c'est marrant d'ailleur cet capture , puisque il apparait le nom de Bruce Mcgill ( excellent acteur s'il est besoin de le rappeler CF : la scne dans insider , wipe that smirk of your face !!!! ) et il a ete couper au montage cine et n'apparait que dans la DC ( en agent du FBI )
waylander a écrit: Elle y est non? Ah non. Yen a je veux pas les mettre elles servent à rien mais si t'y tiens.
Encore un film dont je ne comprends pas trop le statut :
OLD BOY
Autant j'ai trouvé le film excellent dans sa mise en scène (montage particulièrement) autant par moment c'était d'un ridicule et je me demandais : "Tout ça pour ça?". Je déteste toujours autant la langue (elle m'insupporte) , le jeu des Asiat je m'y ferais toujours pas tant ça part dans le cabotinage à souhait (sauf le perso principal qui signe une putain d'interprétation). Finalement j'ai trouvé le twist bidon, l'histoire aussi. Le scénario par contre, dans sa construction il tue. Le montage aide beaucoup et faut quand même souligner le combat (dont la chorégraphie/bruitages sont vraiment réalistes) travelling latéral droit (juste énorme ).
Bon par la suite je vois vraiment pas pourquoi certains le considèrent comme un chef d'oeuvre. Ya beaucoup de scènes décalées (voulues ou non) qui m'ont dérangées et ya qu'à la fin qu'elles peuvent trouver justification. Bon ça reste niveau forme très bien mais le fond faudra repasser en ce qui me concerne et c'est bourré de clichés et de déjà vu concernant quelques situations. Les motivations des persos sont pas très recherchées.
5.5/10.
Faudrait que Scalp Niko Zirko et d'autres pondent une critique parce quand dans le referencement du forum y'a qu'une note et c'est ce 5,5. La honte. T'es litteralement passé à coté du film Waylander. C'est pas possible. T'aurais été capable de proposer un scénar aussi fin ? J'en connais pas bcp moi des films de ce niveau. Le rythme, la B.O, l'audace coreenne (cf memories of murder), le final : c'est grand. Je m'en lasserai jamais. Vu 3 fois en 4 ans.
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
Je ne suis pas passé à côté du film. Je ne vois tout simplement pas où i ly a un scénario fin alors que je n'y vois qu'un prétexte pour un film choquant. Les histoires d'incestes etc...ça parle pas à tout le monde. Cette vengeance très mal menée, surjouée, les Coréens et leurs émotions appuyées merci mais ça va pas pour moi.
Cinématographqiuement ya des bons trucs je dis pas le contraire mais ça reste mauvais pour moi. Je vois vraiment pas en quoi c'estr un chef d'oeuvre et les euls à défendre le film le fond avec des arguments bateaux genre : la bof est bien, le scénario est fin (mais m'explique t-on pkoi?) etc..etc...
Les acteurs font que je n'y ai pas cru une seule seconde. Le scénario gros comme la Lune je n'y ai pas cru une seule seconde. un mec qui tape dans un mur , qui bouffe un poulpe et qui défonce 30 mecs dans un couloir ça suffit pas à ce je pense du bien d'un film.
La fin toute nase en plus.
Le mec forniquait avec sa fille booouuhhhh. Et pkoi? Parce que quand on avait 15 ans tu a balancé à tout le monde que je mettais des doigts à ma soeur boooouuhh..
Le scénario de Old boy est particulièrement bien écrit ! Un mec qui se venge en prévoyant un plan qui s'étale sur plusieurs années en calculant tout ce qui se passera à l'avance et en ne laissant rien au hasard, c'est quand même impressionnant. Si tu n'aimes pas ce scénario, tu ne dois pas aimer non plus Se7en car c'est vraiment le même genre de construction.
Quant à ses motivations, il ne se venge pas seulement parce que
le mec a balancé la relation incestueuse avec sa soeur mais surtout parce que cette révélation a mené au suicide de celle-ci.
Et de toute façon, à aucun moment on nous dit que le personnage est sain d'esprit donc il n'y a pas besoin d'avoir une justification rationnelle à ses actes.
Ce qui est fort, c'est que le réalisateur nous fait croire que la victime a réussi à prendre le dessus sur son bourreau alors que du début à la fin, c'est toujours lui qui distribue les cartes à sa guise. Pour moi, c'est un modèle de scénario maitrisé d'un bout à l'autre ...
