Faux Mouvement
de Wim Wenders
image fnac.com
de Wim Wenders
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Ce film de 75 tourné juste après le célèbre Alice in the Cities est presque l'opposé de celui-ci. Bien que l'on ait affaire encore à une sorte de road-movie, Alice avait un côté aléatoire, improvisé. Ici le film est très scénarisé, très dialogué au point d'en perdre toute spontanéité.
Il nous raconte comment un homme apprenti-écrivain quitte son bled en train pour se rendre à Bonn. Au cours de son voyage il va faire diverses rencontres, un ancien sportif au passé douloureux, une jeune fille muette qui l'accompagne, une actrice, un apprenti-poète... Ce petit groupe va faire un bout de chemin ensemble puis se séparer.
Ce film est une excellente alternative aux somnifères, il a un petit côté soporifique qui ne quitte presque jamais la vision, à part un ou deux moments...
Le personnage principal, Wilhelm (Rudiger Vogler) est antipathique au plus haut point. On a souvent du mal à comprendre ses choix, ses motivations, et jamais on éprouve la moindre empathie pour lui.
Seuls sont intéressants les personnages du vieil énigmatique (Hans Christian Blech) et de sa jeune compagne (Nastassja Kinski), mais on apprend à les connaître qu'au contact de Wilhelm.
Ce n'est clairement pas un des Wenders à voir en priorité...
4/10