Le seigneur des anneaux
de Peter Jackson
Cycle Fantasy et Mondes Merveilleux :Dans cette série de critiques je vais aborder différents univers de fantasy ou de contes. J’ai sélectionné 21 films :
A la croisée des mondes - Cœur d’encre –
Coraline -
Dark Crystal - Harry Potter -
L’histoire sans fin – La cité de l’ombre – La cité des enfants perdus – Le labyrinthe de Pan - Le secret de Moonacre -
Le secret de Térabithia –
Le seigneur des anneaux - Le voyage de Chihiro – Legend - Les chroniques de Narnia - Les chroniques de Spiderwick - Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire - Les enfants de Timpelbach - Peter Pan - Stardust le mystère de l’étoile - The princess bride
Le Seigneur des Anneaux :
La communauté de l’anneau – Les deux tours – Le retour du Roi
Réalisé par Peter Jackson
Sorti en 2001-2002-2003
Avec : Elijah Wood (Frodon), Sean Astin (Sam), Viggo Mortensen (Aragorn), Ian McKellen (Gandalf)
L’histoire : un jeune hobbit de la Comté hérite d’un anneau maléfique qui doit impérativement être détruit avant que la Terre du Milieu ne plonge dans une nouvelle ère de ténèbres.
La critique : Que rajouter de plus sur cette magnifique trilogie qui n’ait déjà été dit ? Peu de choses je le crains, mais dans ce cycle abordant les univers de Fantasy je ne pouvais faire l’impasse sur le mythe fondateur créé par Tolkien. Une gageure immense que d’adapter à l’écran cet univers riche, foisonnant, complexe, démesuré… et surtout adulé par des millions de fans à travers le monde. Quand un roman est aussi populaire, et aussi aimé, tout film risque d’en décevoir une grande partie. Et pourtant… pourtant Jackson a réussi l’improbable, fédérer autour de lui la communauté de fans de Tolkien, et donner vie à la Terre du Milieu avec un souffle épique, un soucis du détail et un amour inconditionnel de l’oeuvre. Au-delà de l’immense défi physique qu’a représenté le tournage simultané des trois volets, le grand mérite de Jackson est d’avoir su s’entourer des collaborateurs idéaux. Chacun ici a donné le meilleur de lui-même et suivi son capitaine dans cette aventure unique afin de servir l’œuvre du génie Tolkien. C’est très flagrant lorsque l’on voit les multiples making-of abondants sur les dvd, notamment les versions longues. Les gens étaient prêts à n’importe quel travail pour faire partie du projet : parce que c’était Tolkien, parce que c’était Le seigneur des anneaux. Quel autre projet au monde aurait pu fédérer un tel enthousiasme ? Aucun je crois. Et il n’est pas certain qu’un jour une telle harmonie survienne à nouveau, car de Seigneur des Anneaux il n’en y en a qu’un, et il est désormais livre et film.
10/10