Les gars, y'a des balises spoilers c'est pas pour rien
Le seul gros défaut du film c'est que la fin s'étire beaucoup trop... le reste c'est sur que si on n'accroche pas à la mise en scène et à la narration ben on n'aimera pas.
nicofromtheblock a écrit:Le scénario de Old boy est particulièrement bien écrit ! Un mec qui se venge en prévoyant un plan qui s'étale sur plusieurs années en calculant tout ce qui se passera à l'avance et en ne laissant rien au hasard, c'est quand même impressionnant. Si tu n'aimes pas ce scénario, tu ne dois pas aimer non plus Se7en car c'est vraiment le même genre de construction.
Non ce n'est pas impressionnant puisque ce n'est pas du tout réaliste, c'est gros comme la Lune et Seven c'est une putain de mise en scène /ambiance, avec un vrai jeu d'acteurs. Sinon le mec qui prévoit tout sur plsuieurs années ça m'impressionne pas on a vu ça dans les SAW, Dark knight, etc... finalement.
Non franchement pas aimé Old boy malgré un montage maitrisé, un narration maitrisé, une mise en scène qui arrache avec pleins de bonnes choses. J'ai juste détesté le jeu d'acteurs, le scénario (l'histoire quoi). En fait j'ia aimé plus de choses que j'en ia détesté mais c'est tellement lourd pour moi ces défauts que j'arrive pas trop à en dire du bien de ce film.
Une photographie prestigieuse la première partie avec une luminosité parfaite, légèrement floutée, glamour et la suite est sublime mais plus réaliste, plus sombre aussi puisque on se trouve ne pleine guerre mondiale et dans une phase psychologique des personnages totalement anéantis.
Keira Knightley prouve encore une fois(après Domino) qu'elle assure en tant qu'actrice et McVoy lui est vraiment bon. La narration est digne d'un génie de l'écriture et ça passe excellemment bien à l'écran tant le montage est fluide et instinctif. Un mélange de Tarantino et de Guillermo Arriaga ça le fait (attention je parle juste de narration : dans le film on voit une scène de loin, on la revoit un peu plus tard en détail,d'une autre façon et ainsi de suite pour quelques passages puis la fin est le summum -finalement- de cet exercice trompeur qui balade le spectateur à fond et te met sur le carreau à la fin. Le Cinéma, l'art du mensonge. Balèze. C'est rare quand un film de ce genre (ou même autre) me retourne autant parce que c'est hors de toute convention , de tout cliché et pourtant c'est vraiment l'impression que ça donne en voyant l'affiche et la première partie du film)
L'histoire d'amour qui commence de façon assez banale au départ, et qui , à son commencement savoureux dans la bibliothèque finira...finira..nulle part. Dans la tombe. McVoy en prison pour un viol qu'il n'a pas commis, le mensonge d'une fillette jalouse de sa sœur qui fera vivre les pires années de sa vie au jeune homme : prison, guerre , séparation définitive de l'idylle progressive et qui aura mis du temps à se déclarer- avec Knightley. Tout le long, on y croit : ils se retrouveront et on les voit bien se tendre la main, s'embrasser, avoir leur maison. Discrètement dans le film. On voit la petite fille menteuse devenue grande vouloir se racheter et expier ses fautes en accomplissement son devoir d'infirmière pendant la guerre. ON la voit rejeter une offre en or pour elle justement parce qu'elle veut aider concrètement et se laver de son péché mais n'y arrive pas et tente donc de retrouver sa sœur. BOn je vais tout raconter mais la fin est vraiment poignante , excellente et j'avais jamais vu ça auparavant un film d'amour qui t'emmène d'un côté, puis d'un autre, puis au final, tout est brisé. On ne refait pas le passé. Le truc c'est que je suis déçu que ce soit pas une histoire vraie parce que bon c'est gentil de finir sur la petite fille désormais vieille avec son interview télévisé pour son roman "Expiation" (titre éponyme du vrai roman donc). J'y ai cru à mort "putain c'est une histoire vraie ça tue et tout". Brillantissime scénariste (sale con )
Pas grand chose à reprocher au film surtout qu'on a droit à un plan séquence anthologique dans un genre de "Pandémonium" dépressif...Une longue séquence sur plusieurs mètres, pluuussiiieuurs...et la photographie est démente. Un nombre incroyable de figurants.
