[Heatmann] Mes critiques en 2009

[Waylander]

Le coup de la caméra près du visage de Crowe la première fois qu'on le voit c'est vrai que comme tu le dis ça isole bien le personnage.
Quand tu dis "pas un coup de feu, pas de violence..." c'est clair et j'ai même remarquer qu'on ne voit personne fumer dans le film sauf un type vers la fin qui pose une question à Pacino et c'est très discret.

Vraiment avec Heat, c'est LE Mann.

Le coup de Crowe qui tombe en courant et ce qui suis ça m'a vraiment parut un excellent choix.
Ya une director's cut de celui là?

[Heatmann]

ouai exactement , je vois qu on a relever les meme choses ! no pas de DC , la version cine et celle deja paufiner par mann , il a rien changer

[Heatmann]

The Offence

De Sidney Lumet

6.5/10

un véritable choc et en plus qui marque bien apres avoir fini le film ... film qui raconte l’histoire d’un policier britannique habité par les crimes et le mal qui constituent son quotidien.

L’inspecteur Johnson (Sean Connery) est a la recherche d' un criminel qui agresse sexuellement des enfants. Après une nouvelle agression sur une petite fille retrouvée dans un bois, la policechope enfin un suspect , Kenneth Baxter (Ian Bannen) qui est arrêté quelques heures plus tard.

apres les premiers interrogatoires infructueux, connery décide d’interroger le suspect en tête en tête..... Passé un long moment, des policiers, alertés par des cris, font irruption dans la salle et découvre l’homme gisant par terre. Johnson lui a defoncer la gueule , et le suspect est hospitalisé en urgence.

The Offence, progressivement, reconstitue le puzzle de l’interrogatoire, jusqu’à nous révéler ce qui c'est vraiment passe et ce qui a pousser connery a peter les plombs .

alors dans le genre debut de film qui te prend par les couilles pour ne plus te lacher jusqu'a la fin , la de memoire y a rien qui me vient a l'esprit de plus efficasse ...
The Offence s’ouvre donc sur une longue séquence montée au ralenti , installant d’entrée une atmosphère étouffante, oppressante, qui ne cessera d’imprégner l’ensemble du film. On y voit des policiers courir dans le couloir d’un commissariat, semble t-il alertés par des bruits rendus sourds par le mixage de la bande son. Ils découvrent, dans une salle d’interrogatoire, Johnson (Sean Connery), qui a battu violemment le suspect, resté inconscient, mais également frappé les premiers officiers à être entrés dans la pièce.

Dès lors, le film se compose d’un flash back (depuis la découverte d’une victime dans les bois) avant de reprendre à partir de la scène initiale, tandis que progressivement, l’intégralité de l’interrogatoire nous est révélée en plusieurs séquences espacées dans le film, jusqu’au passage dévoilant les circonstances qui ont provoqué la fureur de connery.
Circonstances qui nous permettent de comprendre la psychologie du personnage, et surtout sa détresse et le mal dont il souffre.

En effet, le film nous le fait comprendre assez rapidement, l’inspecteur Johnson est hanté. Par les souvenirs incontrôlables des scènes de crime qui ont ponctué sa carrière, surgissant sous forme de flashs, au point que Johnson, habité par le mal, n’est plus capable de détacher sa conscience de ces actes abominables, dont il partage donc la culpabilité avec leurs différents auteurs. Sous la forme de ses pensées incessantes, les images de cadavres deviennent une part de lui-même, un gouffre happant son sens moral.

Etouffant, glauque, dérangeant, The Offence est aussi très prenant, car on ne comprend le maître mot de l’histoire qu’à la fin du film. Mais on ne sort pas indemne de la projection. Pour peu qu’il pleuve dehors pendant que vous mater le film et apres l'avoir fini ( comme c etait le cas pour moi , mais bon en ecosse entre sept et mars c'est treeees courant !! ) , on se sent encore dans une banlieue anglaise, dans la brume habitée par la mort et les cadavres.

facile l’un des meilleurs rôles de Sean Connery : son personnage est complexe, torturé, et l’acteur est bien plus que convaincant, il est saisissant. Ensuite, The Offence est incontestablement une des grandes réussites de Sydney Lumet, ce qui n’est pas peu dire quand on songe à la filmographie impressionnante du réalisateur.

