[Scalp] Mes critiques en 2010

[Heatmann]

ouai sympa ce lumet , pas memoralble quand meme , je note tes petite pics a lumet un des nombreux film du duo lumet connery , je veut pas faire mon rabajoie mais ce anderson est loin des grand grand lumet reconnue comme majeur quand meme , sinon pour en revenir au film c'est vrai que le coter inside man est la

[Scalp]

Oue j'aime bien les petits pics sur Lumet mais je vais arrêter vu que j'ai enfin vu son chef d'oeuvre, je trouverais une autre victime.

[Heatmann]

aaah 12 angry man pendant longtemp celui la il fesait le yoyo in et out mon top 100 ceci dit perso mon lumet preferer ca reste serpico , et pas a cause de pacino , car dog day afternoon j aime bien mais pas enormement grave quoi , 12 angry man c est incontestable , evident , apres a titre perso j ai vraiment trop un gros penchant et faible pour le serpico , le sujet, les themes , les perso , la ville , la real , le traitement , de loin mon lumet de chevet favoris , sans hesitation , mais ca , c est moi hein

[Scalp]

Ouvert 24/7 Thierry Paya - 2009

Terriblement inégal, c'est toujours le risque avec ce genre de film à sketch.
Bon je resterais mesuré dans ma critique car c'est du micro budget et qu'il faut en prendre compte.
Alors mon préféré c'est le premier ( miam des gouines cannibales ) mais le premier est malheureusement aussi le plus mal joué, putain le duo de flic c'est juste pas possible et certaines punchlines sont pas terrible alors si sur le papier ce genre de phrase est marrante à l'écran ça rend pas terrible le pire c'est "j'étais près dans les couilles de mon père" ( enfin le pire acteur du lot c'est vraiment le routier ) par contre y a quelques petits dialogues qui fonctionne vraiment "tu me fait des fingers ce soir" , après l'histoire conte de fée commence bien avec de l'humour verbale qui fonctionne plutôt bien ( et quelques petites clin d'oeil sympa ) j'adore le passage ou la voisine se fait déssouder mais au bout d'un moment ça en commence à en faire un peu trop, le dernier sketch à par le passage musical j'ai rien aimé.
Niveau réalisation je trouve qu'on ressent pas trop le faible budget ( j'ai vu des films avec quelques millions bien plus moche ) le meilleur passage du film est sans hésitation la scène érotique lesbienne et je dis pas ça parce que je suis un pervers ( enfin un peu ) mais cette scène est vraiment esthétiquement parfaite ( comme les courbes des actrices ).
Les effets gore sont tous réussit.
Prometteur dans l'ensemble.

5.5/10

[Val]

550 : The Offence ( DVD VOST ) : 5/10

Je pensais que tu aimerais franchement.

[Scalp]

Moi aussi, j'ai bien aimé l'idée mais j'ai pas été bluffé par Connery et j'ai trouvé le film mal dialogué et vu que le film repose avant tout sur 3 grosses scènes de dialogues c'est gênant, enfin j'y reviendrais un peu plus en détail dans ma critique.

[zack_]

Hey l'pervers tu aurais pu faire des caps des courbes des lesbiennes afin de relever notre intérêt a voir le film

[Scalp]

Sorry pas de capture sous la main ( et j'ai rien trouvé de bien bandant sur le net ) mais crois moi sur parole la scène vaut le coup d'oeil

[Milkshake]

Effectivement un petit film sympathique mais oubliable de braquage Le Gang Anderson.

Inside Man ça reste le meilleur du genre à mon avis au moins sur la forme ça propose quelques chose là, Lumet comme souvent dans sa filmo ça lorgne vers le téléfilm.

[Eikichi Onizuka]

A Bittersweet Life Kim Jee-woon - 2005

Ca spoil à fond.

Certainement un des films récent (2005 on peut dire que c'est récent amha) que j'ai vu le plus de fois et à chaque fois que je le revois le film s'impose un peu plus à mes yeux comme un grand film. Un film que je réévalue donc vraiment au fil des visions, la première fois j'avais été un peu déçu suite au buzz m'attendais à un pur film polar d'action à la John Woo, la seconde fois j'avais déjà bien plus apprécié et par la suite c'est juste devenu un de mes films préféré avec un putain de fin ( même si l'explication de Jee-woon * contredit l'hypothèse du twist on peut clairement l'interprété comme un rêve avec See Won qui rêve la vie qu'il aurait eu si il n'aurait pas écouter son boss, c'est ambigu de terminer son film sur une telle citation et un dernier plan comme ça aussi).

