BEAT BATTLE (Drumline) de Charles Stone III (2002) : 2/10
Devon Miles est un jeune joueur de batterie surdoué, engagé par l’orchestre d’une prestigieuse université du Sud pour animer les matchs de football. Son rêve ? Devenir le meneur du groupe. Mais il va lui falloir plus que du talent pour mettre le feu à la mi-temps…
Les universités américaines n'ont de cesse d'être prises comme décor de cinéma, que ce soit pour des films fantastiques ou des comédies adolescentes. Mais à côté des études, il y a aussi toutes les activités annexes, comme le sport. En 2000, se profilait le premier film de la saga des AMERICAN GIRLS (avec Kirsten Dunst et Eliza Dushku) qui nous faisait découvrir les joies du "cheerleading". Deux ans plus tard, c'est au tour des fanfares des écoles d'avoir son propre film sur le sujet! Dans la formation musicale que l'on suit à travers BEAT BATTLE, Charles Stone III se concentre principalement sur les percussions car il s'agit d'un instrument bien plus cinématographique qu'un gros trombonne. Et comme le film parle de concurrence sportive entre les universités, c'est parti pour des matchs de compétition pour cette discipline.
Charles Stone III base donc toute son intrigue sur l'apprentissage aux sons du tambour d'une équipe de bizuts. Et ce sport est quasiment militaire au vu d'un entraînement très intensif, avec moultes exercices et punitions diverses. On se demande même parfois si les professeurs sont en train de former de nouveaux G.I. au lieu de musiciens d'une fanfare! Au sein de l'équipe, il y a bien entendu le jeune surdoué forcément indiscipliné et qui va tomber amoureux d'une des cheerleaders de son équipe. Et c'est parti pour les clichés habituels de ce genre de film, accumulant les séquences sans surprises jusqu'à un final qui n'a pas grand chose de bien surprenant. Il reste toutefois intéressant d'avoir placé presque exclusivement des comédiens noirs dans cette histoire. On y voit avec un certain plaisir une jeune Zoe Saldana, pas encore sortie de l'anonymat suite aux succès consécutifs d'oeuvres comme AVATAR et STAR TREK. Malheureusement la comédienne n'est pas très présente à l'écran car son rôle est très secondaire, la romance du héros étant une sous-intrigue à peine exploitée. La star du film, Nick Cannon,est le jeune rebelle et brillant musicien qui se la pète. L'acteur surjoue beaucoup trop et affiche des expressions faciales souvent très exagérées et est au final assez agaçant. Son personnage n'est pas loin d'être insupportable! On comprend tout à fait pourquoi ses enseignants se plaignent sans cesse à son propos!
Heureusement, BEAT BATTLE se concentre aussi sur la préparation des concerts de la fanfare, ce qui permet d'apprécier les excellentes prestations de ses époustouflants musiciens. Notamment, la compétition finale qui propose de très belles "batailles" musicales, agrémentées de superbes chorégraphies. C'est souvent impressionnant à voir. C'est juste dommage que le réalisateur se perde un peu trop avec une histoire pas très intéressante et surtout bien trop longue, remplit des passages obligés qu'on aurait pu largement éviter. Au final, ce film n'a pas l'énergie, l'humour et la légèreté qu'on aurait pu croire, l'ensemble étant relativement plombé par une mise en scène sans éclat et des comédiens auxquels on ne s'attache pas. Il reste à apprécier les 20 dernières minutes du long-métrage, grand moment d'apothéose où les percussions se déchaînent enfin à l'écran. On a faillit attendre! Sur deux heures de film, c'est finalement bien trop peu.
Les universités américaines n'ont de cesse d'être prises comme décor de cinéma, que ce soit pour des films fantastiques ou des comédies adolescentes. Mais à côté des études, il y a aussi toutes les activités annexes, comme le sport. En 2000, se profilait le premier film de la saga des AMERICAN GIRLS (avec Kirsten Dunst et Eliza Dushku) qui nous faisait découvrir les joies du "cheerleading". Deux ans plus tard, c'est au tour des fanfares des écoles d'avoir son propre film sur le sujet! Dans la formation musicale que l'on suit à travers BEAT BATTLE, Charles Stone III se concentre principalement sur les percussions car il s'agit d'un instrument bien plus cinématographique qu'un gros trombonne. Et comme le film parle de concurrence sportive entre les universités, c'est parti pour des matchs de compétition pour cette discipline.
Charles Stone III base donc toute son intrigue sur l'apprentissage aux sons du tambour d'une équipe de bizuts. Et ce sport est quasiment militaire au vu d'un entraînement très intensif, avec moultes exercices et punitions diverses. On se demande même parfois si les professeurs sont en train de former de nouveaux G.I. au lieu de musiciens d'une fanfare! Au sein de l'équipe, il y a bien entendu le jeune surdoué forcément indiscipliné et qui va tomber amoureux d'une des cheerleaders de son équipe. Et c'est parti pour les clichés habituels de ce genre de film, accumulant les séquences sans surprises jusqu'à un final qui n'a pas grand chose de bien surprenant. Il reste toutefois intéressant d'avoir placé presque exclusivement des comédiens noirs dans cette histoire. On y voit avec un certain plaisir une jeune Zoe Saldana, pas encore sortie de l'anonymat suite aux succès consécutifs d'oeuvres comme AVATAR et STAR TREK. Malheureusement la comédienne n'est pas très présente à l'écran car son rôle est très secondaire, la romance du héros étant une sous-intrigue à peine exploitée. La star du film, Nick Cannon,est le jeune rebelle et brillant musicien qui se la pète. L'acteur surjoue beaucoup trop et affiche des expressions faciales souvent très exagérées et est au final assez agaçant. Son personnage n'est pas loin d'être insupportable! On comprend tout à fait pourquoi ses enseignants se plaignent sans cesse à son propos!
Heureusement, BEAT BATTLE se concentre aussi sur la préparation des concerts de la fanfare, ce qui permet d'apprécier les excellentes prestations de ses époustouflants musiciens. Notamment, la compétition finale qui propose de très belles "batailles" musicales, agrémentées de superbes chorégraphies. C'est souvent impressionnant à voir. C'est juste dommage que le réalisateur se perde un peu trop avec une histoire pas très intéressante et surtout bien trop longue, remplit des passages obligés qu'on aurait pu largement éviter. Au final, ce film n'a pas l'énergie, l'humour et la légèreté qu'on aurait pu croire, l'ensemble étant relativement plombé par une mise en scène sans éclat et des comédiens auxquels on ne s'attache pas. Il reste à apprécier les 20 dernières minutes du long-métrage, grand moment d'apothéose où les percussions se déchaînent enfin à l'écran. On a faillit attendre! Sur deux heures de film, c'est finalement bien trop peu.