[Heatmann] Mes critiques en 2009

Modérateur: Dunandan

Re: [Heatmann] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Jeu 12 Nov 2009, 22:46

C'est fou comme t'es susceptible quand on touche à Mann, ça en devient même touchant a en verser une petite larme :eheh:
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2009

Messagepar Heatmann » Jeu 12 Nov 2009, 22:49

pas du tout , mais c'est relou , relis les post plus haut . je dit pquoi j aime ce film et on me repond
: ouais mais faut voir les choses en faces , c est chetif , c est bidon , blablabla , plein d'autre argument en carton ..

c'est relou ce manque de tolerance ...y a aucun problem a dire ce que vous avex pas aimer , au contraire , c'est pour ca qu on vient tous la , mais esszyer pas me convaincre et me raliez a un avis qui n'est pas le mien ... tu vois la nuance ?
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Jeu 12 Nov 2009, 22:52

Bein c'est pas marrant sinon, y a pas de débat si tout le monde reste campé sur ses positions, d'ailleurs là j'ai matter le Dillinger de Milius je vais pouvoir faire un petit comparatif et on voit bien ou Mann a raté des trucs dans son adaptation.
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2009

Messagepar Jeff Buckley » Jeu 12 Nov 2009, 22:55

C'est fini Bend & Bender ?
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2009

Messagepar Heatmann » Jeu 12 Nov 2009, 22:58

non tu m'as pas compris , je sui pas contre le debat , tu dit et explique ce que tu aime ou pas et pourquoi et moi aussi , mais c est les truc du genre :
faut ouvrir les yeux , c'est bidon , qui sont gavant . c'est tres penser unique la . apres je sui jamais contre , pour discuter des aspects de films , mai la encore un fois je le repete , et relis les posts, c'est vraiment pas possible .

bref lasser tomber . et le millius je l'ai vue aussi , c'est gentil , mais c est pas du tout adapter du meme bouquin donc ....

sinon avas plutot voir mon avis de panic a needle parc page precedente , un beau pti choc 70's qui pue bien les rues de NY et l'hero
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Jeu 12 Nov 2009, 23:01

Le penser unique c'est vrai bien 8) et pour info quand je taille c'est jamais méchant.
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2009

Messagepar jean-michel » Jeu 12 Nov 2009, 23:27

:eheh: vrai! pour scalp ont voit beaucoup de films de merde! :mrgreen: :love: à prendre au deuxième degré , Scalp c'est pas le sale type mais il aime faire son cinéma.. :eheh: :mrgreen:
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Ven 13 Nov 2009, 07:51

Heatmann a écrit:
Panique a needle park

De Jerry Schatzberg


8/10


Ah ben je te l'avais dit :super:
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2009

Messagepar Heatmann » Ven 13 Nov 2009, 09:18

et oui , tu me l'avait dit et j'ai bien fait de le revoir . c'etait :love: a part le master du dvd ultra pourri mais bon ca lui donnai presque un du charme et un certain cachet .
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Ven 13 Nov 2009, 09:53

T'as le DVD français de Carlotta?
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2009

Messagepar Heatmann » Ven 13 Nov 2009, 09:56

non , j'ai un vieux Zone 2 Uk en 4:3 et 2.0 , mais y a aussi un doc sympa et bien long sur pacino en bonus
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Ven 13 Nov 2009, 10:01

Bah essaye de choper le Z2 FR, l'image est plutôt belle de mémoire, avec de beaux bonus :wink:
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Public Enemies - 9/10

Messagepar Heatmann » Sam 14 Nov 2009, 16:05

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Public Enemies


De Michael Mann


9/10




Après Miami Vice, modernisation ultra convaincante de sa série culte des années 1980, Michael Mann s’attaque au film de gangster classique en filmant la chute désespérée de John Dillinger, l’un des plus grands braqueurs de banques des années 1930. Si les époques filmées changent, le style numérique, réaliste et précis, reste le même.
le cinéaste se fait cependant plus discret dans sa mise en scène qui gagne en épure et en beauté : Public Enemies est une œuvre noire au charme vénéneux qui ne decevras pas les habitués et amoureux de l’esthétique flamboyante de Mann,et qui ravira les amoureux d’un cinéma cohérent, traversé par des thèmes et des figures torturées, qui n’en finit pas de déconstruire avec talent le style hollywoodien.