Kim Jee-woon s'affirme vraiment comme le touche à tout le plus efficace du cinéma coréen, les influences à la manière d'un Tarantino sont bien digérées ici on pense à du Kitano, du Woo, du Melville (on pense tellement au Samourai) et même du Tarantino ( en plus des trafiquants d'arme on a des décors qui rappelle Kill Bill ) mais jamais ça fait peau pourri comme les films de Richie ( exemple pris totalement au hasard bien entendu ). Ici le film a bien une personnalité propre et le film n'a rien de Old Boy comme les incultes ont pu le crier de partout, d'un point de vue histoire ça se rapproche plus du Revenge de Tony Scott mixé à Payback de Helgeland que de Old Boy, suffit pas d'une même nationalité pour faire un rapprochement. C'est donc l'histoire d'un mec qui voulait juste avoir son moment de bonheur mais on va lui refuser tout passera par le sang avec point de non retour atteint.

J'aime bien la tournure que prend l'histoire dans la seconde heure au lieu d'avoir une vengeance toute vénère ça prend son temps c'est loin du déroulement convenu du genre ou habituellement le gars met 2 minutes à se préparer pour aller buter tout le monde, bon c'est vrai que l'histoire si on oublie le twist ( non revendiqué donc mais je l'aime bien cette interprétation alors je la garde ) ça reste du revenge movie sans surprise avec en petit bonus quelques répliques cinglante très efficace ( j'adore la réponse qu'il donne au chauffer de taxi après avoir buté Baek : "c'est le bruit d'une vie qui s'en va" ).
Les ruptures de ton typiquement coréenne fonctionne très bien avec un humour noir qui fonctionne, le deal d'arme est un grand moment de portnawak, le passage ou le See Won joue avec sa lumière ( scène qu'on a déjà vu une fois donc on ne s'attend pas une surprise lors de cette séquence ).
Les bastons ( chorégraphié par ce qui se fait de mieux en Corée : l'acteur/chorégraphe Jeong Du-Hong : City of Violence quoi !!) alterne le coté classe et bourrin : la première super esthétique où il ne sert que de ses pieds ( de vulgaire malfrat ne mérite pas qu'il se salisse les mains ), la seconde où il a les nerfs et fait dans la rapidité et la violence bourrine et explose les pauvres djeuns qui voulait jouer au chaud et puis il y a ce fight homérique contre 20 méchants ou il fini a bout de souffle avec une caméra toujours bien placé ( putain de plan embarqué en plein fight ), un fight épique où les coups portés font vraiment mal et où on sent la fatigue, la pluie, le froid, un gros morceau de bravoure.
Et les gunfights sont excellent aussi le passage chez le trafiquant d'arme est bien fun avec un peu de violence graphique sympathique ( oh tient y manque un bout de tête ).
Le climax final qui avant le bon la brute nous montre que Kim Jee-woon kiffe les westerns avec des compos de plan qui font donc très western, le gunfight est sacrément maitrisé avec des plans excellent ( un travelling avant super esthétique suivant une rafale de AK47 ) et j'adore l'arrivée du hitman débarqué de nul part qui vient venger son frère et qui fait des petits tourniquet avec son magnum, c'est un truc totalement gratuit, y avait pas besoin de cette péripétie en plus mais elle est cool.

Le film fait moins démonstration de virtuosité que I Saw The Devil, mais c'est plus maitrisé et toujours aussi inventif avec des plans vraiment magnifique ( Jee-won adore vraiment les plans aériens qui ont de la gueule ) : le gros plan du gun en contre plongée à la Seven ou Live and Die c'est toujours efficace et il y a la façon dont il film son héros marcher de façon toujours élégante dans les longs couloirs c'est super esthétique et ça a un coté très Scorsese avec une caméra ultra fluide et toujours en mouvement.

Lee Byung Hun en tueur classe, charismatique dévore l'écran, il magnétise la caméra comme peu d'acteurs peuvent le faire et j'aime bien qu'on voit que flingue en main il galère un peu ( en plus pas de bol son flingue tire de travers ), c'est pas Chow Yun Fat, son personnage a un petit coté Crying Freeman, un gangster humaniste, touchant et qui idéalise un peu trop le milieu dans lequel il évolue, il ne comprend pas son sort, le reste du casting est bon avec des tronches déjà vu à gauche à droite.
La BO est agréable (assez rare pour un film coréen) et la photo est coréenne ( donc elle tue ).
A Bittersweet c'est THE gangster movie Coréen ( et avec les films de To c'est même les seuls bon gangster movie des 00's ) et depuis les coréens y en sortent à la pelle des gangster movie mais pas de chance ils sont tous plus nuls les uns que les autres. Pourquoi c'"est le meilleur film coréen de l'histoire ? parce qu'il y a pas le combo shiba (y en a quasiment pas) karaoké.

* : explication sur la fin du réal : quelle est la signification de la scène où Sun Woo s´entraine en boxant face à son reflet ?