8/10. Je n'ai pas plus aimé que ça mais je lui vois pas de défauts majeurs : bien joué, bien ficelé, la narratio nest vraiment originale, on se fait mener tout le long du film par le nez, photographie prestigieuse et vraiment divisée en deux parties disctintes et la fin est excellente.
J'ai mis 8 aussi J'aurai pas pensé! Mais je vais quand même vendre le BD je pense car je le reverrai pas d'ici demain Quant à Old Boy tu m'as donné envie de le revoir
waylander a écrit: Cinématographqiuement ya des bons trucs je dis pas le contraire mais ça reste mauvais pour moi. Je vois vraiment pas en quoi c'estr un chef d'oeuvre et les euls à défendre le film le fond avec des arguments bateaux genre : la bof est bien, le scénario est fin (mais m'explique t-on pkoi?) etc..etc...
Tu peux pas dire que ce sont des arguments bateau. Cette B.O est divine, parfaitement au service du film, elle t'arrache l'âme. je la vois comme un liant qu'on mettrait pour parfaire une sauce. Et c'est pas par hasard qu'ils l'ont proposée avec les DVD dans le coffret ultimate. Elle vaut par elle-meme, elle a une vie propre.
Tu n'aimes pas leur façon de jouer, leurs mimiques ? Elles sont voulues, elles ne sont pas propres au peuple coréen qui aurait l'incapacité de proposer un jeu typiquement prévu pour le cinéma et qui se démarquerait du théâtre. C'est pour appuyer les émotions, grossir le trait, mettre l'accent sur certains passages (comme des balises), effectuer une introspection des personnages "à coeur ouvert". Et reconnaissons-le ils sont peut-etre plus theatraux que nous : Est-ce un mal, un point noir du film ? Ca garantit un certain depaysement. La thematique de la vengeance est du coup proposée dans un environnement qui se demarque d'un ton occidental shakespearien et c'est disons... rafraichissant.
Manger un poulpe pour faire tape à l'oeil ? Ce n'est pas le fait qu'il le mange qui marque, c'est la façon d'exécuter l'action... Le regard dans le vague, la mastiquation d'un homme anésthésié par l'isolement, la supposée conviction du geste au moment du "gobage" (qui n'est en fait que la consequence des seances d'hypnose).
Saw est postérieur à Old Boy. Les américains ne sont pas réputés de toutes facons pour s'inspirer du cinéma asiat...
Ce que je te reproche c'est de chercher à faire une balance + / - en listant les aspects du film. Le plan séquence (baston) faut pas le considérer comme un passage obligé pour séduire un spectateur peu averti. Un plan séquence en tant que tel n'a aucune valeur. Celui de Old Boy marque et comme on le repete assez souvent on sort ici du domaine de la compréhension.
Le twist ne laisse pas de glace et la derniere scene peu convenue propose un ton et une atomsphere qui tranche avec le reste du film
J'ai encore rencontré qqn hier qui a vu ce film 8 fois depuis sa sortie. C'est rare qu'un film pas franchement grand public soit à ce point pébliscité par des spectateurs si divers... Mais ton avis se défend.
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
En fait Jeff, je pense que tu as raison : Par préjugés je suis pas passé à côté du film. J'aime très rarement les films asiatiques et mes seuls vrais coups de cœur de ce côté ci reste : Infernal affairs, Avalon, et je crois que c'est tout. J'en ai pas vu des masses en même temps. Cela dit, malgré des arguments contre Old boy peut-être erronés de ma part, j'en ai aussi qui me font penser que ce film est largement surestimé. J'ai une vision de l'Art en général assez exigeante niveau fond (comme je l'ai dit dans la forme Old boy je lui reproches rien ou presque).
Un film que je reverrais certainement mais pas de suite. Je ne veux pas me forcer. J'ai aussi toute une panoplie de culture ciné à acquérir (je suis pas passionné de cinéma pur et dur depuis 10 ans non plus faut comprendre ça) donc il est possible que je loupe des trucs dans certaisn films cultes/classiques. Après si je n'aime pas je peux rien y faire.
Je suis presque sûr (par exemple) que si Scorsese fait un remake de ce film coréen je l'aimerais parce que ça me parlera beaucoup plus au niveau du jeu d'acteurs. Ne pas voir du racisme là dedans hein : c'est juste que le côté trop appuyé des acteurs asiatiques me gave et je ne vois que ça dans leurs films donc forcément je comprend pas la subitilité du scénario ni les parallèles (s'il y en a bien sûr).
