[Waylander] Mes critiques en 2010

[Scalp]

Vu que tu mets 5 à Beetlemachin t'aurais quand même pu mettre 5 à Freddy

[Waylander]

ouais mais Freddy n'a pas un fond qui me touche premier point et second point ya pas une interprétation qui sort du lot dans Freddy alors que Keaton déchire dans Beetljuice. et ya Danny Elfman aux musiques du Burton alors que Freddy c'est bouffé par les ziks merdiques. Limite je pourrais mettre 6 à Beetle.

[Scalp]

Oue mais Freddy y a une super idée, des meurtres très réussit et un boogeyman avec un super look donc direct c'est 5

[Heatmann]

ouais mais Freddy n'a pas un fond qui me touche premier point et second point ya pas une interprétation qui sort du lot dans Freddy alors que Keaton déchire dans Beetljuice. et ya Danny Elfman aux musiques du Burton alors que Freddy c'est bouffé par les ziks merdiques. Limite je pourrais mettre 6 à Beetle.

alors la tu voit , meme si je partage pas ton avis sur freddy et beetljuice , la je trouve que tu t 'argumente et justifie super bien , c'est tout a fait comment je note et evalue les films

[Alegas]

FRANKENSTEIN (1931)

Charmant petit film fantastique , ce "Frankenstein" est doté d'un bon casting et d'une bonne mise en scène aidée par des décors pittoresques. évidemment le film possède quelques erreurs de montage flagrantes grâce aux expressions des acteurs très différentes d'un plan à un autre mais globalement c'est de bonne facture avec un langage ciné assez riche et une gestion de l'espace efficace avec toujours de grands intérieurs, larges ou tout en hauteur (les deux pour l'antre du scientifique).

L'intro du film signe direct un visuel gothique dans lequel s'inscrira définitivement le film ainsi que les autres productions de la Hammer qui créa à l'époque tout un univers qui a inspiré des milliers de réalisateurs (Burton, Del toro, Jackson pour ne citer que les plus en connus du moment).

N'ayant pas lu le roman je ne pourrais donc pas juger de l'adaptation en tant que tel. C'est prévu que je le lises (dans un superbe édition avec illustrations du dessinateur de SWAMP THING).



Pour en revenir au casting : Boris Karloff est excellent bien que monoexpressif. Son interprétation en dit bien plus long sur le perosnnage de la "créature" qu'un dialogue creux. La Créature est touchante, seule, en quête d'identité, cherchant un refuge, une tanière où lui fouterait la paix les gens du coin mais sa nature meurtrière est inéluctable. Créée à partir d'un corps entièrement conçu par Frankenstein qui lui a intégrée un mauvais cerveau par erreur (celui d'un tueur), la Créature ne peut combattre sa nature. Pourtant, le climax du film -où elle décide d'en venir - ne découle qu'une erreur encore une fois humaine puisque le bras droit du scientifique s'amuse à titiller la Créature avec un flambeau. Par deux fois elle se sent agressée et ne cherche qu'à se défendre. Cette perturbation fera de lui un être marginal -et source de la folie humaine- poursuivit par des hommes plus fautifs les uns que les autres. Ils cherchent à "tuer" leur erreur. Frankenstein est superbement interprété par un Colin Clive expressif, ténébreux, passionné et obsédé délaissant les siens pour de sombre recherche côtoyant presque les sciences occultes. Plus tard, il cherchera la rédemption en pourchassant lui-même sa création.

Les deux acteurs qui sortent vraiment du lot et emporte littéralement le film. L'énorme et touchante créature et le scientifique obstiné dont les travaux lui échappent petit à petit.

L'histoire est clairement une douce critique de la science qui joue à Dieu celle des passionnés aveuglés par leur conviction et leur désir faisant fit des "règles" et défiant la Vie même pour arriver à leurs fins. On peut aussi y voir clairement une métaphore des germes du Mal : en effet la créature ne commence à tuer qu'après avoir été provoquée, acculée et torturée. Serait-ce une manière (en avance sur son temps? D'affirmer que les tueurs etc...ne le sont que parce que dans leur vie il y eu un trauma? Ne sommes-nous pas indirectement (ou directement) les créatures de ces gens aux pratiques morbides? La Créature du film commet des meurtres sans vraiment savoir ce qu'elle fait comme le coup de la petite fille qu'elle jette dans l'eau , ne répétant finalement que le geste que celle-ci lui montra avec une fleur qu'elle cueillit juste avant?

