[jean-michel] Mes critiques en 2010

[jean-michel]

cela arrivera un jour, peut-être....

[jean-michel]

tien j'avais du temps cette nuit...

Ivanhoé (1952)

Réalisé par Richard Thorpe Avec Robert Taylor, Elizabeth Taylor, Joan Fontaine Titre original : Ivanhoe Long-métrage britannique , américain . Genre : Aventure Durée : 01h46min Année de production : 1952

8,5/10

Une production grand public avec un cinéaste qui sort de l'anonymat filmique par sa réalisation d'envergure et sa mise en image talentueuse. Une illumination de l'instant pour ce tâcheron hollywoodien.
La reconstitution historique est satisfaisante et les décors sont grandioses! les scènes intimes et sentimentales de première partie sont avantageusement remplacé en deuxième par les séquences spectaculaires qui donnent le ton énergique à l'ensemble.
La couleur appliqué depuis peu dans le cinéma américain pour lutter contre la concurrence de la télévision apporte un plus évident, l'aspect visuel donne plus de mordant au récit et plus de beauté aux images. Beauté qui éclate également par l'apparition d'Elisabeth Taylor , resplendissante et qui même au prémices de sa carrière montre déjà d'impressionnantes qualités artistique .
Les seconds rôles sont bien tenus et les centaines de figurants et de cascadeurs permettent par leurs actions de donnez vie à cette univers romanesque.
L'on ne s'ennuie pas un seul instant, le divertissement est original et correspond assez bien à l'univers de Walter Scott , le genre est dans son âge d'or et fournira de beaux films...en tout cas celui là fut un travail payant vu le succès public!

[jean-michel]

Little Big Man (1970)

Réalisé par Arthur Penn Avec Dustin Hoffman, Faye Dunaway, Martin Balsam Long-métrage américain . Genre : Western Durée : 02h19min Année de production : 1970 Synopsis : L'histoire d'un visage pâle partagé entre ses origines et sa famille d'adoption, indienne.

9/10

Un western original, très drôle et dramatique en même temps. Le ton est très décalé, et certain disent même que ce film est une retombée soixantuitardes.

Moi j'adore les styles différents adoptés, correspondant aux identités multiples du héros (Dustin Hoffman). La narration est faite par l'auteur de sa légende, à un age canonique...des doutes doivent être observés sur la véracité de l'histoire conté ( )....qui relate les aventures du héros parmi les différentes humanités (blancs et indiens).



Cette fresque est fascinante à suivre , ambitieuse aux scènes parodiques qui virent au drame et aux séquences dramatiques qui se tournent brusquement vers l'ironie. Dur de ne pas s'interroger sur la consistance du propos et du ton. Moi personnellement les scènes de combats spectaculaires contre les indiens mon enthousiasmé comme les scènes torrides avec Faye mon donné chaud...aux joues!



La structure est complexe et l'écriture du scénario très fine, mais le réalisateur garde la cohérence de l'ensemble à un niveau acceptable et j'adore observer Dustin chercher à définir une identité à travers ses rapports à l'autre et au monde dans lequel il évolue.
Le collage d'images et de sons donne une puissance évocatrice forte au métrage et le sens de l'absurde relié à beaucoup de personnages permet à l'interprétation d'évoluer vers des sommets inoubliables!

[Scalp]

Un des seuls western que je trouve atroce.

[Alegas]

Bah c'est pas véritablement un western. Plutôt un conte fantaisiste dans le cadre de l'ouest américain.

[Scalp]

C'est atroce quand même

[droudrou]

Un des seuls western que je trouve atroce.

précise ta pensée : tu ne nous dis pas pourquoi !

[Scalp]

Ma vision remonte donc je pourrais pas être très précis, donc j'aime pas Hoffman que je trouve mauvais ici, j'aime pas les passages comiques que je trouve pas drôle, j'aime pas la réalisation que je trouve sans éclat, en gros j'aime rien.

[droudrou]

quand le film est sorti le magazine "photo" lui avait consacré un reportage absolument superbe et fort de cette information, je suis allé voir "Little big man" et décontenancé à la fois par sa mise en scène et par sa forme je n'ai pas retrouvé l'ambiance décrite par l'auteur de l'article - je te rejoins assez dans ce point de vue que tu exprimes - que ce soit en français ou en VO j'avoue avoir du mal surtout avec le ton - il y a des côtés qui m'agacent sérieusement comme les séquences avec la soeur du héros et les scènes avec Faye Duneaway surtout quand elle lui fait prendre son p'tit bain et découvre une dureté entre les cuisses d'Hoffmann... le film évolue trop entre le drame et la fantaisie ! exemple quand il apprend à tirer et devient "kid limonade" !... Je n'ai pas parlé de matière fécale mais le très grand film qu'il aurait pu être sur la nation indienne a été loupé... Je n'évoque pas la fin de Custer...pouer conclure, après "soldat bleu" "Little big Man" a fait un flop !... à bientôt !...