Kim : l´origine de la tragédie de Sun était en lui. Il sait qu´il ne peut pas obtenir ce qu´il désire. Ce qui est tragique c´est qu´il n´apprend tous ça qu´à la fin. La derniere scène signifie que sa vengeance était finalement une lutte contre lui même.
Lorsqu´il pratique les mouvements de boxe en regardant son reflet dans la vitre, il se bat contre lui même. Lorsque son reflet disparait petit à petit, l´adversaire qui était en lui est vaincu.
Son sourire vers la fin souligne paradoxalement sa fin dramatique.
Au moment de sa mort, il se rappel des moments les plus heureux, les plus "sucrés" de sa vie. Ces images du passé sont juxtaposées à celle du présent pour faire ressortir le sentiment tragique du personnage.
Comme le film le fait constater, la vie n´est pas si douce que ça. Mais malgrè tout, elle doit continuer et il ne faut pas abandonner. C´est ça le plus important.

[Waylander]

Perso je trouve la réalisation bien meilleure que dans I saw the devil.

[Scalp]

J'ai pas dit meilleur, j'ai dit virtuose, dans I Saw, y fait le kéké avec sa caméra et c'est cool

[Heatmann]

eh beh , sacre critique putain de film , rien a ajouter, sur la real c est vrai sur bittersweet c est tout au service du film , de l ambiance et des perso , c est presqeu discret et se met en 2em rideau , sur le devil c'est effectivement du show off

[Killbush]

Encore une critique énorme pour un film génial

[Scalp]

Bad Guy Kim Ki-duk - 2001

A noter que l'affiche est censurer dans certains pays avec les fesses caché par un bout de tissus.

Un proxénète embrasse de force une jeune femme dans la rue. Il se fait ensuite frapper et humilier en public. Pour se venger, il montera un plan pour plonger cette femme dans la prostitution.

CA SPOILE un peu.

Mon premier Kim Ki-duk ( c'est l'affiche qui m'a attirer ) et c'est plutôt pas mal vu le thème Kim Ki-duk évite habilement de sombrer dans le voyeurisme racoleur et la glauque.
Bon l'histoire d'amour j'y crois moyennement ( l'évolution est pas très bien écrit et la fin j'aime pas du tout avec un happy end un peu niais, t'as fait de moi une pute mais au fond t'es un brave gars et je te pardonne ) l'aspect romantique pour moi est vraiment trop forcé, j'y crois pas une seconde et du coup la fin plombe vraiment le film a mes yeux ( le syndrome de Stockholm ça a des limites quand même ), ça aurait bien plus de gueule qu'elle continue à le rejeter.
J'ai bien aimé la première heure qui malgré un aspect répétitif et quasi muet est sympathique à suivre avec un personnage principal malgré que ce soit un gros enculé increvable ( une brique sur la tête et poignarder et il est toujours aussi vaillant ) auquel on s'attache, car c'est un vrai tour de force de la part de Kim Ki-duk pour nous rendre ce perso si amoral ( y cumule il est proxénète, violent et sans pitié ) attachant ( son coté bestial est vraiment bien rendu et le fait qu'il soit muet fait que tout passe par son regard et l'acteur assure vraiment son seul moyen d'expression est la violence, on entendra sa voix une seule fois, jamais il ne tombe dans le jeu des mimiques tout pourri non ici son regard suffit amplement pour comprendre ses sentiments ou ses intentions ) et quelques pics de violence toujours bon à prendre ( malheureusement le jeu des acteurs est approximatif lors de ces scènes ), par contre les 30 dernières minutes sont loin de m'avoir convaincu, et bien entendu le "plan" pour que la pauvre fille tombe dans la prostitution niveau écriture c'est pas trop ça 5 ( elle a pas de famille cette pauvre fille ? son copain peut vraiment pas l'aider ?? y a pas de flics dans cette putain de ville ?? ).
La descente aux enfers que vit la pauvre fille est bien retranscrit et ça tombe jamais dans le pathos ou le glauque, l'évolution de son personnage est cohérente et Seo Won joue vraiment très bien, les rares scènes de sexe sont filmé de façon très prude ( ce qui est dommage quand on voit le physique très agréable de Seo Won : ) ainsi tout les scènes sont vue de derrière le miroir derrière lequel prend place Jo Jae-hyun et c'est toujours en plan fixe, on est vraiment à sa place et c'est nous qui somme les voyeurs et on va ainsi voir l'apprentissage et le changement de comportement de cette pauvre fille ( qui en plus cerise sur le gâteau est vierge ).
La réalisation est plutôt classe avec un paysage urbain très esthétique, quelques belle composition de plans, une esthétique générale travaillé et un coté poétique réussit :
La musique est très belle et la photo Corée oblige a de la gueule.
Correct mais le coté histoire d'amour impossible est ici vraiment trop accentué du coup on y croit pas au lieu d'avoir un putain de film noir on a un truc un peu niais ( un conte de fée urbain diront certainement les midinettes ).

6/10