J'ai beau être cinéphile il y encore des origines cinématographiques que je n'arrive pas à estimer : Asiatique et Indienne surtout.
Cet Old boy j'en adore surtout les 20-25 premières minutes, l'ambiance sombre du film, l'acteur principal, la narration et la construction du scénario (mais pas l'histoire en elle-même) et quelques effets de styles par-ci par-là. Mais le jeu des autres acteurs + l'histoire et le final qui me paraissent gros comme la Lune et pas très recherché font que je n'y arrive pas...alors qu'au final j'ai peut-être plus apprécié d'éléments que détesté. Mes prochains films asiatiques : A bittersweet life , les 2 autres Infernal affairs, Red cliff , The chaser, Exilé et les Election et sinon j'ai vu Hero...j'écrirais rien dessus tellement j'ai trouvé ça grotesque (néanmoins sublime à regarder). J'avais vu Stormrider aussi ya quelques années et j'avais bien aimé le délire et l'acteur principal. Les deux mêmes. Et la musique du générique.
Après Pi, sorte de pur délire expérimental totalement abscons et incompréhensible mais totalement novateur dans sa forme -mais qui peut faire simple film d'étudiant- (les caméras subjectives ou quasi, celles accrochées au perosnnage, le noir et blanc super granuleux, l'ambiance musicale assez spéciale...assez gênent comme style mais assez fort : ça retourne le bide) , puis Requiem for a dream , très "Pi" dans sa forme (notamment le montage assez subliminal de certaines petites scènes : lors de prises de drogues) mais une ambiance qui donne un véritable malaise , une vraie réflexion sur l'addiction en générale, une fin poignante et déroutante, ce réalisateur marque en 2 films le Cinéma. Une vision bien personnelle; une façon de créer très perso et , après ce dyptique il passe à de la SF-fantastique pour adapter sa propre bande-dessinée : The fountain qui ne vaut essentiellement que pour la forme et le ton novateur et bien spur un tournant chez Aronofsky : Ici pas de montage cut, pas malsaine, pas d'ambiance malsaine ou glauque mais un véritable conte onirique et spirituel sur la Mort. Le fond est ici assez pauvre et niais mais le conteur est tellement doué et la bo tellement envoutante que tout fonctionne. L'ambiance de certaines scènes très silencieuses et très méditatives font de ce film un objet unique que certaines peuvent comparer au Solaris de Soderberg.
C'est en 2009 que le réalisateur prouve son éclectisme : The wrestler, film sur l'après-ascension d'un catcheur. Déjà rien que là on tient un truc novateur : les rares film sur la boxe ou le sport montrent toujours l'accès à la vie rêvée, les rêves réalisées, la fortune, les gonzesses , les musiques entrainantes avec beaucoup d'invités sur les BOF pour des chansons etc... Là Darren Aronofsky prend l'inverse et fait donc un film qui te présente dès le générique (via des photos et coupures de journaux avec titre du film en doré et musique rock avec voix-off d'arbitres qui présentent le "Bélier" -personnage principal - comme un grand catcheur aux multiples victoires) l'ascension de Randy en 3 min. Fin. Le film démarre sur un plan quasi de dos d'un type aux cheveux longs décolorés assis, la tête vers le bas. D'entrée on sent la chute. On sent le poids des années. On sent la fatigue. On sent les articulations qui ne répondent plus.
Filmé caméra à l'épaule avec du grain , ce qui offre une impression de reportage notamment grâce au cameraman qui suit "Randy" comme un journaliste (on le voit énormément de dos durant le film comme si tout était derrière lui.)
Une bo atypique, dépressive, triste, mélancolique, prouve ici que Clint Mansell sait faire autre chose que des trucs cultes, énormes etc...
Son amour illusoire pour une stripteaseuse elle aussi sur le déclin à cause de l'âge , avec un enfant à charge ...Deux personnes à chaque scène attirés l'un par l'autre mais la femme refuse à chaque fois à cause de son travail et de la règle "pas de relations avec les clients". Randy, seul, dans son pitoyable préfabriqué, largué... Quelques combats ici et là sans importance ; une séance d'autographes où il n'y a presque personne et surtout d'anciens catcheurs aujourd'hui très vieux , en siège roulant ou appareil pour pisser sans aller aux WC; un mec avec une canne etc...Randy qui regarde tout ça et se prend la tête dans les mains...