Personne ne nait "monstre". La créature de Frankenstein n'est pas un véritable humain mais elle est bien vivante, bine réelle et possède tous les atouts organiques d'un véritable homme. Seulement son cerveau n'est pas celui-ci d'un être humain "normal" mais ceui d'un meutrier. Donc elle possède ne elle tout un pan de vécu qui n'est pas le sien, une logique qui n'est pas la sienne, etc...pourtant c'est en elle donc c'est bien elle... C'est à n'en plus finir.

Le film est trop court (1h05) et tout comme King Kong de 1933 le tout manque cruellement d'émotions : tout est survolé, la créature n'est pas aussi empathique qu'on peut le penser avec ce que j'en dis et King Kong c'était pareil: le grand gorille n'estt traité que comme une créature tueuse de plus. Il n'y avait pas toute la relation et l'humanisme que l'o na vu dans son remake de 2005 par Peter Jackson.

Si Del Toro réalise son remake de Frankenstein j'espère qu'il mettra bien plus en,avant la quête identitaire de la créature, son humanisme, et sa tristesse, sa mélancolie et sa solitude (avec la créature mi vivante/mi-morte dans son premier Hellboy Del Toro faisait un clin d'œil flagrant à son film préféré bien que ce personnage est aussi dans le comics il me semble...bon hasard !) En 1h05 ce n'est qu'un brouillon de ce que l'on aurait du avoir. La fin du film est pitoyable avec ce discours qui fait l'apologie des Frankentein alors que le vrai héros du film aurait du être la créature souffrant énormément mais dont les sentiments sont finalement peu mis en avant. La fin aurait du arriver avec un fondu noir sur le plan du moulin en feu. Ça suffisait amplement et ça permettait d'être une tragédie hors norme, complexe et émouvante.. Maintenant je l'admet le dernier dialogue peut aussi mette an avant à quel point la créature fut seule du début à la fin. Sans jamais quelqu'un (me^me son créateur) pour l'aider, la comprendre et l'aimer. Parallèle conscient sur la religion, Dieu le père et le troupeau égaré coupant la branche sur laquelle il est assise ? Serions-nous "fous" parce que sans repères ? Sans Père pour indiquer le chemin? serait-ce tout simplement notre nature comme celle du "monstre" issu des déviances scientifiques et des rêves d'un savant fou?

Un tel fond mérite largement un film de Del Toro de 2h20 qui va pouvoir mêler son amour des maquettes, mate painting, décors fantastiques avec le gothique souvent épousé dans ses films et les créatures avec Frankenstein qu'il aime par-dessus tout. Du lourd.

Le film est tout de même doué d'un charme évident et violent pour l'époque (ya quand même un meurtre très froid d'une petite fille).

7/10

(le film perd beaucoup parce que sans musiques ça me saoule (sauf No country for old men), avec un fond que j'adore mais sous-exploité et une durée trop courte du coup ya des persos qui servent à rien comme la femme et son mec: on aurait pu zapper ces tronches et se concentrer au mieux sur la créature mais avant tout Frankenstein ça dresse le portrait d'un homme avide de savoir , passant d'un associable à un fumeur de cigare après que son expérience fut un succès).

[Waylander]

Putain mais ça me gonfle sérieux là ce site à la con HOSTINGPICS quand tu rentres des images et que tu les postes si tu fais l'erreur d'effacer tout ce que t'as uploadé chez eux bah ça t'enlèves tes images même sur tes posts... Je suis vraiment saoulé là.

[osorojo]

Arf, si t'as demandé à effacer les fichiers sur leur serveur, forcément ça marche plus ici Les boules

[Waylander]

ouais c'est pas grave mais ça me gonfle de re-perdre du temps à faire ça.

[zack_]

Changes d'hébergeur

Bon bai je le découvrirai jamais ce Beetlejuice Pourtant le perso loofoque en dessin animé à bercé mon enfance.

d'ailleurs le DA c'est laaaaaaaaaaaaaargement mieux

Fallait trouver le concept avant c'est ce que Burton a fait

[Dunandan]

