouloir bien m’excuser il est un peu tard…