[Alegas]

L'Homme tranquille

Réalisé par John Ford Avec John Wayne, Maureen O'Hara, Barry Fitzgerald Titre original : The Quiet Man Long-métrage américain . Genre : Comédie Durée : 02h09min Année de production : 1952

10/10

John Wayne, Maureen O'Hara et John Ford, c'est le trio gagnant de ce classique ou Ford tente d'animer sa première histoire d'amour. Une réalisation dépouillé et raffinée, à la construction bien faite et sans artifice de caméra. Un divertissement qui abonde en scènes de bagarres jouissives qui régénère le village en entier en faisant éclater les non dits. Un film devenue classique et les beuveries irlandaises réputées de haut niveau ne nous déçoivent pas. Le pittoresque folklorique des chants irlandais ajoute une touche plaisante à l'œuvre et l'univers moral à lequel Sean l'américain doit ce conformer pour faire sa cour à sa belle est d'un humour ironique.



Autour de notre duo vedette gravite tout un petit monde haut en couleur, qui se retrouve dans le pub qui est le centre de vie de cette communauté. Les toits en chaume, le tweed des casquettes, les couleurs piqués et chatoyantes, c'est une Irlande peinte dans des tons en équilibre avec le film. Les numéros d'acteurs sont superbes avec les comédiens fétiches de Ford qui jouent sur un scénario frisant l'excellence. L'atmosphère est chaleureuse et envoutante et pleine de bon sentiments. Un spectacle plaisant à suivre ou Ford apporte son âme et sa vision du monde par ses thèmes récurrents qui sont les traditions, les coutumes, les conventions qui lie l'individu au groupe. Mais ce qui survole par dessus tout c'est la grande tendresse qui uni John ford à ses personnages.

[Alegas]

Midnight Run

Réalisé par Martin Brest Avec Robert De Niro, Charles Grodin, Yaphet Kotto Long-métrage américain . Genre : Comédie , Aventure Durée : 02h02min Année de production : 1988

8/10

Le réalisateur met en scène un spectacle énergique, imprévisible et complètement fou. Le suspense et l'humour s'accorde dans les scènes qui ce suivent de manières très rapide , donnant un rythme de compétition à cette production. Un script de bonne facture rempli d'idées et de surprises, et doté de personnages atypiques mais crédibles . Les répliques pleines de verves fusent de tout les cotés durant cette traversée des État-Unis d'Est en Ouest . Robert de Niro est dans sont élément dans cette agitation et sa prestation est un gage d'excellence pour ce film. il laisse les miettes de sa prestance aux autres acteurs qui cherchent à exister dans leur registre. Le réalisateur de "le flic de Beverly Hills" réussi encore un film explosif et très vivace dont la seule ambition est de divertir...il y réussi!

[Kareem Said]

Encore un film que je n'ai toujours pas déblister et que je n'ai jamais vu d'ailleurs, ta critique donne envie.

[jean-michel]

vu 2 fois, un bon divertissement, de plus le dvd est bradé!

[Alegas]

Sexe mensonges et vidéo

Réalisé par Steven Soderbergh Avec Andie MacDowell, James Spader, Peter Gallagher, Laura San Giacomo Titre original : Sex, Lies and Videotape Long-métrage américain . Genre : Comédie dramatique Durée : 01h36min Année de production : 1989

9/10

Sexe mensonge et vidéo arriva à point nommé pour sauver le festival de Sundance, qui périclitait doucement. Ce film qui a capté l'esprit de son époque est un chef-d'œuvre , une étude complexe sur l'amour, la vérité de soit même. Écrit en huit jour et tourné en 5 semaines avec un budget ridicule, par un réalisateur inconnu, sans vedette ni effets spéciaux, il était voué à disparaitre sans le cinéma indépendant qui lui permit de mettre en lumière son métrage.

James Spader est magnifique dans ce rôle difficile d'impuissant sensible tenaillé par le doute, un désœuvré sans but, mais qui touche par sa douceur et sa recherche de sa vérité. Les deux sœurs, la sympathique et la mauvaise ajoutent à cette imbroglio la touche féminine et provocatrice, qui nous confronte à notre voyeurisme qui s'affiche par notre observation de ces situations intérieurs si cru dans leurs descriptions. Les scènes sont sages et rendent le film encore plus érotique.

Le réalisateur par contre déteste Peter Gallagher qui incarne la suffisance, le mépris de l'autre, toute les critiques fusent sur ce pauvre homme!
Andie MacDowell et Laura San Giacomo sont d'une grande vérité, leurs jeux apportent tout sont sel à l'ensemble. Le scénario est d'une simplicité biblique, l'action est rarement présente, et le sexe inexistant sauf par des conversations sur le sexe, de long dialogues ou plutôt c'est souvent des monologues, l'intérêt est là, dans la subtilité et l'ingéniosité des différents niveaux de mensonge qui marquent les relations entre les personnages et la manière dont la narration va décortiquer cette ensemble pour en faire ressortir le meilleur.
Je trouve que Steven Soderbergh à réussi une performance cinématographique avec un sujet difficile et l'organisation affective de ce microcosme humain est parfaitement géré.

On ne s'ennuie pas devant ces confessions intimes, en tout cas pas moi, un film qui refusa de se conformer à la vision bien pensante et morale de la société et aux conventions en vigueur, un film inclassable à part dans la production américaine

edit:

on peu voir en ce moment Laura San Giacomo dans la série américaine "saving grace" avec holly hunter (leçon de piano)

[Scalp]

Film insupportable qui montre tout le non talent de Soderbergh.