[Jeff Buckley]

C'est le meme titre en francais ? Je connaissais pas.
Impressionnant ce real.

[Heatmann]

IP MAN

De Wilson Yip

7.5/10 + 0.5 pour la qualiter et le contenue de BR = 8/10

Tres bon petit biopic , un peu leger dans sa description des protagonistes et du contexte historique , mais vraiment pas avare en baston !
En fait le choix de raconter l'histoire du grandmaster yip man c'est un peu un pretexte pour faire un autre gros film epic " a la fearless "... attention non pas que je me plaigne mais bon comparer a fearless justement ( en DC of course ) ca joue carrement pas dans la meme cour ni meme face a fist of legend film auquelle il ressemble bcp sur plein de points ( et c est plutot une bonne chose en soit !!! ) .
La ou le film de Yu et Li proposait des persos bien develloper , complexe et qui evoluait dans un contexte historique riche et detailler ici on a des persos survoller aux mieux , ou meme juste carrement pas develloper et unidimensionel .

Bon le meilleur traitement est reserver a Donnie en Ip man ( heureusement , ce serait un comble sinon ) mais bon la aussi c'est pas non plus la plus grosse etude de persos qu on ai vue dans un biopic ! C'est un saint , intouchables nivo kung-fu et qui passe trop de temp avec ces potes a se foutre sur la gueule plutot que sa famille , on te le fait bien comprendre avec des gros sabots dans les 20 premiere minutes . Sa femme d'ailleur sert pas a grand choses et le gamin non plus , et pis j'ai trouver son interuption en tricycle lors du 1er combat bien pourri et sa gachait l'effet serieux du film ...
Sinon les autres c'est pareil , entre les japonnais , qui debarques apres des ellipses de fous et rendre la structure du recit bancal , qui ont subit aucun traitement ( ultra manicheens touts ca ) et les brigands qui provoque tout le monde et volent les usines , c'est tres plat tous ca . et meme si certains font des efforts on peu pas dire que le nivo d'acting est non plus tres elever .
Donnie reste serieus et concentrer mais c'est pas un grand acteur et le seras jamais , le general japonais est bien charismatique de meme que le chef des brigands ( bien aimer celui la ) , sinon Yam on se demande bien ce qui lui ai arriver , lui ou un autre c'etait pareil tellement il est transparent ...
Sinon la reconstitution de l'epoque c'est pas mal mais j'ai trouver ca un peu trop propre et lisse , tout le monde est bien habiller , bien coiffer , les rues on l'air d'etre nettoyer toutes les 5 minutes , c'est peut etre du a l'effet " bluray" car l'image est trop belle mais j'aurait prefere un truc un peu plus crasseux et certaine decors font vraiment trop studio et carton ( le jardin de Ip c'est d un cheap ) .

voila pour les points negatif et je chipotte un peu mais je devait le dire car j en attendai bcx genre , un tres gros film aussi bien d arts martiaux que epic , hisotirque et sur la vie d un homme , c'est juste un tres bon film de kung fu .

mais attention , un tres tres bon hein !

la , y a rien a dire , wilson yip fait du super boulot , pour les combats , bien aider par sammo , tout les combats , et ils sont tres nombreux , sont tous differents , puissant , bien rhytmer et un vrai regal a regarder .
la difference entre la 1ere partie avant les japonnais et apres est bien retranscrites mais amener un peu comme un cheveux sur la soup par des lignes de dialogues a l'ecran , oui ca aurait ete long de tou montrer mais la ca sent la coupe ou alors qu il savait pas comment faire la transition .
Le film regorge de scenes d'action aussi spectaculaire que jouissif , vraiment c est satisfaisant , et comme le disait scalp c'est de loin le meilleur film du genre depuis fearless mais j'en attendais juste un peu trop au niveau des persos et scenar et que dramatiquement ca ne decolle jamais ... mais j ai pas ete decut par tout le reste car pour une fois la jaquete ne mentais pas , c'est vraiment du cinema d'arts martiaux epic ! on est pas voler par la marchandise ! .

de plus le bluray UK est magnifique , aussi bien au niveau de l'image qui est tres belle ( un peu moin dans les decors interieurs et sombre surtout dan sle dojo des japonnais ) qu au nivo de sbonus qui sont tres nombreux et vraiment interressant , j ai tout regarder et c'est vraiment bien . interviews a gogo , making of , pre production , tapic rouge , doc sur le vrai ip man et plein de trailer de films a venir et sortie ( bcp de merde dans la tas par contre ... house of fury j en ai meme pas parle rmais j ai ete horrifier ! sinon je vais redonne run chance a chocolate car je sais pas trop pourquoi ja i pas aimer !! )

enfin tres content de voir que Ip man 2 est en tournage !!

