TOM HORN
8/10
1980, âpres des années de westerns crépusculaires voila que déboule l’un des plus noir du genre, aussi sec et sans concession qu’un Aldrich ( les winchester crachent bien , Horn a des éclats de violence soudain et c’est une fine gâchette ) , aussi intransigeant et fataliste qu’un peckinpah , une hymne mortuaire aux derniers Cowboys , un chant du cygne d’une époque , mode de vie et d’un acteur , qui ici s’offre le rôle d’une légende : Tom Horn .
Un script baser d’ailleurs sur sa propre autobiographie, un héros de la frontière comme il est appeler dans le film . Il a fait partie de la cavalerie qui a capturer Geronimo (superbe scène en intro ou il lui rend hommage dans le saloon) , il a chevauche avec les rough riders sous les ordres de Teddy Roosevelt , était un des employer de la Pinkerton notamment au trousses du Younger-james gang , Horn , l’un des tracker les plus réputes de l’ouest . Et puis a la façon d’un Earp , il fut sheriff de petit bled de l’Arizona et Colorado .
Le film lui, début en 1903. Tout les exploits et fait d’armes d’Horn sont derrière lui, de même que ces mœurs, le pays est en train de changer, d’évoluer, se moderniser.
Horn est embaucher par un riche propriétaire de bétails ( richard Farnsworth , très digne , classe, respectueux ) du Wyoming ( sublimer dans un scope somptueux et une ambiance automnal envoutante ) qui se fait voler de bêtes par des brigands locaux , donc Horn a carte blanche pour réguler tout ca . Evidement il le fera a sa façon, la seul qu’il connaisse, celle de l’old west .
Le film produit pas Mcqueen himself (évidement , gros parallèle entre Horn et lui-même ) est une lettre d’amour nostalgique , du moins dans sa 1er moitié , aux westerns « de cowboy » rappelant autant Jubal que Will penny , mais aussi Man from laramie ou the Broken lance. Des tranches de vie dans les grandes étendues mais le regards y est déjà désabuses a la « Culpepper cattle Co » ( superbe pépite du genre ) .
Une opposition entre un monde en voie de disparition et l’émergence d’une société modern fondée sur le profit , l’ambition personnelle , le mensonge et la trahison .
Pat Garrett, autre héros tragique de l’ouest, était lâchement assassine par les hommes de main de ses employeurs, Horn lui sera faussement accuse de meurtre, juger et pendu.
Les nouveaux maitres de l’ouest se refugient derrière l’apparence de la loi. Et , avec le procès inique et dérisoire , l’exécution ignoble , le réalisateur donne a son film un
final de 15/20 minute totalement funeste est assez troublant, surtout avec la condition de Mcqueen , et la façon dont Horn a accepter cette mort et en parle librement , une séquence unique , forte , qui clôt le film dans un silence estomaquant .
Tommy lee jones affirme que c’est un de ces westerns fétiche, et confirme sont bon gout et amour pour le genre. Steve en sublime , un immense plaisir , une oeuvre tres forte , un MUST pour les amoureux du genre .