Dans le cine de Michael Mann, c’est souvent la même histoire : un homme solitaire et marginal, torturé par des choix cornéliens, se brûle les ailes avec un lyrisme magnifique. Du Dernier des Mohicans, à Miami Vice, en passant par Collateral, les personnages masculins de Mann sont hantés par des tourments, des rêves et des désirs qui les amènent à foncer violemment dans le mur , la on pense aussi carrement a heat .
Public Enemies nous raconte ce même récit, celui de John Dillinger, l’un des plus grands criminels américains des années 1930, héros du peuple et des medias , un robins des bois , braqueur de banques émérite et homme à abattre pour le tout nouveau FBI de J. Edgar Hoover. Le film décrit la courte et fulgurante histoire de ce malfrat flamboyant, poursuivi par le jeune et coriace agent fédéral Melvin Purvis.
Ces deux personnages sont respectivement interprétés par les deux stars les plus glamour et bankable du cinéma hollywoodien, mais aussi, quoi qu’on en dise, deux des acteurs les plus charismatiques de leur époque Dillinger est la vedette charismatique avec une sensibilité et une méchanceté qui n'a rien à voir avec un monstre désabusé. Johnny Deep personnifie admirablement bien cette complexité, ce désir latent de vivre confortablement tout en aidant les gens qui lui sont proches. Son personnage prend tellement de place qu'il ne laisse que des miettes à son entourage

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. Leur jeu particulièrement discret et travaillé, permet de faire prévaloir parfaitement la mise en scène et le vouloir-dire filmique : ils sont des figures monolithiques, avançant vers leur destin avec détachement. Marion Cotillard, qui incarne la fiancée de Dillinger, révèle un talent insoupçonné, loin de l’excentricité dont elle a pu faire preuve : son regard et sa présence mélancolique, à la manière de Gong Li dans Miami Vice, collent parfaitement à l’atmosphère noire de l’œuvre.

Heat, voilà le titre qui vient à l’esprit lorsque l’on découvre la structure de Public Enemies. Malgré un point de départ semblable, les deux films s’opposent totalement. Heat magnifie la rencontre de deux monstres sacrés du cinéma américain, jouant avec respect et estime au jeu du chat et de la souris. L’œuvre, qui fait preuve d’une belle réflexivité cinématographique sur la carrière des deux stars, permet également à Mann de rendre un bel hommage aux films noirs et à leur fameux code d’honneur entre flics et voyous.

Dans Public Enemies, la loyauté est à mettre de côté : le cinéaste filme une confrontation brutale entre deux personnages qui se détestent. Tous les coups sont permis, surtout de la part du bureau fédéral, qui traque avec rage le criminel Dillinger. Seul les vieux marshalls appelés à la rescousse par le FBI, véritables dinosaures qui semblent sortir d’un bon vieux western, font preuves d’un sens de l’honneur qui s’estompe peu à peu dans l’Amérique des années 1930.

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Public Enemies dépeint ainsi le passage d’un monde archaïque mais loyal, à un monde de rendement et d’industrialisation exacerbée, qui se ressent jusque dans une politique répressive répondant à des exigences clairement chiffrées. L’activité des criminels est également en pleine mutation : ils cherchent à se rendre respectables afin de pénétrer toutes les strates du pouvoir.
Dillinger est une espèce en voie de disparition, un homme exclu d’un milieu du banditisme qui s’embourgeoise.
Ce qui intéresse l’auteur, c’est la nature même de l’Homme, sa volonté de repousser ses limites et d’aller jusqu’au bout de ses rêves ou de ses cauchemars. Ces thèmes sont particulièrement exacerbés dans cette œuvre, ce qui en fait l’une des plus noires du cinéaste.

Public Enemies repose sur des figures hautement mortifères, notamment celle de la fuite en avant, représentée par des automobiles qui foncent vers un futur sans espoir. C’est ainsi que disparaît la fiancée de Dillinger, sous les yeux du criminel qui voit sa bien-aimée s’éloigner à l’arrière d’une voiture.( d'ailleur cet scenes est presque une de mes favorites , avec la B.O , depp au ralenti ... puis il craque , pleure au volant de sa voiture ... )
C’est surtout la figure de l’homme qui tombe sous les balles, le regard vide, qui résume au mieux l’atmosphère tragique du métrage. Cette image, annonçant une fin tragique, ne cesse de hanter un bandit qui se sait condamner ainsi qu’un spectateur qui retiendra longtemps ces images subjectives, pures projections de l’esprit torturé d’un auteur.