[Scalp]

C'est pas si manichéen que ça, bon y a bien entendu du méchant japonais mais y a aussi des méchants chinois, et l'officier japonais n'est pas qu'un méchant.

Sinon celui qui joue le chef des brigands c'est l'acteur du chef d'oeuvre Story of Ricky

[Heatmann]

Moi j aurais pas ete contre 20 ou 30 minutes de plus , vraiment , car ca se regarde sans moment creux et c'est prenant , mais plus d epaisseur sur les japonnais trop effleure , surtout les 2 colonels qui sont vraiment bete moche et mechant alors qui miura est intriguant , charismatique , on veut en savoir et en voir plus !!

Ah oui c'est ca ! merci ! je savait que l'avais deja vue lui !! et bien j'adore cet acteur , je l ai trouver trop classe et hypnotique dans ip man , qu'at-il fait d autre de tres bien ce brave gars ?

et ip man 2 , ca ca me fait plaisir , car a la fin quand ont lis le texte de ce qu il lui arrive apres , je me suis dit : putan mais je veut voir ca pourquoi finir le film maintenant !! ca sort quand presicement ? surment au cine a hk d'abord non ?

[Scalp]

Surement pour 2010 Ip man 2.

Sinon bein le budget faisait surement que l'histoire ne pouvait pas être bien plus développé, parce que bon montré l'invasion japonaise ça aurait pas mal de thune du coup ça va à l'essentiel.

[Heatmann]

ah bah tu voit c'est pas que j ai pas aimer , hein , j ai mit 8 , mais j'en attendais plus . et je croyait que c'etait un gros budget aussi , effet dans ma tete je pensais a fearless quoi . ca reste un sacre film mais pas aussi "grand " qu il essaye d etre.
je maintient qu il aurait pus faire un minimum sur l arriver des Jap's car la il est riche et tout va bien , hop 10 secondes et 5 lignes de texte et hop c'est l'occupation et tout est partie en couille ca casse un peu le rhytme et la dramaturgie , si on choisit un tel sujet on se donne les moyens na !

[Scalp]

Ah bein les gros budget à HK si on s'appelle pas To ( et encore ), Hark ou Woo, bein on en a pas.

[Heatmann]

ah bah j savait ca tu voit , thanks ! enfin au vue du succes d Ip man 1 j'espere que le budget du 2 seras plus concequant ! en tous ca je voit sur le fiche imdb que plein de monde revient , cool !

[Scalp]

affiche teaser :

[Heatmann]

ah bah la c'est dans mes top prioriter de 2010 c'est clair et net ! et il peuvent meme bien develloper et prendre leur temps et comme ca faire ip man 3 !

[Heatmann]

et celle la alors , si ca c'est pas de la putain de bonne nouvelle !!



lien

Du lourd pour 2010 avec donc ip man 2 , ce legend of chen zen , le true legend de Woo-ping , 14 blades aussi et le projet " shaolin" avec jacky chan ..

[Heatmann]

ALI

De Michael Mann

9.5/10

Ali de Mann ne ressemble pas vraiment aux traditionnels biopics mis en boîte à Hollywood. Mann installe d’emblée cette histoire dans son contexte historique.
Mann ne verse pas dans le sentimentalisme ou le romantisme à l’eau de rose. La mythologie de son héros, il la reconstitue progressivement en disséminant les ingrédients qui au fur et à mesure auront permis à Ali de prendre la place qui est la sienne dans l’imaginaire collectif, et même mieux, dans l’Histoire puisqu’il s’agit véritablement de ça. Le film n’est pas tout à fait tout à la gloire sportive de son héros, qui n’est pas toujours montré dans une attitude avantageuse.

