[Jipi] Mes critiques en 2010

[Riton]

+1

Le film est bien chiant en plus.

[Scalp]

+ 1

[Milkshake]

Un film ultra prévisible englué dans un mélo permanent dégueulasse, une bête à oscars comme seul Ron Howard sait en faire en fait.

Du Ron Howard pur jus Jipi c'est fait un trip en voyant une interprétation du film qui n'existe pas, Ron Howard c'est un homme bien trop simplet pour avoir pensé à tout ce que tu voit dans le film Jipi, pour le coup c'est toi qui est trop futé.

Ses films les plus regardable ça reste Appolo 13 et Cinderella Man (de L'ombre à la lumière), le reste de sa filmo est à éviter tellement cela dégouline de guimauve bancale.

[Scalp]

Son western et Frost/Nixon sont pas mal, on peut même dire que c'est des bons films ( quoique pour le western je m'avance peut être un peu trop, j'en ai plus beaucoup de souvenirs ).

[Milkshake]

Ah non son western est moyen pourtant il démarre bien mais ça fini en téléfilm à la sauce Chaman.

Comment j'ai pu oublier Frost/Nixon de loin son meilleur film en plus ça date de l'année dernière

[Heatmann]

Ah bah moi j trouve backdraft bien sympa , mon howard prefere de loin .
Par contre comment jtrouve The missing tout pourri , jl'ai revue il y a peu en + , pas bon

[zack_]

Dans le genre la Rançon fonctionne bien aussi

[Jipi]

Pourtant la scène du début est très forte, plus d'Einstein il faut dans un berceau d'étudiants prétentieux et concurrentiel en fabriquer des nouveaux pour offrir à un pays le monopole de la pensée mathématique unique véritable pouvoir se rendant maitre dans tous les secteurs.

J'ai retenu surtout ça, l'acharnement d'un esprit solitaire et prétentieux conditionné par quelques expériences encourageantes désirant se faire un nom dans une discipline dominée par des formules que les masses ne comprennent pas. Et moins on comprend plus on adore c'est bien connu.

[Jipi]

Sherlock Holmes Guy Ritchie 2010

Pas de quoi pavoiser devant ce film standard subordonné aux effets spéciaux dont l’étincelle reste encastrée dans un remarquable papier peint numérique Londonien dont Holmes et Watson ne sont hélas que les faire valoir.

Notre bon vieux détective s’avère bien plus amusant entre deux enquêtes quand les excès s’emparent d’un esprit momentanément oisif testant sur le plus fidèle ami de l’homme ses intuitions expérimentales.

Sortie de ces délires sédentaires le produit se contente de déverser une action soutenue vassale d’un virtuel menaçant dangereusement l’avenir de comédiens avalés dans des contextes reconstitués de plus en plus convaincants.

Ou sont passés l’humour et la dérision statiques de ces deux compagnons de route toujours au bord de la rupture mais inséparables malgré leurs divergences.

La délicieuse acidité verbale légendaire de Holmes laisse sa place à de la castagne de seconde zone dans des situations extrêmement dévalorisantes pour ces deux emblèmes de la déduction rationnelle plus à l'aise dans les salons.

Quel manque de respect envers un monument de la logique réduit au rang de lutteur de foire transpirant dans des bondissements incessants avec comme environnement quasi permanent une technologie virtuelle accaparante, trop imposante reléguant une machine à penser au rang de microcosme.

6/10

[zack_]

Deux critiques pour le moment très mitigées (5/10 et 6/10)
En plus ta capture me rappel en rien l'image que j'ai du personnage de Sherlock Holmes

[Jipi]

Tu sais Zack Sherlock Holmes pour moi c'est un peu ça


Ce qui me gène c'est que les comédiens sont de plus en plus au service de l'action dans un numérique dément.

[zack_]

Exact j'ai la même image que toi

[Jipi]

En plus l'intrigue est mince. Y en a marre de tous ces mecs qui veulent dominer le monde avec des symboles éprouvés.

Je trouve la partie sédentaire entre deux enquêtes plus réussie avec le pauvre chien de Holmes servant de cobaye aux délires expérimentaux de son maitre. La scène de Holmes faux pendu est très drôle avec cette merveilleuse réplique de Watson "Il a trop d'amour propre pour faire un tel geste".

Pour le reste, trop de situations et de castagne conventionnelle. On se rapproche de plus en plus de l'univers de Luc Besson. C'est trop faible vraiment

[BenderIsBack]

T'as mis quand même 6/10

[Jipi]

Le Diable s’habille en Prada David Frankel 2006

Attention tout le monde sous la moquette, Miranda arrive. La secrétaire en titre croule immédiatement sous la charge des consignes débitées de manière doublement chaloupées par le débit et la démarche d’une responsable au regard vague.

Andréa nouvelle recrue se doit de lire entre les lignes d’un texte hiérarchique constamment remanié, les classes sont dures, plusieurs urgences sont programmées en une seconde, quinze minutes pour déjeuner, cellulite à bannir, courses folles dans Manhattan bien souvent inutiles, gestion à la volée de fourrures et de sacs à main projetés avec désinvolture sur les bureaux.

Rituels à respecter lors de livraisons à domicile, être sur le pont vingt quatre heures sur vingt quatre, Miranda est au fond de votre poche galbée dans la dernière technologie de dépendance en circulation.

Il faut penser mode, se munir artificiellement du concept même en exécutant des taches subalternes, se prendre en main, encaisser les remarques désobligeantes, rebondir par l’orgueil, se transformer pour enfin basculer laminée mais conquise dans un univers impitoyable : la soumission à l’enseigne et ceci jusqu'à épuisement.

On ne travaille pas dans l’univers de la mode, on est la mode, il faut être à la hauteur vestimentairement parlant même si le salaire ne le permet pas, pour cela il est nécessaire de se laisser rabaisser en espérant des remords d’une personne déterminante ayant accès au stock de robes.

A la réflexion « Ma vie privée ne tient plus qu’à un fil » on entend « Parfait c’est ce qui se passe quand on fait bien son travail ».

Le petit copain des années sandwiches est sacrifié, les tentations sont fortes à condition de ne voir que soi, on ne pense plus qu’au job, à L’extérieur de cette sphère, tout est approximatif.

Certains reconnaîtront une journée standard de leur quotidien professionnel. Cette gentille petite comédie américaine atténue au maximum un sujet dramatique. Les américains ne savent pas faire des films douloureux, ici tout est soft, plaisant sans conséquences ni vibrations. Néanmoins cette petite oeuvrette transporte dans ses soutes un véritable débat sur l’aliénation professionnelle ou la pire des difficultés est d’être soi-même dans un monde ne permettant pas de se construire hors de l’enseigne.

Si vous avez quelque chose à dire gardez le pour vous, si vous avez quelque chose à faire faites le pour moi.

Au départ la situation est simple « Au job qui paie le loyer » trinquent ces jeunes avant de pénétrer sur le ring de l’investissement corporel et cérébral ceci pour toute une vie ou il faudra apprendre à se soumettre puis conquérir afin d'éviter d'être broyer, c’est la loi.

A la contemplation d’Andréa libérée Miranda un instant éveillée s’offre un sourire en reprenant sans trop tarder un visage de cire sur la route de l’autodestruction. "

6/10