MON NOM EST PERSONNEBon déjà la scène d'intro c'est culte et ça tue : le son "tic-tac-tic-tac" permanent instaure une sacré ambiance pleine de tension, Leone maitrise sa mise en scène, sa caméra et c'est -en quelques minutes- déjà riche cinématographiquement : plan séquence, zoom-dézoom, ralenti, plans atypiques et recherchés...Clairement une excellent séquence.
Le ralenti et le plan de cette séquence c'est sublime. Bon comme d'habitude Morricone signe une bonne bande originale avec même une surprenante reprise de la Chevauchée des Walkyries de Wagner à l'harmonica.
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Le thème principal quant à lui est culte, entrainant, sympathique et pose direct le personnage joué par Terrence Hill (d'ailleurs c'est clairement LE thème du personnage) plein d'humour, de pêche, de fougue:
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J'adore.
Bref, Leone manie la caméra comme personne dans le western et on sent l'avance sur son temps que l'artiste possédait.
Henry Fonda est excellent dans ce rôle de légende de l'Ouest à l'ancienne souhaitant poser son paquetage et subissant sans cesse des assauts de mecs qui veulent le buter. L'histoire met surtout en avant la fascination d'un jeune pour un ancien héros toujours sur le qui-vive car obliger. Ya même une ambiguité entre les deux: Le duel -par exemple- qu iest attendu tout le long du film et quand il arrive on est comme des dingues accrochés au canapaé. Plus tard on apprend qu'en fait c'était "monté" de toute pièce pour éviter à Fonda de vraiment mourir face aux nouveaux malfrats d'une nouvelle époque: Terrence Hill devient donc la nouvelle légende, Fonda peut vivre en paix puisque tout le monde le pense mort et il aura même eu le privilège d'avoir son heure de gloire finale contre la horde sauvage et tout ça grâce à un jeune fasciné par une icône sur le déclin. Le fond du film est sensiblement semblable mais traité différement (forme et fond) que le film "the assassination of Jesse James".
Le seul truc du film de Leone que je n'aime pas c'est que justement il n'est pas réalisé par Leone produit..
mais juste produit, coscénarisé et tourné deux-trois scènes. "
la première scène, le "duel de baffes" dans le saloon, probablement le "duel final"... et la "scène de la pissotière" (scène que Tonino Valerii trouve "affreuse". Valerii prétend que Leone a voulu inclure ce "gag" car il connaissait des problèmes de prostate).". Ca explique la plupart des qualités du film. Maintenant perso je suis d'accord avec Valrii de dire que la séquence des pissotières sert à rtien.
Bon après Terrence Hill il joue un peu trop dans le registre de ses anciens rôles ; je trouve que ya pas vraiment plus d'émotions que ça qu ise dégage du film et des personnages. ya des scènes à rallonges qui servent pas à grand chose (les claques justement) et le coup des avance rapide sur le dégaine-rengaine et les baffes je trouve que ça fait pitié. Mais j'avoue que ça colle au trip "humoristique" de "Personne". Et puis ça fait un bon décalage entre le vieux Fonda sage et sérieux et perosnne jeune, vif et plein de fougue et d'entrain.
Le film se termine de manière finalement assez pessimiste avec l'arrivée d'une nouvelle ère, Fonda qui se retire en Europe, la voix-off de Fonda qui explique à Personne que sa renommée ne durera qu'un temps et qu'il finira mort à cause des nouveaux bandits qui arrivent: "même la violence à changée" dixit Jack Bauregard.
Bref, un excellent fond, une bonne forme mais ya pas le petit plus pour me faire kiffer à fond et ya quelques éléments qui m'ont pas plut.
7.5/10