Quand le film commence, le boxeur porte encore le nom offert par ses parents. Cassius Clay bat Sonny Liston et accroche une première ceinture de Champion du monde des Poids lourds. Cassius se fait appeler Cassius X, en hommage à son mentor Malcolm X, porte parole du parti politique et religieux Nation of Islam. Cassius adhère au mouvement, se converti à l’Islam et devient Mohamed Ali.

Dès les premières images, le style de Michael Mann saute aux yeux, dès le premier footing d’entraînement de Cassius dans la nuit de Louisville, dès les premiers gros plans en grand angle etc. On remarquera aussi que Mann introduit pour la première fois des images numériques, avec une évidente ambition de réalisme, laquelle à toujours animé le cinéaste et qui ne se démentira jamais par la suite. L’effet reste discret mais l’impression de réalisme est tout de même prégnante.

Mann apporte son expérience de documentariste au sujet, son sens aigu du détail et ne cède jamais à la facilité. A ce titre, la scène d'ouverture est un modèle d'intelligence. Cadre, éclairage, mouvement de la caméra : l'introduction s'éloigne ouvertement du style documentaire que laissait envisager le sujet. L'enfance est ainsi volontairement occultée. On avait connu plus classique comme entrée en matière.
Dans l’usage de la steady-cam numérique sur le ring de boxe, nous recevons le tracé des coups et devenons Ali.le film restitue de façon grandiose cette atmosphère des années 60 avec la foule, les grosses voitures et la musique soul en background.
Le film est rythmé par la musique, les coups de poing de Ali et son combat pour les idées.


Consciencieux, le réalisateur explore toutes les facettes d'Ali : coureur de jupons, grand orateur, porte parole de la communauté noire, homme de foi. Un homme d'exception, mais pas exceptionnel. Un homme avec ses certitudes et ses doutes, notamment sur son entourage plus ou moins proche (mention spéciale au méconnaissable mais formidable Jon Voight en journaliste). Dans le rôle-titre, Will Smith est stupéfiant. Sa transformation physique étonnante est doublée d'une interprétation hors pair.Gestuelle, répliques cinglantes à la presse et ses détracteurs, jeu de jambes. Rien ne manque. En totale adéquation avec son metteur en scène, Will Smith EST Ali


En revanche, le film fait bel est bien le portrait de ce champion présomptueux et orgeuilleux, qui jamais ne se laissera dicter les choix des autres. Ali est un champion différent car son charisme et son aura dépasse le cadre exclusivement sportif. En dehors du ring, son fait d’arme fut son refus de s’engager dans l’armée et son antipatrotisme, à un moment ou les Etats-Unis s’enlise dans la guerilla au Viet-Nam. Ali sera soudain, comme beaucoup des héros de Michael Mann, seul contre tous. Il le dit lui même, ce n’est pas un boxeur qu’il doit affronter, mais le Gouvernement. Ali est empêché de boxer. On lui retire sa licence. On l’interdit de quitter les Etats-Unis.

Mais s’il est un endroit ou le film doit converger, c’est bien Kinshasa, lieu qui vaudra à Ali son entrée définitive au Panthéon des plus grands mythes sportifs. L’épisode est assez largement conté dans le film et Michael Mann ne se gêne pas pour exposer en quoi Ali et George Foreman auront été instrumentalisés par des gens plus malins qu’eux.

Michael Mann restitue parfaitement l’engouement extraordinaire que suscite l’organisation de ce combat. Ali est donné perdant mais son exploit aura une raisonnance qui là encore dépasse le seul cadre du sport. Mais si le film est si réussi, c’est parce que sur ce point également, Mann fait preuve d’une impressionante maîtrise. La boxe au cinéma a souvent été filmée mais Michael Mann réussi par moment à réinventer la façon de mettre en scène ces échanges de coups de poings. Le combat est saisissant, ressenti dans sa plus grande intensité et c’est tout de même un miracle que de réusssir ainsi à procurer des émotions brutes plus ou moins comparables à la magie de l’instant sportif. Cette réussite tient d’une part à la mise en scène formelle de Mann mais aussi pour beaucoup au travail sonore qui permet à chaque impact de nous faire ressentir véritablement la violence du choc. Le travail sonore c’est aussi la bande-originale, ici proprement envoutante.

Michael Mann a réussi à offrir à Ali un film juste, débarrassé de toute complaisance, un témoignage rigoureux et passioné que méritait Mohamed Ali