SILENT HILL

SPOILERS

Réalisateur peu prolifique mais toujours de qualité, Christophe Gans est le symbole même du cinéma "geek" aux références et inspirations qui vont du jeu vidéo, à la bd/manga et au cinéma de genre.
Le cinéma français se meurt : les genres se compte sur les doigts d'une main alors qu'outre-Atlantique, on fait clairement ce que l'on veut. Science-fiction, western, adaptation de jeu vidéo, thriller, horreur etc...etc...Le gros défaut étant les productions et distributeurs qui interviennent bien trop largement dans le travail des réalisateurs et des scénaristes, imposant de fait une vision impersonnelle et un travail parfois "bâclé". En France il n'y a pas ce souci ou très peu. Le cinéaste est libre. Mais il n'a pas le budget ni les outils. Pour une comédie ou un drame là par contre pas de soucis. Le seul frenchie qui a le "pouvoir" de changer les choses c'est un mec qui prend son pied à produire des films merdiques, sans queue ni tête et réalisés sans talent aucun. Il enfonce le clou au lieu de le retirer pour mieux réajuster la planche qui, inéluctablement, nous fermera certainement à jamais des portes du cinéma de genre (il faut quand même avouer que souvent les films de genre français -à de rares exceptions- manque de talent car c'est trop régulièrement pompé sur le cinéma américain). Je ne citerais pas son nom sinon je vais me prendre un procès (cf: BRAZIL s'en était mangé un en démolissant son travail dans un édito...)

Pas des plans CGI d'ensemble inutiles puisque grâce à eux on comprend l'isolement de Silent Hill

Pourtant ces dernières années on voit que cela commence à émerger. Je disais que le 7ème art Français peinait mais finalement il faut reconnaitre une résurgence grâce à des œuvres comme A l'intérieur, La Horde, Eden Log, 99 F, Blueberry, Dante 01, Furia, les Besson, Haute tension, Martyr etc... Peu importe leur qualité respective, le fait est que ces films mettent en avant des genres rarement traités/exploités en France. Pourtant les cinéastes talentueux existent bel et bien sur notre territoire et Christophe Gans fut largement un des précurseurs avec le succès public du Pacte des Loups. détruit par la critique et démoralisé par ses projets abandonnés (dont des perles qui font encore fantasmer les fans : Bob Morane, Rahan et Nemo ) c'est donc vers les USA et une adaptation d'un jeu vidéo dont il est fan que Gans se tourne: SILENT HILL. LE jeu fantastique flippant par excellence. Le jeu à la mise en scène excellente et au graphismes angoissants, sombres, avec un personnage qui n'éclaire le sol et les alentours qu'avec une lampe torche minable, une ambiance glauque et malsain à souhait et une descente aux Enfer inoubliable et jamais vue. un jeu qui - à l'opposé de Resident Evil- nous plaçais dans la peau d'un homme lambda à la recherche de sa fille dans une ville fantôme. Lampe torche, briquet, arme à feu et tire minable d'amateur, radio qui grésillé à l'approche d'un monstre, Enfers qui se déclenchent sporadiquement assombrissant l'image et les décors par une texture rouillée et aux couleurs morbides....

Christophe Gans peut réaliser son rêve en s'expatriant au-delà de l'Atlantique et ce n'est pas un mal vu l'œuvre aboutit et sublime qu'il met en scène.

Reprenant pleins de musiques des jeux vidéos, Gans prend l'ambiance musicale et sonore à la source pour coller au mieux avec l'univers crée par Keiichiro Toyama et Akira Yamaoka (le compositeur). Une ambiance hypnotique au début avec la brume, les sons étouffés, les musiques lentes et envoutantes mais dont le but est clairement de mettre mal à l'aise.

Thème des Enfers effroyable.

Mélangeant parfaitement, Silent Hill 1, 2 et 4, le film est visuellement très léché avec son lot de belles images (signature de Gans) se mariant excellemment avec les parties glauques et sombres du film. Premier reproche (et seul je pense) : c'est justement trop léché. Là où toute la première partie du 1er jeu vidéo était vraiment granuleuse, malsaine, graphiquement imparfaite mais à l'ambiance justement poussiéreuse, le film quant à lui est une suite de plans magnifiques recherchés dont la majorité sont pensés et calculés. Le jeu était loin de proposer de tels plans. c'est aussi ça qui faisait qu'il était très flippant et adulé plus largement que Resident Evil-ou au même niveau.

Les fans se repèrent très vite et cherchent le moindre clin d'œil au jeu.
Une fois dans la ville le personnage principal cours après sa fille et là clairement Gans copie/colle au plan près une des meilleures prises de vues du jeu : la caméra passe au-dessus du perso, part vers le haut, redescend et suit un peu de dos le protagoniste. Ici Gans signe une réalisation moins nerveuse mais diablement efficace, plus lente, plus minutieuse et très concentrée sur ce qui se trouve dans le champ visuel. Les mouvements de caméra limpides semblent avoir été étudiés et peaufinés pendant des mois. La qualité est brillante et bluffante pour un tel film.

L'ambiance avec le son de la sirène et le thème des Enfers c'est juste énorme et angoissant à souhait.