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En matière de mise en scène pure, l’utilisation de la désormais célèbre caméra HD de Mann ne dérange en rien la reconstitution historique du film : leréalisateur se fait plus discret dans ses effets et semble ainsi atteindre une maîtrise parfaite de l’outil numérique. Public Enemies est un film pas moins stylisé, plus discret peut etre que certaines œuvres du cinéaste à qui l’on reproche souvent un goût trop prononcé pour la technique et pour l’esthétisme outrancier . mais encore une fois , ici ben ca tue visuellement
. le film s’apprivoise doucement, au fil des séquences et des plans. Sa noirceur profonde, sa radicalité, son absence d’effets superflus et sa beauté discrète, érige Mann en auteur définitivement important : par sa science de la mise en scène, il arrive à transfigurer une histoire banale gorgée de lieux communs. À titre de comparaison, revoir les Mesrine de Richet (j vais meme pas les critiquer d'ailleur , c'etait naze )) permet de comprendre la différence entre un illustrateur de scénario et un auteur qui maîtrise les figures cinématographiques en les faisant évoluer esthétiquement. les braquage dechirre d impacte, les gun fught et course poursuite aussi .

Ajoutons à ces éléments une mise en scène des braquages très soignée et des fusillades à la pelle fantasmagoriques qui ne sont pas sans rappeler celles de Heat et Collatéral. Car la principale qualité de Michael Mann est qu’il fait du réalisme sa priorité : chaque impact de balle est doté d’un réalisme à toute épreuve qui scotche le spectateur à son fauteuil, l’obligeant à retenir son souffle devant ce déluge d’adrénaline pure. C’est ce qui fait le charme des filmsdeMichael Mann. Le réalisateur ne se surcharge pas d’effets grandiloquents à tire-larigot qui viendraient discréditer son film et le saccader. Ici, à toutmoment, le film peut basculer, un personnage peut mourir. Rien n’est prévisible dans un film du réalisateur (exception faite en partie de Public Enemies si l’on connait un peu l’histoire de John Dillinger).

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Le cinéaste se permet d’ailleurs un champ-contrechamp entre Depp et Clark Gable par le biais d’une séquence dans une salle de projection.Son esthétisme est d'une beauté opaque et sa finale représente rien de moins qu'une scène d'anthologie. Il utilise le canevas du légendaire opus «Manhattan Melodrama» pour lui donner une nouvelle signification, le fondant dans un montage exceptionnel qui crée une constante tension dramatique.
La métaphore de l’art du réalisateur est parfaite : une déconstruction et une modernisation du cinéma hollywoodien classique.
Vous l’aurez compris, Public Enemies est un film d’une richesse incroyable tant au niveau de la technique que de l’histoire, un film vrai, entier, qui réussit à combiner les avancées de la technique au charme des anciens polars.


la BO de goldenthal qui tue en accord parfait aves les emotions et les images

La photographie est également une réussite puisqu’elle réussit le parfait mélange entre le clair/obscur, le chaud et le froid, le mort et le vivant. Chaque plan est une nouvelle caverne d’Ali Baba pour les cinéphiles qui s’intéressent aux techniques de réalisations.

Au sommet de son art avec ce film, Michael Mann s’est amusé à se dépouiller des codes du cinéma du genre pour les faire exister dans leur plus simple humanité et nous prouve par la même occasion que quand il met son savoir faire au service du film et non l’inverse, le réalisateur reste l’une des valeurs sûres du cinéma hollywoodien.

On aurait aimé détester un film de Mann. On ne peut que s’incliner.
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Sam 14 Nov 2009, 17:59

Je vais rien dire parce que sinon on va dire que je m'acharne mais je ne suis bien entendu absolument pas d'accord avec ce 10 :mrgreen:
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Re: [Heatmann] Mes critiques en 2009

Messagepar Waylander » Sam 14 Nov 2009, 18:04

Moi non plus mais la note on s'en fout. L'important c'est ce qui est écrit : l'essence même de son avis, le pourquoi et son argumentation. La note exprime surtout le degré de kiffitude ( :eheh: ) qu'il a ressentit pendant le film.
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