Barry Lyndon – film de
Stanley Kubrick – 1975 – avec Ryan O’Neal et Marisa Berenson – ma note 9.5/10
Résumé (Wikipedia)L’histoire commence au début de la guerre de Sept Ans et dépeint le destin d'un jeune intrigant irlandais sans le sou, Redmond Barry (Ryan O'Neal), de son ascension pleine d'audace, de diablerie et de perversité, à sa déchéance dans la fastueuse société anglaise du XVIIIe siècle, après son mariage avec une riche Lady (Marisa Berenson), qui lui apporte une fortune considérable et un fils.
Synopsis (Wikipedia) Au XVIIIe siècle en Irlande, au début de la guerre de Sept Ans, Redmond Barry, un jeune homme sans le sou élimine en duel son rival, un riche officier britannique amoureux comme lui de sa cousine (il s'avère que ce fût un faux duel, fomenté par cet officier, désireux de voir Redmond Barry quitter le pays). Pour fuir la justice de son pays, il s'engage dans l'armée anglaise pour combattre les Français sur le continent.
Les circonstances l'amènent à déserter et se mettre au service de l'armée prussienne pour échapper à la peine de mort : il doit espionner un noble joueur, mais il mène un double-jeu et ce dernier le prend sous sa protection. Il l'introduit dans la brillante société européenne où il parvient à devenir par ambition l'amant puis l'époux de Lady Lyndon, riche et belle jeune femme (dont le vieil époux, meurt de dépit après avoir eu connaissance de l'adultère). Mais le destin saura frapper ...
Epilogue...It was in the reign of King George III that the aforementioned personages lived and quarreled; good or bad, handsome or ugly, rich or poor, they are all equal now.
C’est pendant le règne du roi George III que les personnages cités vivaient et se déchiraient ; bons ou méchants, élégants ou vulgaires, riches ou pauvres, ils sont tous égaux aujourd’hui !
mes notes personnelles à ma 1ère vision j’avais été littéralement décontenancé – présenté comme une super production il n’en a pas le cadre épique traditionnel – chef d’œuvre authentique qui est une parfaite relation de la vie de la haute société à la fin du 18ème siècle dans diverses cours d’Europe –– c’est avant tout une reproduction historique fascinante d’après le roman de Thackeray qui est un des rares romans que je n’ai pu lire jusqu’au bout et ne voyais nullement ce qui avait guidé Kubrick dans son choix !
Par delà une parfaite maîtrise technique le défaut de deux œuvres majeures de Kubrick hors « 2001 » est le choix de deux bellâtres comme Ryan O’Neal et Tom Cruise pour incarner les personnages principaux de « Barry Lyndon » et « Eyes wide shut ».
L’image parfaitement maîtrisée évoque les tableaux de Constable et Gainsborough. Ainsi le prologue qui s’ouvre sur une scène de duel dont le cadre est typique d’une toile de Constable.
Quant aux portraits et scènes d’intérieur filmées à la flamme des chandeliers ils semblent tout droit sortis des toiles de Gainsborough
Les scènes de bataille sont une fois de plus représentatives de la méticulosité de Stanley Kubrick et de son souci de l’exactitude ainsi cette marche des troupes britanniques vers les lignes françaises…
Dans le cadre de mes recherches en marge du film j’ai trouvé un blog original dont je n’ai pu m’empêcher de relever les coordonnées :
lienFilm pas toujours évident comme beaucoup d’œuvres de Kubrick il se départit du courant ordinaire des autres productions sans pour autant les priver de leurs qualités intrinsèques. C’est un film que j’aime beaucoup et que j’ai eu plaisir de redécouvrir sachant par exemple que la scène du duel final est une création scénaristique pure de Kubrick dans sa relation, hors roman original, comme dans son cadre !