C'est là que j'ai fait le rapprochement avec The Mist: sirène d'alarme, brume et créatures errantes , microcosme humain enfermé dans un lieu, croyances et Foi destructrices, père/fils (Silent Hill: mère/fille adoptive) extrémisme et tête pensante féminine du groupe d'illuminés. Deux mises en scène très différentes (je trouve que The mIst maitrise mieux les séquences dans la brume. Dans Silent Hill on sent clairement les CGI et l'ajout numérique) dont une très léchée et l'autre plus brut, plus réaliste et moins élaborée. Les deux sont quand même de sacrés films de genre. Leur ambiance sont très travaillées.

Silent Hill quant à lui est plus profond: il y a une véritable histoire alliant l'Histoire d'une ville fantôme: d'un grand incendie, d'une tragédie humaine mêlant pédophilie et science occulte, secte et extrémisme religieux.

Il y a trois univers dans le film et c'est une des intrigue qui a su le mieux intégrer 3 parties distinctes sans trop choquer lors des interactions et passages de l'une à l'autre. La partie dans la réalité avec un Sean Bean qui s'imbrique dans le moins développé des univers mais pourtant important puisque c'est par lui que l'enquête évolue et qu'on en apprend plus sur le passé de Silent Hill. La partie dans les Enfers et la partie dans l'univers brumeux qui est un entre-deux monde frustrant (voir fin du film, sublime et triste scène alternant deux ambiances/réalités totalement différentes d'un même lieu où se cherche un trio familial brisé. Poétique et pessimiste , la conclusion est empreinte d'une aura surnaturelle mystérieuse qui laisse sur fa faim pour notre plus grand bien).


Pyramid Head -un des persos les plus flippants des derniers jeux- se retrouve ici en tête d'affiche des monstres du film et ces apparitions son toujours vraiment excellentes :

La dernière fois qu'on le voit c'est sur un plan rappelant énormément une peinture :

Le plus charismatique et le plus insensé des boogeyman en quelque sorte avec une épée dix fois plus grande et lourde que lui qu'il traine lentement et un masque incongru donc forcément on se chie dessus en le voyant débarqué. Pas très utilisé, ce méchant possède justement une grosse part de mystère et c'est c qui le rend si fascinant à chaque vision : on cherche à la voir "plus" alors que Gans s'attarde jamais trop sur lui. Il n'y qu'à la fin que l'on découvre sa véritable puissance avec un écorchement "vif" d'une pucelle égarée en la prenant par le sein.

Gans reprend pleins de créatures des jeux (en omettant les volants toutefois) dont les écorchés "enfants" que l'on voit au début du film et les adultes mais surtout les Infirmières. Scène les plus réussies du film où la tension est quasi palpable. Hommage à Thriller de M.Jackon évident avec des mouvements saccadés d'animation quasi image par image digne d'une danse lente et sexy :

Bon bref le film est un chef d'oeuvre et c'est la meilleure adaptation d'un jeu vidéo au cinéma. Et c'est un gars de chez nous qui l'a fait.

9/10

[Scalp]

Magnifique critique ( une de tes meilleurs je trouve ), les captures une fois de plus sont de toute beauté.

[Heatmann]

ah bah ca fait plaizir de lire ca claire que silent hill ca tue bien vue le rapprochement avec the mist, et pis toute cette bande son , aussi bien les bruitage , son , cris, que les musique , une des meilleur representation , enfin une de mes preferer , d'un cauchemard eveilleur avec hellraiser 1/2 et l antre de la folie

pyramide head il meritre un spin off a lui tout seul ! et apparement tu a mieux aimer la fin cette fois ci donc

[Alegas]

Super critique.

[Kareem Said]

Du coup tu m'as donné envie de le voir car il ne m'a jamais vraiment botté. Je tenterai le BR si je tombe sur une bonne occaz.

[Waylander]

ah bah ca fait plaizir de lire ca claire que silent hill ca tue bien vue le rapprochement avec the mist, et pis toute cette bande son , aussi bien les bruitage , son , cris, que les musique , une des meilleur representation , enfin une de mes preferer , d'un cauchemard eveilleur avec hellraiser 1/2 et l antre de la folie

pyramide head il meritre un spin off a lui tout seul ! et apparement tu a mieux aimer la fin cette fois ci donc

Ah bah tu vois j'en ai pas parlé dans mon texte mais la fin en fait je la croyais plus longue et plus grandguignolesuqe : en fait ça va. Je suis pas fan du final non plus mais en fait ça correspond bien à la descente aux enfers et la vengeance qui se déchaine. Un film sans compromis avec clairement un fond pas du tout commun et Gans il a vraiment pas du avoir trop de bâton dans les roues parce que putain c'est quand même super pessimiste et très noir.