En novembre 2008 notre ami Zack au terme d’un effort surhumain après avoir regardé la trilogie Le parrain nous avait gratifiés de ses commentaires que je me suis tout simplement permis de reprendre mais que je voudrais compléter de ma propre expérience de vieux schnock !
Le parrain volet 1
zack a écrit:Don Corléone a de la classe ! Comment critiquer un film qui a déjà été tant critiqué ? Tout simplement en disant que c'est un mythe à voir...
Pas fana du genre, les films de la mafia pour moi sont souvent répétitif... mais voilà mon étonnement en découvrant ce film très bien réalisé qui finalement n'est pas si violent que ça... je le pensais beaucoup plus saignant et horripilant.
Orchestré par Brando et Pacino, magistraux dans leurs rôles de mafieux "père et fils", Le Parrain multiplie les scènes aujourd'hui cultes. Brando signe l'une de ses plus grandes performances (d'ailleurs pour moi le film repose sur ce grand homme) et l'œuvre de Coppola reste aujourd'hui l'un des meilleurs films de gangsters made in US (selon "imdb"), marquant ainsi de sa patte et de son statut de précurseur, la grande histoire du Cinéma.
La B.O. est excellente, peut-être qu'elle est devenu mythique avec le temps, en tout cas c'est un des plus grand thème du 7ème art et restera celui représentant le mieux les films de la mafia (plus ou moins repris sur le thème dans d'autres films).
7.9/10
Je serai beaucoup plus généreux que Zack dans ma notation en attribuant la note de 9/10 pour chacun de ces opus !
Pourquoi ? Chaque épisode de la trilogie est un descriptif économico-politico-social d’une époque Francis Ford Coppola nous replongeant au cœur d’un monde qu’il nous décrit parfaitement tout en l’observant et le faisant vivre et nous en imprégnant . Ce dont je suis certain notre ami Zack n’a pas lu le best seller énorme pavé de Mario Puzo et beaucoup plus vieux que lui je ne peux donc aborder de la même façon la vision du parrain de Coppola que j’ai vu à sa sortie ! A cette époque si j’ai beaucoup aimé le premier épisode avec Marlon Brando absolument génial. Comme tout un chacun qui avait lu le roman je constatais une lacune énorme qui pour le lecteur avait son importance cinématographique savoir que nous ignorions tout de la jeunesse du Don ce qui faisait sa grandeur humaine et de sa bonté même s’il n’en était pas à un meurtre près ! Le roman de Puzo nous plongeait dans l’histoire de Don Vito Corleone et nous permettait de mieux comprendre son combat (ses agissements) bon père de famille, une famille qui, pour lui, considérant les aspects de sa jeunesse révélés au début du second opus représentait quelque chose de très important ce qui échappera à Michael dont l’histoire et le devenir sont inventés de toutes pièces pour les besoins du film ! Les évènements liés à Cuba sont authentiques et caractérisent de nombreuses options de la politique américaine en termes d’enjeux liés aux jeux et à la drogue et plus encore à cette même époque aux caractéristiques des deux blocs qui voulaient se partager le monde !