LA CROIX DE FER
9.5/10
le film commence et se clôt avec des images d’enfants , la fameuse jeunesse Hitlérienne portant un drapeau nazi au sommet d’une montagne. des enfants juifs, tziganes et polonais empiles derrière les barbelés d’un camp . Entre ces 2 génériques "tombeaux" , un déluge de ferraille, de sang et de feu d’autant plus cataclysmique qu’il est illustré par un montage très chaotique, volontairement morcelé à l’extrême, triturant l’image comme déchirant les chairs. ca peut dérouter les novice dans le monde de sam the man , les autres , les illumines , seront en terrain connue .
sam tourne le film au crépuscule de sa carrière, et livre un film totalement désespéré et apocalyptique. Une œuvre maîtresse du genre, cash . parabole d’un pacifisme impossible. fact. apparemment La production du film fut un véritable cauchemar. Le manque d’argent et de moyen logistique, et les problèmes de drogue d’un Peckinpah toujours aussi caractériel et violent.. coppola s'en serait il inspirer pour apocalypse now ?
Le film décrit la retraite de la Russie, la défaite de l’Allemagne Nazie , bref que des sujet joyeux . on deboulle dans cette histoire par la porte de la cantine des officiers allemands. Un commandant plein de rancœur et fidèle a son devoir qu’elle que soient ses convictions, un capitaine pacifiste et résigné et un lieutenant strictement discipliné. Comme souvent chez Peckinpah, c’est l’affrontement entre 2 hommes qui est l’argument dramatique principale ( ben comme dans Ride the High contry, Major Dundee, The Wild Bunch, Straw Dogs et bien entendu à Pat Garett et Billy le Kid , on a toujour 2 monde qui clash ) : le capitaine Stransky ambitieux et méprisant et le caporal Steiner, lucide et désespéré.
Stransky c'est la bourgeoisie bavaroise qui envoie ses enfants à la guerre par honneur à leur pays et pour ramener la croix de fer. Steiner, lui c'est est l’archétype même du personnage Peckinpahien dans sa splendeur : un professionnel abattu, un mec vivant dans une époque touchant à sa fin et qui décide d’y échapper dans une ultime explosion de violence. sam il aime ca quand ca rentre dedans , la il utilise ces persos métaphoriquement , L’un incarne la violence institutionnelle, l’autre la violence primaire.
Pour illustrer son film de guerre , sam se donne a fond : fondu enchaîné, travelling, gel d’image, filtre, inversion d’image, flash back, flash forward, accéléré, ralenti, montage télescopant trois à quatre séquences etc... pfiouuu et j'ai du en oublier !! et c'est loin d'être de l'esbroufe ou du show gratos , la forme du film devient aussi monstrueuse que l’époque qu’elle illustre. et toc .
Plus la défaite devient évidente, plus le peloton de Steiner est isolé, plus ces hommes ont peur et plus ils régressent en une horde carrement animale. Steiner rit a gorge déployer comme un chien. Les blessés dont le sang gicle, poussent des cris de porcs qu’on égorge de souffrance sous l’assourdissant pilonnage de l’artillerie qui arrete par… les slow motion quand tout explose, la vision de la déchirure et de la souffrance sans fin… Le champ de bataille n’a plus de limites et on ne respecte aucune règle d’honneur ou d’humanité . vous voulez parler d'ambiance et de immersion en ayant découvert le soldat Ryan , ben le père spielberg a rien inventer et ai loin de la vrai horreur , tu sent le sang , la mort sur ton canape .
les corps maigre déjà pourris par la faim, la maladie et la peur son éventrer .c'est un hymne a la barbarie humaine, Peckinpah accumule volontairement en très gros plan du canon, des oeil dans les viseur des Mitraillettes automatiques, mortiers que l’on charge, canons d’un char d’assaut prêts à tirer, ou tourelle de défense qui continue de vider son charger même après que les soldats qui la manœuvrait soit mort… pfff tu veut parler d'intensiter ? mate la croix de fer ... le plus violent film du bonhomme .
quand le capitaine Stransky cache l’avancée des troupe russes à Steiner et pis apres il isole le peloton, seul face à l’armée ennemi, Peckinpah filme qu’une seule chose : le combat d’un groupe d’hommes qui se chie dessus face aux chars énorme de l’armée russe.
Lorsque le peloton essaie de violer les prisonnières soviétiques, les deux seuls soldatsqui vont creuver sont les seuls qui ne sauront pas faire face à ces pulsions. a méditer . Le plus jeune est poignardé dans le dos par une femme en pleurs et le second, un SS violent et cynique, est impitoyablement castré. Peckinpah milite brutalement contre la guerre , oui , mais pas contre la violence , qu'on soit bien clair .
ici il nous cause de l’agressivité nécessaire à la survie. Quand Steiner parvient à s'échapper du piège tendu par Stransky pour l’empêcher de témoigner, il tue le capitaine Triebig (responsable du massacre) à bout pourtant alors qu'il etait désarmé.
n'en jeter plus , c'est la claque , un grosse comme j'en ai pas pris depuis un bail . un film de guerre different , qui nous seche sur devant l ecran , mise en scne super energique ou le style graphic de sam est a son apoger , pas de patriotisme ou heroisme de merde , le champ de bataille de la croix de fer sont memorable , bourrer d'action , coburn et shell sont enorme . un monument . le meilleur film du point de vue allemand .