Plus tard, lors d'un combat d'une rare violence (les maquillages...chapeau !) avec des agrafes et du fil barbelé , Randy se couche dans les vestiaires. Crise cardiaque. Le médecine de l'hôpital lui annonce qu'il ne pourra plus faire de catch de manière intensive et pro. Après l'annonce d'un combat "revanche" contre l'Ayatollah -défaite d'il y a 20 ans de Randy contre un autre catcheur- Randy doit donc se calmer, trouver un job stable autre que manutentionnaire et c'est là qu'il trouve son job de caissier charcuterie.c Un boulot qui lui plait au départ vu l'humour qu'il utilise avec les clients, le rythme qu'il a etc... Aussi parce que peu de temps après au téléphone il annule son fameux combat "revanche". Une petite visite chez sa fille grâce aux conseils de Marisa Tomei lui a redonné espoir. Une seconde fois et c'est dans la poche. La vie commence à respirer, à avoir du sens. L'amour d'une femme et les retrouvailles avec sa fille mais...
Rourke aurait du avoir l'Oscar. Franchement. Sean Penn le méritait largement mais là Rourke dans The wrestler (et puis le film lui-même quoi merde). Bon face à un biopic sur le sauveur des Gays avec Penn dans le rôle principal on pouvait pas rivaliser.
Après tant d'années de gloire, de combats victorieux, de salles combles, de cris, de forme physique...voilà sa vie.
Plus de femme ; une fille avec qui les relations sont tendus. On comprend direct que son passé glorieux lui faisait "zapper" sa vie familiale. L'aveuglement.
Au fil du film le personnage tente de se racheter. Tente de renouer avec sa fille. Tente de lier une histoire d'amour, stable avec Marisa Tomei. En commençant finalement à arriver à tout ça il foire tout en sortant dans un bar le soir. Quelques verres et une fille facile l'ont fait oublié le rendez-vous avec sa fille dans un restaurant.
Ce revirement déprimant va le pousser à revoir sa position concernant le match très risqué pour son cœur. La strip teaseuse, sur le point de déclarer son amour à Randy se retrouve face à un homme que plus rien n'arrêtera, que plus rien ne désillusionnera.
Sur le ring de son dernier match, il sort tout un discours qui trouve écho dans sa vie. Le match commence et au lieu de la jouer cool Randy va la jouer sévère portant de vraix coups etc...
[spoiler]Et cette fin....(le final, sans comparer les qualités des films et tout je suis pas fou, je trouve qu'elle ressemble un peu à celle du Grand bleu.) avec cette musique lors de son derniers et ultime coup "le coup du Bélier" (à 1min09 ça prend sa puissance sur la scène où Randy regarde ce public qui le crie, le hisse au rang de héros catcheur, son apogée, sa victoire sur la vie qu'il a foiré il l'a ici, sur le ring et ce sera son dernier instant sur Terre...[/spoiler]
Est-ce qu'on doit préciser que c'est aussi un film sur la vie des catcheurs , bourré de stéroïdes, de protéines, d'hormones etc...? Sur le catch, sport méprisé alors qu'au contraire de la boxe il n'est pas méchant : c'est purement de la mise en scène, du spectacle et même le public qui le sait continue à regarder. La Boxe c'est populaire mais c'est sérieux et violent. Ce qui est énorme pour moi c'est que ce film est vraiment novateur dans son fond (surtout), sa narration et sa mise en scène caméra à l'épaule genre reportage mais c'est aussi dans son registre, assez novateur et c'est touchant, humain... La forme est simple, et le réalisateur signe encore une fois un très bon film (pour moi son chef d'oeuvre pour le moment puisque qu'ici il y autant un fond développé, de vrais personages attachants, une interprétation parfaite ; une maitrise de la mise en scène et de la narration ; une fin d'anthologie comme on en voit trèèèèèss rarement. Tout ça au contraire de son avant-dernier qui était bien creux niveau scénario, persos et interprétations assez fades.)
encore une tres belle critique pour un film qui tue ! ca te dirait pas de revoir heat et de pondre un truc ( t'attend surement le bluray et tu a raison ! )